Une histoire inachevée ... (Terminé) ='D

Hacki ouvrit des grands yeux et sa main se fit plus dure sur l'épaule de Seiji qu'il caressait.
Pour qu'il vive la même existence que nous ? Je ne sais pas si c'est une bonne idée... Toutefois si tu le souhaites... Oh, et pusi nous verrons ce que lui voudra faire, ensuite on avisera.
Il réfléchit encore dans le silence pesant suivant cette déclaration.
Il est vrai qu'il faudrait quelqu'un pour reprendre la barre de la guilde lorsque je ne serai plus là, mais c'est encore loin ça...
Il embrassa une fois de plus Seiji, se nourrissant de l'amour de sa compagne comme une plante de l'eau de pluie. Alors, il lui dit :
Seiji, je t'aime...

Seiji sourit, heureuse.

"Moi aussi, je t'aime mon Hacki."
Elle ferma les yeux, puis les rouvrit en regardant l'enfant endormit.

"Et puis Sharua .. n'a que 3 ans ... tu as raison, il fera ce qu'il voudras, mais c'est risuqé, il pourrait tout reveler, par accident ..."

Hacki soupira.
Tu te poses trop de questions, Seiji...
Il l'enlaça et embrassa ses cheveux soyeux.
Bon... Maintenant dodo, ma chérie : tu m'as... fatigué !
Il émit un petit rire rauque et desserra son étreinte à mesure qu'il sentait Morphée l'emporter. C'est avec l'image de son fils ninja qu'il s'endormit, plein d'appréhensions...

Au milieu de la nuit, Hacki se réveilla en sursaut. Il avait cru entendre un bruit. Le bruit typique de quelqu'un qui ne veut surtout pas faire de bruit. Hacki se figea et retint sa respiration. Fermant les yeux, se concentrant sur tout ce que son ouïe pouvait percevoir, il entendit un "top" régulier. Les battements d'un coeur. Il posa sa main sur la poitrine de Seiji. Non, les battements affolés n'étaient pas ceux de sa compagne. Son fils ? Impossible de se déplacer pour aller voir sans se faire remarquer par un éventuel espion. Hacki se résolut à attendre, tous sens aux aguets, que l'intrus se déplace. Il relâcha sa respiration, expirant profondément en faisant passer ça pour une événement onirique. Sa vue s'habituant à la pénombre lui indiqua un mouvement plus que suspect. Quelqu'un était ici, dans sa chambre, et allait bientôt connaitre sa douleur.
Sortant d'un geste apparemment naturel trois shurikens de sous son traversin, il les lança à la vitesse de l'éclair tout en roulant sur le côté du lit, sur le tapis. L'individu cria de surprise plus que de douleur, car les shurikens ne l'avaient pas atteint à des endroits trop graves.
Toutefois, peut être eut il préféré mourir de suite lorsqu'il se retrouva avec un katana luisant devant lui. Hacki, la sueur perlant sur son front, balança en un souffle :
Un trés bon katana... C'est un ami qui me l'a offert en mourant...
Il passa à l'attaque. Un coup haut fur paré avec un minimum de dextérité, mais le coup de pied qui accompagna le coup de katana atteint avec aisance les parties génitales de l'espion, qui se plia. Le combat se termina alors trés vite, d'un bon coup de katana qui trancha net le cou du pauvre homme. Le ninja regarda sa lame avec respect.
En voilà une lame qu'elle est bonne ! Je devrais t'utiliser plus souvent...

[hrp]Dans la peau du katana, Seiryu (on me dit si je me trompe...)[/hrp]

Une sourire passa dans l'esprit de Hacki. Il entendit la voix qu'il reconnut malgré les années:

Bien sûr que je suis efficace, dit la voix de Seiryu dans son esprit. Et tu risque d'avoir besoin de moi, si tu veux protéger ton fils et ta femme. Je t'apprendrai tout ce que je sais, mais on vera ça plus tard. L'homme-loup que t'as ramené n'a pas l'air d'aller très bien, et j'ai peur qu'il s'en prenne à Seiji, Hacki-chan... Fais ce que tu veux...

