Une histoire inachevée ... (Terminé) ='D

Hacki hocha la tête.
Bien sûr, mais fais comme tu le sens. Saches également que tu es ici et à la guilde chez toi, aprés les services que tu m'as rendu. Si tu as des problémes, dis que tu fais partie de la guilde et puis on te lâchera, quitte à ce que j'entende parler dasn les rapports.
Puis il se tourna vers Seiji et lui dit, inquiet :
Tu es sûre que tout va bien ? Ca commence mal si tu te fais frapper dés le prmeier jour ici... Encore que je pense que tu as dû faire payer celui qui t'as fait ça !
Il lui fit un clin d'oeil, dispersant tout malaise entre eux deux, puis annonça :
Bon ! Allez à table !
Ce faisant il installa son fils à table avec un baiser sur le front.

Seiji sourit lorsque Hacki lui parla, puis allat s'assoir près de son fils, invitant Shinji a se joindre a eux.

"Ne t'inquiète pas ... c'est la première fois que je sors en public, c'est normal que j'en sors pas indemme, quand a ce gros lourdeau, il doit etre croqué par les rats ..."

Elle indiqua a Hacki de s'assoir juste a coté d'elle, l'embrassant ainsi sur la joue afectueusement.

"Aujourd'hui, j'ai vu beaucoup de belles choses ... et j'ai acheté un nouvel habit a Sharua .. qu'il fasse plus petit garçon de ville ..."
Elle regarda tendrement son fils avant de lui coller son assiette sous le nez et de lui ébouriffer les cheveux.

Hacki eut un sourire et soupira :
Ah ! Ces femmes... Toujours en train de faire les boutiques.
Il s'assit sur une chaise.
Pauvre gosse... Déjà pourri-gâté dés son plus jeune âge.
Il avait dit ça sur le ton de l'ironie, et avec un sourire qui en disait long sur sa bonne humeur. Puis, plus gravement, il annonça :
J'aurai du boulot ce soir, je vais travailler tard. Tous ces rapports...
Il désigna la pile de papiers soigneusement rédigés à l'encre noire.
La kunoichi qui m'espionnais a disparu, aussi...
Il s'arrêta là. Il ne voulait pas parler de ses soupçons encore infondés, de peur d'inquiéter sa compagne et peut être même son fils... ou peut être cnore de s'inquiéter lui même encore plus...

Seiji ne releva pas, ce qui l'embetait était plutot le fait que la kunoichi est été avec Hacki, elle se rendit compte de sa jalousie et se surpris a rougir legerement. Elle avait disparue : tant mieu pour elle.
Ce qui l'inquiètait, en revanche, était la mine de Hacki lorsqu'il dit ces paroles.

"Fais attention a toi Hacki. Et ne te couche pas trop tard non plus ..."

Hacki eut un sourire sadique et répondit sur le même ton que Sharua :
Oui, ma... man !
Sharua éclata de son petit rire enfantin en criant :
Ma... man ! Pa... pa !
Hacki regarda son fils avec tendresse, puis soupira de nouveau.
T'inquiéte pas je me coucherai pas trop tard... De toutes maniéres je suis sûr que trés vite l'attrait de mon lit avec toi dedans l'emportera sur l'attrait de cette foutue paperasse.
Il eut un grand sourire et se mit à servir les plats dans les différentes assiettes de porcelaine ornementées de motifs chinois compliqués. Il se leva même pour aller chercher dasn sa réserve personnelle une bouteille d'hydromel occidental, vieux de quelques années déjà, et qu'il servit avec respect à Seiji et Shinji, avant de se servir lui même. Sharua tendit son verre mais son pére le dissuada trés vite d'un coup d'oeil froid.
Eh ! Commence pas à boire sinon tu seras pire que les pires soûlards comme celui qui a attaqué ta mére, aprés.

Seiji ricanna, puis trempa sa bouche dans le verre, goutant l'alcool. Elle faillit le recracher tellement c'était fort mais se retint

"Pas mauvais du tout !"

Elle sourit, puis s'empressa de manger pour passer les larmes lui montant aux yeux.

"Dis donc Hacki, tu as une tache la, tu manges comme un cochon ! "

Elle sourit, puis pinça l'oreille de l'homme, se moquant gentillement de lui.

"Bon et ou vont dormir nous invités ?"

