Une histoire inachevée ... (Terminé) ='D

La chambre, confortable, de Hacki. Sans être spacieuse, elle restait luxueuse : un large lit doré aux draps bien propres, un bureau encombré de paperasses, avec un fauteuil, une cheminée éteinte mais qui devait servir à l'occasion, un tapis ovale tissé de main de maitre, et quelques oeuvres d'art pendues aux murs. Hacki s'installa dans le fauteuil et invita Seiji à prednre place assise sur le lit, puis il dit avec bonne humeur :
Voilà... Mon petit chez moi, ma chambre de ninja. Dehors, par un passage secret que peu de monde connait, c'est la guilde. L'autre passage que nous avons emprunté pour venir ici est aussi assez méconnu, i la été construit par un vieux génie d'architecte il y a plusieurs siécles, et c'est moi qui l'ait redécouvert. Autant te dire qu'ici, je suis intouchable, en plus que j'ai affublé les deux passages de piéges de ma composition...
Il eut un sourire mesquin, puis alla s'asseoir prés de Seiji, autour de laquelle il passa son bras en un geste protecteur, heureux d'être revenu, et pas seul, en plus !

Elle regarda autour d'elle, cet endroit n'existait pas quand elle habitait dans la ville.

"C'est très joli chez toi Hacki."

Elle regarda la robe fine qu'elle portait, puis soupira interieurement. Elle sourit a l'homme, pour qu'il ne voit pas sa nostalgie, puis elle lui vola un baiser, avant de demander :

"Et Sharua .. ou vas-til dormir ?"

Elle cherche un lit dans la chambre, puis elle se leva.

"Il va donc falloir que j'en achete un. Je vais aller en ville ..."

Elle regarda son enfant dormir, puis elle glissa une dague dans sa ceinture.

Hacki la retint par l'épaule.
Hep hep hep ! Tu ne sors pas : je ne veux pas que tu disparaisse... Je pourrais envoyer un de mes hommes en ville mais... Ca souléverait des questions un peu trop gênantes. Je préférerais que votre présence ici reste secréte...
Il réfléchit un instant.
Bon... Je vais demander à mes hommes de me trouver du bois à travailler. Ca ils ont l'habitude c'est moi qui fait mes meubles ici. C'est d'ailleurs pour ça qu'il y en a si peu.
Il regarda son aimée, puis observa avec un sourire coquin :
Bon... Tu trouves pas que c'est un beau feignant, ton fils ? Il dort à longueur de temps et en plus il a un coussin de choix : toi ! Je vais être jaloux !
il lui adressa un clin d'oeil et prit son fils dans ses bras en lui murmurant des mots doux à l'oreille. L'enfant sourit. Enfin, il prit une plume et un papyrus et écrivit rapidement une missive, qu'il donna à un rat qui passait pas là, qui lui même courut et s'enfonça dans un trou du mur.
Efficace, ces rats messagers, dit simplement Hacki en réponse aux questions que Seiji pouvait lui poser dessus.

Seiji lui sourit

"De toutes façons, personne ne m'a jamais connu,e nfin personne de vivant ! Je peux passer dans cette ville sans qu'on le remarque. Bon c'est vrai qu'habiller ainsi et avec un enfant, je ressemble plus a une femme "normale". Cette idée me deplait .0.. je ne suis pas vieille, j'ai 23 ans après tout, je peux me refaire ma garde robe, comme avant."

Elle sourit d'avantage puis entreprit de defaire ses affaires, en prenant soin de dissimuler son ancienne tenue de ninja.