[hrp] Tu ne te trompes pas je me suis dit qu'il était temps de la faire réapparaitre pour ta plus grande joie ^^ [/hrp]
Hacki répondit mentalement.
Je pense que je me débrouillerai trés bien même sans toi, mais merci quand même pour tes conseils... Je verrai Shinji -l'homme au loup- demain, pour régler nos comptes mais j'éspére qu'il ne fera pas trop le difficile...[/u]

Seiji avait le sommeil agité, elle se ébatait dans ses cauchemars, ce qui faisait perler des gouttes de sueur le long de son corps. Soudain, elle equartilla les yeux, et enfonça ses mains dans le traversin, avant de se retourner et de chercher Hacki des yeux, pour le trouver, immobile, le sabre au clair, dans la pénombre .
"Ha .. Hacki ? Que fais-tu donc ?"

Hacki se tourna calmement vers elle, et lui dit simplement :
Ne t'inquiéte pas, ma chérie, rendors toi, je veille...
Il nettoya le sabre sur un bout d'étoffe moelleuse de premiére qualité, et le remit à sa place, en bonne position sur le mur. Puis il regarda la lame d'un oeil circonspect, réfléchissant à s'il voulait avoir une bonne lame ET la voix de ce type dans sa tête, ou avoir une lame un peu moins efficace mais SANS voix dans sa tête...
Question à creuser, fit il à voix haute.
Ceci dit, il rentra dans les couvertures et se lova tout contre Seiji, la serrant dans se bras d'un geste protecteur.

Shinji avait fini par se calmer, le goût du sang de sa victime dans la bouche. Il s'était endormi à même le sol, baignat dans son propre sang, de longues blessures rouges sur le torse et les bras. Oeil de Nuit se lova contre lui, veillant sur ses rêves.

[hrp]Pour Seiryu, je parlerai pas souvent, t'inquiète... ^^ [/hrp]

Le reste de la nuit fut plutot calme, ainsi, tous eurent l'occasion de dormi.

Seiji se reveilla a l'aube, elle regarda Hacki derrière elle et sourit, puis retira le bras de l'homme de sa taille et se glissa doucement hors du lit. Elle regarda son fils dormir, et descida de le laisser dormir avec son père, le temps d'un lever de soleil. Elle enfila ses bottes et sa petite robe fine, puis e faufila dehors, sur le toit, afin de s'y assoir. un coin de la ville était en feu, c'était la que les Onis siègaient. Elle soupira, puis regarda a l'Est, le soleil se levait doucement, plongeant la plaine dans une luminosité nouvelle, de couleur rouge et orangée. Seiji ferma les yeux et laissa le soleil lui beigner le visage de ses rayons. Elle sourit, puis regarda autour d'elle. Elle était nostalgique et insatisfaite, elle prit une grande respiration puis se glissa par la fenetre. Elle alla voir Sharua et le reveilla doucement, l'enfant ne broncha pas et ne dit rien, les yeux grands ouverts, elle l'habilla puis lui donna de quoi se nourrir. Elle alla ensuite vers sa garde robe et enfila sa tunique de ninja. Elle jeta un regard a Hacki, qui devait surrement entendre les bruits qu'elle faisait, mais qu'importe, elle continua, dissimula ses shurikens et atrapa son sabre. Elle sourit quand elle l'eu en main, puis le renguaina. Elle atrapa ses affaires, sans trop s'encombrer, puis son fils, qu'elle serra contre elle, l'embrassant tendrement.

"Nous y allons Sharua .."
L'enfant ne comprit pas, mais elle l'emmena, desertant l'endroit, ne jetant pas un dernier regard a Hacki, puis elle sauta de toit en toit, afin d'arriver a l'est de la ville, elle chercha quelque chose sous un toit, et ne tarda pas a le trouver : c'était son ancienne "habitation". Elle s'y aventura, chercha une quelquonque trace d'intrusion, mais ne trouva rien, l'endroit était resté tel quel depuis sa dezrnière venue, 3 ans auparevant. Elle fit du ménage, ne s'occupant maintenant que de son fils et d'elle-même.

"Retourner dans un passé ... je prend mon ancienne vie .."
Elle regarda Sharua et termina en souriant :
"Enfin presque !"