Hacki se frotta l'oreille, puis se mit à réfléchir.
Je pense que je n'aurais pas de mal à trouver une chambre au sein de la guilde. Je vous y ménerai, Shinji et ton loup, aprés le repas.
Sur ce, il nettoya sa tache -tout en se maudissant de ses maniéres un peu barbare de manger, parfois- et claqua des doigts.
Bien sûr ! Il y a une chambre assez luxueuse, qui est inoccupée... tiens ? Je me demande pourquoi... En tous cas elle est garnie de tout ce qu'il faut pour vivre et, si je me souviens bien, même d'un petit jardin dans un coin. J'espére que ça vous conviendra !
Il se leva.
Souhaitez vous que je vous y méne de suite ?

Shinji le regarda et un frisson parcoura son corps. Il devais sortir, il le savais.

Merci, mais je vais marcher un peu. C'est des connaissances qui n'arrête pas de suivre les gens, dans la rue? On sent leur concentration à des lieues...

Il se leva, se dirigea vers la porte et dis, sans se retourner:

Grande Soeur, je ne sais pas ce que tu as fais cette après-midi, mais évite de sentir le sang quand tu prends Sharua dans tes bras.

Il n'attendit aucune réponse et sortit, son loup sur les talons.

Seiji regarda Shinji partir, en équartillant les yeux. Puis se tournant vers Hacki :

"Mais que ce passe-t-il donc ? Qu'ai-je donc pu bien faire ?"

Elle s'enerva sur elle-même, se leva de table, s'essuya les mains puis foudroilla Sharua du regard, l'enfant, quand a lui, regardait ce regard si dur se poser sur lui, il finit par en pleurer. Seiji s'enerva d'avantage, puis atrapa son sabre, determinée a faire tomber des têtes.

Hacki la rattrappa d'une main ferme sur l'épaule.
Hop hop hop ! Tu ne pars pas !
Il avait prit un ton dur, sans réplique, qu'il n'avait pas pour habitude de prendre avec Seiji, et qu'il ne voulait peut être pas aussi froid.
Ne laisse pas la colére s'emparer de ton coeur. Ce qui est fait est fait, et tu ne dois pas t'en prendre à quiconque, mis à part à cet ivrogne qui, malheureusement, ne dois plus pouvoir avoir beaucoup de remords à présent. De toutes maniéres, ce n'est pas en allant tuer quelqu'un que tu arrangeras les choses. Ce qu'il faut faire, c'est avant tout t'occuper de to nfils, non ?
Sharua pleurait dans un coin, replié sur lui-même. Hacki alla vers lui et le prit dans ses bras. Puis il l'amena ainsi à Seiji à laquelle il tendit son enfant.
Eh bien ? Console le !
Il lui un Sharua quelque peu apaisé dans les bras, et lui posa un baiser sur les lévres.
Je vais m'occuper des rapports.
Sur ces mots, il retourna à son bureau avec sa liasse de papiers.

Seiji regarda Sharua dans ses bras, et maudit les Dieux dans des jurons bien choisis, puis elle s'arreta, ne voulant pas donner une mauvaise éducation a son enfant. Elle le regarda, puis l'enlaça contre son coeur.

"Pardonnes moi ..." Lui chuchotta-t-elle a l'oreille.

Elle le prit avec elle et lui fit la toilette, avant se se laver elle-même, puis elle rangea et lava tout le desordre, avant d'emmener l'enfant dans son lit. Elle s'assit a ses cotés, puis atrapa le livre qu'elle avait acheté la journée même, avant de lui lire l'histoire, racontant les exploits d'une armée entière sur unr grande ville imprenable, ce qui sembla passioner Sharua. Elle prenait un plaisir fou a lire le bouquin, le lisant a voix haute comme pour elle-même, mais jetant un regard affectueux de temps a autres a son fils. Aforce, il s'endormit, elle l'embrassa puis ramena la couverture sur ce corps si frèle.
Elle se releva et se plongea dans son bain encore chaud, méditant sur les faits de la journée, et sur ses erreurs ...

Shinji s'en voulait: il n'aurait pas dû parler aussi durement à Seiji. Mais l'odeur du sang dans la ville l'énervait et sentir cette odeur sur celle qui représantait la douceur à ses yeux l'avait achevé. Il ne voulait pas retourner s'excuser, il n'avait rien à se reprocher.

Il commença à marcher dans les ruelles, cherchant un endroit où il pourrait être tranquille. L'odeur de mort de la cité l'étouffait, mais c'était surtout cette haine et cette peur permanante qui planait qui lui mettais les nerfs à fleur de peau.

Il entendit un bruit derrière lui, suivi d'un juron. Il se retourna vivement, prêt à attaquer. Il se retrouva nez à nez avec une femme assez jeune, légèrement ivre, qui semblait s'interesser à lui.