Hacki lui répondit avec un air contrit et un rire amer :
Peut être, mais les Onis tuent tout ce qui leur passe sous la main, et dans ton cas...
Il ne finit pas sa phrase. Les Onis avaient systématiquement tué et violé toutes les femmes qu'ils avaient rencontré en chemin lorsqu'ils avaient pris la ville basse, et ils avaient gardé les plus jeunes dans la ville haute. Encore aujourd'hui ils faisaient des jeux pervers avec les filles restantes, des gosses parfois. Il se souvenait : il avait dû assister à une cérémonie un jour , alors qu'il espionnait comme d'habitude. Des cris avaient attiré son attention et, poussé par la curiosité, il était allé voir. Il ferma les yeux un instant, au bord des larmes. Ces petites gamines... Il y en avait quelques qui avaient peut être l'âge de son fils, et puis des adolescentes pleines de vie, qu'il avait connu un jour, qu'il avit croisé au gré des rues... Encore aujourd'hui, il lui arrivait de se lever au milieu de la nuit, couvert de sueur, réveillé par les cris atroces de la souffrance de ces filles. Il rouvrit les yeux, chassant les images de cette scéne horrible de sa tête au prix d'efforts intenses. Il rencontra le regard de sa compagne, et détourna les yeux en effaçant ses larmes d'un revers de bras. C'est le moment que choisit son fils pour se réveiller.

Soudain, mû par une intuition subite, Hacki se dégagea des bras de sa compagne et, en un éclair, sortit et lança un shuriken, qui vint se planter dans un panneau de bois sur lequel était fixé un katana d'une longueur assez importante. Sharua recula sa main d'un geste vif, alors qu'il allait toucher le fil de la lame de ses doigts tremblotants. Hacki souffla.
Sharua, il ne faut pas toucher aux armes.
Le pére comme le fils tremblaient de la tête aux pieds. La mére aussi sans doute. Hacki s'avança d'un pas lourd et reprit son shuriken, puis il prit le katana et se pencha sur son fils. Il lui tendit la garde.
C'est par là que tu dois prendre l'arme, pas par la lame.
L'enfant prit le katana entre ses deux mains potelées et aussitôt le laissa tomber par terre, comme prévu. Son pére ricana.
Eh oui c'est lourd, petit scarabée, mais un jour tu pourras le porter, ne t'inquiétes pas.
Hacki retourna à sa compagne, espérant que le gosse avait compris la leçon, et l'enlaça en lui collant un baiser sonore dans le cou.

Seiji ferma les yeux sous le baiser de Hacki. Elle serra son étreinte sur la tunique de l'homme, comme pour s'empreingnier de son ame. elle posa sa tête sur son épaule, et plongea son regard dans le vide, se remémorant les souvenirs auquel elle devait obtenir des réponses. Elle se desera de Hacki et plongea son regard dans le sien.

"Hacki .. je .. je vais aller me baigner un peu."

Elle lui posa un baiser sur la joue puis lui confia leur fils, avant d'atraper en douce sa tunique de ninja et son sabre. Elle alla se baigner comme promit, puis elle enfila ses vetements, qui lui allait comme autrefois. Elle étair radieuse. Elle dissimula ses shurikens puissortit par une fenetre condamnée, avant de se faufiler sur les toits. Elle ria aux éckats avant de reprendre cette equilibre de félin, puis elle sauta sur un autre toit, et ainsi de suite, avant d'aller regarder le soleil se lever assise sur le toit rond d'une tour.

Hacki haussa les épaules à son départ. Il allait quand même pas l'empêcher de sortir, bien qu'il sput les dangers du dehors et qu'il craignît pour sa compagne. Il resta seul avec son fils désormais immobile, sage comme une image. Le ninja s'assit et invita son fils à s'asseoir sur ses genoux, ce qu'il fit avec un grand sourire et un :
Pa... pa !
Hacki eut un sourire radieux, puis s'adressa à l'enfant avec douceur, bien qu'il doutât de la compréhension du gosse.
Eh ouais... Papa, comme tu dis !
En fait il parlait autant pour lui-même que pour le gosse, mais cela n'empêcha pas ce dernier de lever vers lui des yeux pétillants.
Et toi, petit scarabé, que vas-tu devenir ?
Et à son fils de répondre :
Pa... pa !
Hacki éclata de rire.
Oui, sans doute, mais ce sera dans encore un certain temps !