Juste aprés que Seiji fut sortie, Hacki ouvrit les yeux.
Bon... Voyons vois où elle va avec mon fils...
Il enfila rapidement sa tunique de ninja, et prit la piste de sa compagne, indécelable pour tout autre que lui tant elle était douée. En fait, c'était plus la piste de Sharua qu'il suivait plutôt que celle de Seiji... Cell-ci le mena sur les toits, faiblement éclairés par la timide lumiére du soleil levant rougeâtre. Toutefois, aprés cinq minutes sur ce terrain, il perdit la piste. Hacki pesta avec véhémence.
Et merde !
Il jeta un regard alentours, et revint sur ses pas. Il vérifia à plusieurs reprises sa piste, mais ne parvint pas à aller plus loin sans douter. Il pesta de plus belle et repartit pour son habitat discrétement. Seji reviendrai le voir quand elle en aura besoin, aprés tout : il la respectait en bon compagnon qu'il était. Ce qui l'embêtait plus, c'était qu'elle se soit permis de prendre leur enfant avec elle.
Pourvu qu'elle revienne vite... murmura t'il alors qu'il rentrait dans la guilde par un chemin conventionnel.

Une voix dit doucement -froidement ?- derriére elle :
Tu as oublié quelque chose ?
C'était Hacki, qui était revenu chercher la lame de Seiryu pour... "l'essayer". Il était accoudé à côté du passage secret, à un meuble d'un âge avancé. Imperturbable, il continua :
Je ne pensais pas ça de toi... Je suis déçu.
Il la regarda encore, une petite moue triste sur le visage.
Tu ne m'as pas dit au revoir, tu ne m'as pas dit où tu allais, tu as emporté Sharua... Ca fait beaucoup non ?
Il n'attendit même pas la réponse.
Il va falloir que tu m'expliques tout ça, pour peu que tu aies un peu de temps, hein ?
Il s'assit et fixa sa compagne avec ardeur.

Seiji regarda Hacki, soutenant son regard, puis ramena son attention sur ses recherches.

"J'ai pas le temps de discuter avec toi Hacki. Et j'estime ne rien avoir a te dire."

Elle chercha puis tomba enfin sur l'objet qu'elle cherchait, elle le dissimula dans son corsage, puis se retourna.

"Mais bon, je ne t'ai pas dis aurevoir car tu dormais ... Et puis la ou je vais ne te regardes pas, quand a Sharua, c'est mon fils."

Elle fixa Hacki, la main sur la garde de son sabre.

"Hacki laisses moi partir, je .. se serait dommage de devoir te tuer."

Elle ramena son autre main sur son visage, essuyant une larme inaperçue, puis s'avança vers la fenetre.

Hacki hocha la tête pensivement.
Je ne compte pas t'empêcher de partir, tu sais, tu peux faire ta vie tout en sachant à quel point je t'aime toutefois...
Il y eut un petit moment de silence pesant, puis Hacki termina :
J'estime avoir mon mot à dire quant Sharua : c'est autant mon fils que le tien, et je crois qu'il a autant besoin d'un pére que d'une mére, c'est à dire autant de moi que de toi, donc...
Il laissa cette conclusion en suspens, Seiji saurait où il voulait en venir. Il indiqua la sortie sans plus attendre.
Eh bien ? Tu peux sortir je ne te retiendrai pas, je n'en ai pa le droit, mais n'oublie pas mon fils...
Sur ce , il prit le katana de Seiryu pendu au mur et le mit à sa ceinture, puis il regarda une derniére fois sa bien aimée.

Seiji fut étonnée de la réaction de Hacki, la dernière fois qu'elle s'était echappée ainsi, elle avait du tuer son compagnon. Elle fixa Hacki.

"Tu sais Hacki, je vais te ramener Sharua, et tu éduquera ton fils tout seul."

Elle baissa les yeux.

"Moi aussi je t'aime Hacki, même si c'est dur a croire, un jour tu comprendra ma réaction."

Elle soupira, puis sauta sur le toit, se fichant de voir si Hacki saurait ou elle allait. Ele rentra dans sa cachette, y prit son fils, le fixa droit dans les yeux, puis le prit contre elle et l'emmena chez Hacki. Elle rentra dans la chambre, posa Sharua et l'embrassa fort, puis elle se dirigea vers Hacki, et resta a quelques centimetres de lui, le fixant.

"Tu en prendra soin Hacki ..."

Elle voulu l'embrasser, mais s'abstein, baissant les yeux et se retournant vers la fenetre.

Shinji entra dans la pièce et sentit immédiatement l'atmosphère lourde qui y pesait. Il était plein de sang, mais s'en fichait, seul comptait Seiji se préparant à sortir par la fenêtre.