Bonjour, mon beau jeune homme... Voudrais-tu venir me réchauffer, j'ai tellement froid...

Son ignorance des désirs charnels lui épargna la vie: elle venait de dégainer un ninja-tô et de tenter de lui trancher la gorge. Il recula vivement et mit la main sur la garde de son arme. La femme sourit:

J'ai couchait avec lui, je me suis enfui et je voulais juste des informations... Mais apparement, tu ne me dira rien, n'est-ce pas? Tant pis, je tuerai l'autre catin, puis je lui trancherai la gorge, pour me venger de ce que j'ai dû faire avec lui...

Shinji savait de qui elle parlait, mais ne compris pas tout ce qu'elle voulait dire. Il dégaina d'un coup, à une vitesse fulgurante. La lame s'enfonça profondément dans le corps de la femme, qui s'effondra en lâchant son arme et en pleurant. Shinji ne put s'empêcher de s'approcher.

Quelle idiote j'ai été... Je suis tombée amoureuse de lui, mais il m'a trahie... Mon maître sait où il se trouve désormais, mais ce n'est pas moi qui lui aie dit...

Elle rendit son dernier souffle dans les bras du jeune homme qui découvrit pour la première fois les ravages de l'amour. Il se décida à rentrer, autant parce qu'il s'était calmé que pour les questions qu'allaient devoir subir Hacki.

Shinji rentra sans un bruit dans la maison. Personne ne se trouvait dans le salon. Il soupira, content de ne pas avoir à s'expliquer sur son attitude. Oeil de Nuit se faufila à ses côtés, s'approcha de la chambre de Seiji et se mit à frotter la porte, suffisamment fort pour qu'une personne réveillée l'entende.

Mais arrête, chuchota Shinji. Tu vas réveiller Sharua...

Le loup se retouna et lui jeta un regard de reproche: il avait compris pourquoi Shinji ne voulais pas voir Seiji. Les remords commençaient à tirailler le jeune homme. Il s'assit, ne sachant s'il espérait voir la jeune femme ou s'il préférais qu'elle ne sorte pas de sa chambre.

Seiji les aveit entendu entrer, dans ce calm si intense, tout bruit était perceptible. Elle se faufila, atrapa son sabre, et ses shurikens, puis se glissa contre le mur a coté de la porte, les shurikens en mains, elle ouvrit la porte et lança une shurikens qui vint se ficher dans l'épaule du jeune homme, tandis qu'elle brandit son sabre devant elle, avant de s'apercevoir de l'identité de l'intru. Elle recula et étouffa un juron.

"Shinji, tu pourrais annoncer quand tu rentres."

Elle était froide, comme sa Nature a l'origine. Elle s'aprocha de lui, et lui retira le shuriken de l'épaule.

"Viens donc soigner ça ...."

Elle ouvrit la porte de sa chambre et chercha l'alcool ainsi que les bandages, avant de soigner Shinji, sans un mot.

Il s'en voulait: après les reproches qu'il lui avit faits, elle risquait de s'en vouloir de l'avoir blessé. Il aurait pu l'arrêter, mais les troubles qui l'assaillaient l'avaient déconcentrés.

Il s'assis en face de la jeune femme, enleva sa tunique et commença à s'expliquer:

Je suis désolé pour tout à l'heure... Sentir cette odeur sur toi m'a choqué. J'ai l'impression de ne plus te reconnaître. Tu es le seul repère que j'ai ici, ça me fait... peur. Je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit, à toi ou à Sharua. Je ne sais pas, j'ai l'impression d'ignorer quelque chose sur toi et tu es la seule famille qu'il me reste, même si toi, tu ne le vois pas comme ça...

Il leva un regard désespéré vers Seiji, ne sachant comment exprimer ce qu'il ressentait.

Seiji regarda Shinji dans les yeux, puis dit très franchement :

"Shinji ... j'ai veccu la majorité de ma vie dans cette ville. Je ... je suis Ninja, j'ai assassiné des gens toute ma vie, et j'ai toujours été solitaire. Je n'ai jamais aimé personne, jusqu'au jour ou sont arrivés les Onis ... et Hacki, et les autres ... nous avons reussis a sortir de la ville, et je suis partie loin, au Nord. J'ai veccu trois ans a materner un enfant. Mais ma vie a moi, c'est de tuer. Des enfants come Sharua j'en ai déja tués, et ça ne m'a jamais atteint, aujourd'hui encore je pourrais le faire, presque sans remords. J'ig,ore ce que nous veulent ces personnes, mais une chose est certaine, qu'il arrive quoi que ce soit a mon enfant, et je les tuent tous, un par un, même jusqu'au bout du monde."