Seiji se releva, puis songea a la pierre qu'elle avait laissé sans "protection", elle couru comme une folle sur les toits, et se tordit la cheveille avant de glisser sur le toit et d'etre suspendue dans le vide : elle s'était ratrapée de justesse. elle regarda en bas, faiblissant des bras, puis elle s'acrocha au mur, avant de se faufiler dans une chambre, ou les gens dormaient encore. Elle se faufila et sortit dehors, se faisant silencieuse le plus possible puis elle se precipita vers la fenetre condamnée et vers la chambre ou Hacki rigolait avec son fils. Seiji était a moitiée devetue, mais elle ce qui était troublant était surrement combien ses yeux étaient equartillés, elle se tourna directement vers ses sacoches et chercha l'objet, avant de le trouver et de le serrer contre elle. Se rendant compte de sa bétise, elle cacha le diamant puis se tounra vers ses deux hommes, avec un sourire embarrassé.

"Il ... il va falloir manger mon ange ..."

Hacki hocha lentement la tête et déposa son fils par terre.
Tu devrais te revêtir un petit peu. On parlera de ton escapade lorsque Sharua sera endormi...
Il fit monter un monte charge dans la cheminée, sur lequel étaient posés divers condiments fort appétissants. Presque aussitôt le trio se servit abondamment, se rendant compte de la faim qui leur tiraillait le ventre. Un bon morceau de poulet rôti fit l'affaire de trois bouchées de Seiji et Hacki, alors que le petit se régalait d'une soupe de poisson chaude. Ceci fait, ils mangérent des parts d'un excellent fromage de chévre, ainsi qu'un gâteau aux cerises. Enfin, Hacki aménagea un lit de fortune pour son fils, à partir de coussins et de draps, qu'il posa sur le tapis. Tout de suite, l'enfant vint se lover dans cette nouvelle couche et s'endormit sereinement, sans faire semblant, cette fois-ci. Dans le grand lit, Seiji et Hacki se collérent l'un contre l'autre, presque nus, et alors le ninja murmura dans la chevelure de son aimée :
Alors... Si tu me parlais de cette escapade ?

Seiji blottit sa tête contre le cou de Hacki.

"Je .. je me suis baladée sur les toits. J'ai regardé le soleil, quand je me suis souvenue de la façon dont tu m'a "rejoins" a l'époque, et ce que j'étais en train de faire dans le bassin. Et alors j'ai voulu revenir ici, la tête pleine de doutes inquiétants, et j'ai failli tomber d'un toit, je suis entrée dans une chambre, ou un couple dormait paisiblement, ils étaient beaux, figés par le sommeil. Puis je t'ai rejoins ..."
Elle leva la tête et embrassa Hacki.

Hacki ne releva pas. Il n'était jamais retourné au bassin. Il avait oublié. Il se demandait de nouveau ce qu'elle était allée faire là bas. Il repensa à cette rencontre opportune, la premiére fois qu'il avait vu les formes nus de sa compagne d'aujourd'hui, alors qu'il la poursuivait pour des raisons trés différentes d'aujourd'hui. Enfin, aprés une mûre réflexion ponctuée ça et là de souvenirs pour le moins embarrassants pour la plupart, il embrassa la chevelure de sa compagne et lui demanda :
Qu'est ce qui était au fond du bassin ?

Seiji equartilla des yeux puis reussi a formuler :

"Une fortune quelquonque ... comme les autres au fond !"

Elle savait que ce diamant était en fait une partie d'une statue Divine, depuis longtemps volée. Cette pierre valait beaucoup, et Seiji protait sur cet objet une obsession étrange, fanatique.

"Tu sais Hacki, un jour, nous aurons tous ce que nous voudrons."
Elle dit ceci comme un simple "bonjour", sans pensée, puis ferma les yeux et tenta de s'endormir sur Hacki.