Où... Où vas-tu?, demanda-t-il d'un air inquiet. Et où est Sharua? Il lui est arrivé quelque chose?, finit-il, au bord de la panique.

hrp : Sharua est dans la pièce


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Seiji regarda Shinji.
"Je m'en vais, inutile de savoir ou."
Elle embrassa fougeusement Hacki puis sauta par la fenetre, se glissant contre le mur et atterissant sur le sol, enfin, elle se precipita dans les petites ruelles.

Hacki prit son fils dans ses bras et ne prit même pas la peine de regarder par où allait Seiji, c'était son choix, aprés tout... Il se retourna vers Shinji.
Ne t'inquiéte pas, elle sait se débrouiller, Shinji-San.
Il posa son fils par terre. Ce dernier le regarda avec un regard interrogateur. Hacki lui rendit ce regard et éclata de rire.
Mouais... Maintenant que je doit prendre soin de oti, je crois que j'ai plus beaucoup le choix !
Il repensait à l'idée de Seiji de faire vivre Sharua dans son monde, celui de l'ombre et du meurtre, quitte à en faire un ninja, lui aussi...

Seiji était assez mélancolique, mais qu'importe, elle était seule a présent. Elle se dissimula sous un toit dans une ruelle finissant en cul-de-sac, et sorti ce diamant qui faisait son admiration. Cette pierre a six facettes était d'une telle beautée qu'elle ne pouvait se résoudre a l'échanger contre une somme, elle alla donc vers son étroit local et la cacha sous une latte de bois du sol.
Elle se sentit soulagée de ne plus voir cette merveille, et alla se promener, voler dans les maisons, comme dans le temps qu'elle estimait "bon". La dernière trouvaille fut dans une modeste maison, ou elle vola une bourse des propriétaires, surrement des économies de longue date. Elle la renversa sur le lit afin de faire le compte, lorsque la porte fut défonçée a coup de pieds, et qu'une bande d'Onis entrèrent dans la chambre ; Seiji deguaina son sabre, en garde, mais elle fut bientot encerclée par les occupants. La ninja se jeta sur l'un deux et lui entailla la gorge, quand elle fut paralysée d'abord de la main, pouis du bras, et enfin de tout le coté droit, son corps ne réagissant plus, elle regarda furtivement autour d'elle, prenant son sabre dans l'autre main, mais cela était peine perdue, elle reçu un coup dans la tête et perdit connaissance.

Seiji se reveilla, les bruits qui l'entouraient étaient, en majorités, des gémissements et un tembourinnement incessant, cela venait peut être de ses oreilles, elles bourdonnaient. Elle ouvrit un oeil, car elle n'arrivait pas a ouvrir l'autre, et se rendit compte que la luminositée de l'enbdroit était très faible, et de couleur sang, elle regarda mieu autour d'elle, et étouffa un cri en voyant l'horreur de l'endroit ou elle se trouvait : du sang coulait, quand il n'était pas déja sec sur les murs perceptibles, quand au sol, il était jonché de cadavres ou de personnes mourantes, attachées par des chaines au coup ; les plafond était tellement haut, qu'avec les tenebres qui reignaient dans l'endroit, il était impossible de le dicerné, cependant, des chaines et des cages y pendaient. Seiji regarda ces cages, elles étaient ocupées pour la plupart, par des femmes. La ninja, de son bras valide, toucha l'endroit ou elle était, et reussi a percevoir les bareaux de sa cage, ainsi que les deux chaines qui joingnaient ses poignets a ses chevilles, il n'y avait qu'une seule chose qui lui restait : son habit, plus ou moins intact.

*cet endroit est l'espece de prison de ces .. batard d'Onis ...*
Elle agripa le barreaux retenant sa tête pour pouvoir se relever, et regarda cette main mutilée, elle avait du subir un traitement assez dur, mais son état comateux lui avait epargné les douleurs. Elle s'adossa aux barreaux, ne pouvant pas beaucoup bouger a cause de ses chaines.

*mais quels monstres .. comment vais-je sortir d'ici, je ne vais pas finir comme ces femmes ..*
On entra dans la salle et une cage descendit au sol, la femme étant examinée par les detenteurs, ils prononcèrent quelques mots imperceptibles aux oreilles de la ninja, puis ils l'emmenèrent, la trainant comme une marchandise. Deux autres femmes furent ainsi demennagées, quand vint le tour de Seiji. la Chaine se frotta contre la cage, et lke mécanisme fit descendre cette dernière. Seiji avait tellement mal au crane qu'elle avait du mal a ouvrir les yeux, si bien que lorsque l'on ouvrit sa cage pour l'emmener, ils durent la trainer au sol.