Elle dit ces dernières paroles en serrant le bandage.

"Je suis désolée de ne pas être une fille bien Shinji, j'ai toujours eu du sang sur moi, apart pendant 3 années de suite."

Elle le fixa, puis ramena son regard sur son fils, dans un soupir.

Shinji la fixa d'un air étrange. Il pensais comprendre ce qu'elle voulait dire. Il ne voulait qu'une précision de plus:

Aimes-tu ça? De tuer? J'ai tué une femme tout à l'heure, qui en voulait à Grand Frère.Elle est morte en pleurant. C'est la première fois que ça m'arrive. D'habitude, je n'ai aucun remord à tuer ceux qui était venu te fai...

Il s'arrêta, se rendant compte qu'il en avait trop dit. Il voulut néanmoins la réponse à sa question.

Est-ce que tu aime tuer? Dis le moi, Grande Soeur...

C'est alors que Hacki sortit du passage secret. Avec un oeil suspicieux, il regarda Shinji, se demandant ce qu'il venait de dire à Seiji. Toutefois il n'en dit rien.
Eh bien ? Toujours pas couchés, vous deux ? Vosu devriez suivre l'exmple de Sharua... En voilà un qui a le sens des réalités, au moins !
Il eut un grand sourire complice et espéra que par cette manoeuvre l'atmosphére s'était une peu détendue. Il s'approcha de son aimée, l'embrassa sur la joue et se trouna vers Shinji.
Tu veux que je t'accompagne à ta chambre, maintenant, Shinji-San ? Tu me raconteras comment tu trouves mon... "royaume".
Avec un sourire engageant, le ninja invita son invité et son loup à le suivre.

Celui-ci conduisait avec aisance son invité à travers de nombreux tunnels et passages secrets délabrés. Ils arrivérent trés vite à une chambre aménagée et bien meublée, plus richement que celle de Hacki sans doute.
Et voici, Shinji, ta chambre. Considére la comme tienne à présent, tu peux donc y faire ce que tu veux.
Il alluma des torches sur les murs et continua :
Juste des petits détails, Shinji-San : interdiction formelle de parler des passages secrets, de la guilde, de moi, en clair de tout ce dont les gesn ne doivent rien connaitre, ou sinon tu en répondras devant moi et, ami ou pas, je serai intraitable, compris ?
Il prit un air dur, trés dur, et laissa Shinji seul dans sa chambre, repartant avec un :
Bonne nuit, Shinji-San.
Il retourna à sa propre chambre, et y trouva Seiji, qui l'attendait. Il se déshabilla et se coucha prés de sa compagne. Il caressa doucement ses formes en murmurant :
Alors, qu'est ce qu'il t'a dit ? Tu paraissais pas trés fraîche quand je suis rentré tout à l'heure...
Il l'enlaça et lui colla un baiser dans le cou en attente de la réponse.

Seiji sentit le corps chaud de Hacki se glisser contre elle, et ferma les yeux lorsque ses levres embrassèrent son cou. Un frisson lui parcoura tous le corps a ce contact.

"Il ... il m'a dit qu'il sentait que je lui cachais quelque chose .. que le fait de sentir le sang le troublait beaucoup, c'est pourquoi je lui st dis ce que jai toujours été : une assassine."

Elle ne se retourna pas, mais prit la main de son compagnon et l'emmena sur sa taille pour la coller contre sa poitrine, raprochant d'avantage l'étreinte de l'homme sur la jeune femme.

Hacki caressa doucement Seiji, l'embrassa plusieurs fois, puis eut un sourire dans la nuit.
Tu voulais que Sharua ait un ami ? Et pourquoi pas une petite soeur ?
Il la serra un peu plus fort contre lui et l'embrassa de nouveau. Entre deux baisers, il lui souffla encore :
Tu en veux combien, au fait ?
Il la fit taire d'une nouvelle embrassade avant même qu'elle ne pense à répondre, et rabbattit les couvertures sur leurs deux corps étroitement enlacés...

Après leur gros calin (lol), Seiji posa sa tête dans le creu du cou de Hacki, puis passa sa main dans les cheveux de ce dernier.

"Une petite soeur hein .. tu es drole toi, c'est pas toi qui les portes les enfants !"

Elle rit, puis posa un baiser sur la joue de Hacki.

"J'aimerai que Sharua soit ninja, Hacki ..."
Elle dit cela avec une touche de peur dans la voix.