Ils se réveillérent le lendemain matin de maniére assez brusque, Sharua rouvant que ses parents avaient trop dormi à son goût. Il commença par tirer petit à petit la couverture du grand lit, puis la fit tomber par terre sous les grognements de deux endormis enlacés.
Mouais... On va se lever, gémit Hacki. Deux minutes, Sharua.
Le gamin tendit l'oreille à la voix endormie de son pére.
Pa... pa !
Il éclata de son rire enfantin alors que les deux adultes s'étiraient avec moults grognements avant de se lever et de s'habiller dans un silence matinal ponctué par les cris d'amusement de l'enfant. Puis ils se rassasiérent d'un fort bon petit déjeuner qui finit de les réveiller. Ainsi paré, Hacki finit par déclarer à sa compagne :
Bon, je dois aller voir à la guilde quelles sont les nouvelles... Obligation de maitre, malheureusement. Bon... Il se pencha sur sur Sharua Tu fais pas de bêtises, hein ? Puis il se releva et embrassa tendrement son aimée. Et toi non plus...

Seiji baissa les yeux et sourit.

"Bonne journée Hacki, ne t'inquiète pas, je vais visiter les lieux, et montrer a Sharua la ou sa maman a toujours veccu."

Elle enfila une robe et ses bottes, puis habilla Sharua simplement, le prit par la main et se faufila dehors, une bourse et une dague en main.

"Ne t'en fais pas, je vais aller la ou les habitants vivent encore, j'ai des achats a faire en plus .."

Sharua regarda Hacki avec un petit sourire, avant de rire aux éclats et de dire :

"'revoir pa .. pa !"

Seiji sourit puis emmena l'enfant vers les quartiers marchands de la ville.

Hacki sourit, puis s'engouffra dans l'autre passage, qui conduisait à la guilde. Il arriva à l'abri des regards, dans une des nombreuses caves de la guilde souterraine. Au loin, il pouvait entendre le bruit des goutelettes qui tombaient avec régularité de stalactites millénaires dans un nappe fréatique inviolée depuis sa création. Autour de lui, il percevait, malgré l'obscurité, les objets que la cave abritait : affaires de contrebande, armes, vins fins... Ces grottes naturelles avaient étés aménagées en un temps record lorsque Hacki avait fondé la guilde avec quelques connaissances. Les ouvriers, défunts à présent, avaient à peine modifié de ci de là les parois, le sol inégal ou encore le plafond voûté.
Le ninja avança prudemment entre les divers objets, se guidant autant par ses sens que par habitude jusqu'à "la grande cathédrale" : une salle immense, non aménagée, mais d'une beauté à couper le souffle. Là, Hacki avait insisté pour que rien ne soit changé ou installé : les structures naturellement sculptées par le temps et la nature étaient les plus belles du monde, même l'écho de son souffle rendait un son cristallin incomparable. Hacki saisit une torche posée dans la cave un peu avant la grande cathédrale, et sortit ses pierres à feu. Il alluma ladite torche et admira une fois de plus la vaste salle. Il resta un moment immobile, autant en contemplation qu'à l'affût de quelque intrus introduit céans. Il ne perçut rien de ce second but. Mais il resta encore quelques minutes à redécouvrir la large voûte, située à une trentaine de métres de hauteur au dessus de lui et perçée et stalactites qui atteignaient parfois la taille de cinq métres. Fins et translucides ou larges et opaques, il existait rien que dans cette grotte une variété de stalactites unique dans la région, voire peut être dans la monde. Ca et là, des cuvettes, appelées "marmites de géants" trouaient le sol, atteignant des proofondeurs records de quatre métres. Des orgues naturels coulaient le long des parois, réfléchissant la lumiére blafarde de la torche en prismes scintillants.
Hacki s'arracha avec peine à son admiration. Il devait rejoindre la guilde, à présent. Il marcha sans trop de hâte tout de même et passa par un autre passage secret, qui le mena enfin dans son bureau officiel. Rien n'avait changé depuis son départ, ou sinon tout changement était rudement bien camouflé. Le ninja éteignit sa torche et s'installa à son bureau, affalé dans son fauteuil et les bottes posée sur le bureau, au bout de ses jambes tendues. Enfin, il appuya sur un bouton situé sous son bureau, qui fit tinter une clochette au dehors. Presque aussitôt, son second se présenta, avec son air peu améne et ses maniéres brusques.
Salut, patron ! De retour ?
Hacki opina du chef.
En effet. Alors, qu'as tu à me rapporter ?
Maötera s'assit dans un petit fauteuil en face du bureau de son chef, et croisa les jambes.
Oh... Pas grand chose : il paraitrait que les nôtres préparent un grande offensive sur la citadelle, dans le but de la reprendre des mains des Onis. Du coup ces saletés ont multiplié les patrouilles.
Il s'arrêta, attendant une question, mais Hacki se tut et l'invita à continuer son rapport.
La kunoichi du nom de Bidraïl a été enlevée par les Onis, on ne sait pas ce qu'elle est devenue. Son corps n'a pas été retrouvé et elle a disparu de la citadelle.
Hacki tiqua :
Dis-moi, Maötera-San, ce n'était pas la kunoichi que nous soupçonnions d'être la source des fuites ?
Maötera acquiesca.
Elle ne nous causera plus de problémes à présent.
Hacki n'en était pas aussi sûr... Une thése compliquée était en train de prendre forme dans son esprit, un complot de grande ampleur... contre lui.
C'est tout ?
Maötera haussa les épaules.
Je pourrai raconter qui j'ai fouetté mais comme cela vous déplait et je le sais...
Hacki soupira.
En effet.
Le second reprit :
Les évenements de second ordre sont là, relatés dans les rapports écrits.
Il donna à son chef une liasse de paperasses qui arracha un nouveau soupir exaspéré au ninja, qui la prit tout de même et congédia son second, avant de se pencher dessus.

Shinji pensa finalement que ce n'était pas une si bonne idée que ça, de partir seul de son côté. Il avait poursuivi le traqueur, mais lorsque celui ci était rentrait dans la grande citadelle, il lui avait fallu trouver une solution. Il avait suivi l'odeur du trio, pour se retrouver dans une chambre agréablement meublée, encore pleine de leurs odeurs.
Bon, va falloir que je les retrouve... Oeil de Nuit, tu sens où ils sont allés?

Le loup tourna sur lui-même, puis lui indiqua deux directions. Laquelle prendre? De toute évidence, c'était Hacki-san qui était visé, mais il répugnait à laisser la jeune femme toute seule...

Non, faut parer au plus pressé..., dit-il pour lui-même en suivant la piste du maître ninja.

Il suivit un passage étrange, pour se retrouver dans une grotte. Il redoutait les pièges prévus pour les intrus et décida donc de laisser le loup ici. Il avança prudemment, jusqu'à ce qu'il entende des voix.

Cependant, de son coté, Seiji se faufilait dans les ruelles, Sharua acroché dans un linge contre sa poitrine. Elle arriva enfin dans les ruelles peuplées d'humains, et, avec un sourire satisfait, elle se promena de stand en stand. Elle regardait, apreciait des yeux, cette activitée la, elle ne l'avait encore jamais faite. Elle acheta des linges, puis s'eternisa devant les bijoux : qu'elle aimait ces joyaux, ces cors et ces argents, mais ce qui attira son oeil fut un superbe pendentif, qu'elle se resigna qu'a dévorer des yeux. Elle se deplaça aussi vers les coins de nourriture, souriait lorsque les passantes complimentait le joli enfant qu'elle avait, puis elle regarda enfin les vetements pour Sharua. Elle acheta une tunique modeste, puis se resigna a rentrer. Elle empreinta une ruelle étroite, quand un homme ivre se dirigea vers elle, louchant sur sa poitrine et ses hanches. Elle refusa qu'il la touche, ce qui lui vala un poing dans la figure, pour seule réponse, elle lui offra une mort lente, bien dificile a cacher a son fils, mais qui lui donna un grand sourire sadique. Elle ne se sentait plus en sécurité, et comprenait pourquoi il était plus simple d'etre une inconnue. Elle se faufila sur les toits et rentra par la fenetre condamnée de chez Hacki.

*Rolalala il m'a pas loupé le bougre !*
Elle se regarda dans un mirroir, touchant son oeil passant du bleu au violet, puis répridmanda une grimace de douleur. Seiji posa son enfant dans son lit, puis tacha de chercher une façon de cacher ça a Hacki ...

Hacki s'était à peine penché sur les documents qu'il eut un frisson. Les poils de sa nuque se hérissérent, lui laissant un mauvaise impression. Il se sentait épié, mais il ne savait pas par qui, ami ou ennemi ? Discrétement, il sortit un shuriken et se mit à le faire tourenr entre ses doigts hors devue car sous le bureau. Pendant ce temps, il lisait les rapports les plus vieux, bien que cela le barbait au plus haut point. Aprés trois minutes de lecture, il releva les yeux. Il ne pouvait pas se concentrer avec cete impression. Il se résolut donc à rentrer chez lui avec quelques de ces papiers pour les étudier en paix. Mais avant cela, il devait découvrir l'espion pour que ce dernier ne le suive pas. Il examina donc son bureau de fond en comble, mais ne vit rien. Aprés quelques minutes de recherche, il se dit qu'il devait être fatigué, tout simplement, mais resta sur ses gardes et se faufila avec un maximum de précautions dans le passage secret, passant d'ombres en ombres et ce avec une dicrétion absolue. C'est alors qu'il tomba sur quelqu'un, dans le passage. Il sortit immédiatement sa dague et la pointa sur l'intrus. Toutefois, dans la pénombre, ses yeux habitués au noir décryptérent les traits de Shinji. Sans baisser sa garde, Hacki cracha :
Toi ? Que fais-tu ici ?

Shinji ne parut pas inquiété plus que ça.

Bonjour, Grand Frère. Je suis venu te prévenir que celui qui te suit est entré dans la citadelle. Je t'ai pisté pour te retrouver, tu as vraiment une tanière magnifique. Oeil de Nuit nous attend un peu plus loin. On rentre?

Il attendait sa réponse calmement, comme si il n'avait pas risqué sa vie quelques secondes plus tôt.

Hacki serra les dents. Il remit son arme au fourreau et observa attentivement Shinji. Décidemment, en voilà un qui avait plus d'un tour dans sa poche...
Bon... Puisque tu m'as trouvé, suis-moi, je suppose que je ne t'apprendrai rien en te montrant mon petit chez moi.
Il se mit en route vers son habitat, réfléchissant déjà à où il allait mettre ce nouvel arrivant. Tout en pensant à cela, il remercia profondément son invité de l'avoir prévenu du danger une nouvelle fois. Oeil de Nuit se joint à eux en chemin, et Hacki se demanda si ce loup n'était que ce qu'il semblait être... Bah, encore une question bête à placer sur le compte de sa méfiance.
Peu aprés, le petit trio arriva à la chambre de Hacki, où Seiji et Sharua les attendait.
Ah ! Mon aimée ! J'améne des invités ! dit il avec un ton ironique.

Shinji bondit immédiatement auprès de Seiji, l'air inquiet.

Qu'est-ce qui t'ais arrivée, Grande Soeur? On t'a attaquée?

Oeil de Nuit s'approcha de Sharua doucement. L'enfant tendis la main et commença à le caresser. Le loup s'allongea devant lui, comme pour le protéger.

Seiji regarda Shinji, puis sourit.

"Non rien de grave, ne t'inquiète pas ! Mais que fais-tu ici Shinji ? "

La femme ninja regarda Sharua et Oeil de Nuit, sans un mot, puis évita de regarder Hacki, comme pour ne pas perdre la confiance de ce dernier.

"Bon et bien nous allons dîner ...."

Shinji regarda la jeune femme et lui répondit:

J'étais venu vous prévenir que le 'suiveur' est dans la citadelle. Grande Soeur, est-ce que tu veux que je rôde un peu pour le retrouver? Puis à Hacki: Est-ce que tu serais rassuré que je cherche un peu?