Ils l'emmenèrent dans une salle très éclairée, ce qui éblouie la jeune femme, fermant d'avantage les yeux. Ils l'attachèrent au mur, liberant ses chevilles de ses poignets, pour les atacher ensembles, cette position rapella la façon dont avait été ataché des religieux de l'Occident. Deux onis s'occupaint de regarder ses blessures, ses cicatrices, ses quelquonques bijoux, afin de les retirer, ainsi, ils lui prirent son pendentif, elle poussa un grognement, malgrès ce bourdonnement aux oreilles incessant, et cela lui valu une claque dans la figure ; une silhouette entourée de plusieurs d'autres s'aprocha d'elle. il dit, d'une voix plutot humaine :

"Regardes-moi, kunaichi."

Seiji, pouvant a peine bouger, ne s'executa pas, c'est pourquoi l'individu lui atrapa la tête d'une main et la tourna vers lui, examiunant les traits de ce visage.

"Je t'ai dit de me regarder."

Seiji ouvrit son oeil valide, puis tira un sourire euphorique. L'homme ordonna a ses second de lui faire avaler quelque chose, qui, pratiquement immediatement, lui redonna plus conscience et force. Seiji regarda en fronçant les sourcil la silouette de son interlocuteur, il était assez grand, plutot humain, elle ne le voyait qu'a contre-jour, mais cela ne l'empecha pas de discerner les deux petites cornes qu'il possedait sur la tête. L'homme sourit et dit clairement, après avoir vu le pendentif qu'ils avaient trouvé sur elle :

"Incroyable .. tu es encore vivante, et j'ai reussi a t'avoir dans mes filets, je t'ai toujours dis que tu n'étais pas si douée, Seiji."

A^rès avoir entendu son prénom prononçé, elle esailla de mieu regarder l'homme qui lui parlait, et c'est avec une grimace qu'elle cracha entre ses dents : "Zunikai ..."
L'homme sourit d'avantage.
"Tu te soiuviens donc de moi .. j'en suis flatté, heureuse de me revoir ?
- tu as changé ... je ... je t'avais tué ...
- Et non Seiji, tu ne m'a pas tué, tu as encore fait une erreur, il fallait le verifier, plutot que de t'enfuir a nouveau .. Mais maintenant, tu es a ma merci, qu'est-ce que tu en dis hein ma Seiji ?"
Seiji essaya de trouver un mot, mais, au mieu de cela, elle lui cracha a la figure, avec un sourire plutot euphorique. En réponse, le dénommé Zunikai lui donna un coup de poing dans la figure et ordonna a ses hommes de la torturer comme il se doit.
Au Nord de la ville, occupée par les Onis, Seiji fut torturée et ramenée dans sa cage, encore plus faible et amochée qu'auparevent.

Hacki était à présent affalé dans son fauteuil, à l'ombre de son bureau, son enfant sur ses genoux, en train de jouer avec une vieille dague inofensive que son pére lui avait offert pour s'occuper. Ce dernier était en train de regarder réveusement le plafond de pierre naturelle, en sifflotant un petit air enjoué. Sa porte s'ouvrit brusquement.Hacki se redressa avec une telle promptitude que Sharua dût s'aggriper avec force à sa tenue, tant et si bien qu'il en lâcha la dague, qui rtetomba avec un bruit sourd sur le sol de granit. C'était Maötera. Hacki rangea le shuriken qu'il avait sorti furtivement et demanda :
Eh bien ? Tu ne toques même plus à la porte, Maötera-San ?
Maötera blêmit.
Désolé, Hacki...
L'intéressé l'interrogea sans attendre :
Qu'y a t'il ?
Maötera hocha la tête doucement, regrdant Sharua avec un mépris non dissimulé.
Qui c'est ?
Hacki pencha sa tête sur le côté, et prit un air inquisiteur.
Tiens donc, c'est toi qui poses les questions maintenant ?
Maötera s'empourpra de plus belle. Hacki eut un sourire conciliant.
Qui il est ne te regarde pas. Maintenant, parle !
Maötera se remit au garde à vous.
Les Onis... Ils font des rafles...
Hacki opina du chef.
C'est pas nouveau...
Maötera eut un petit mouvement de tête désinvolte.
Ce ne sont pas les rafles habituelles : on dirait qu'ils cherchent quelqu'un. Toutes les kunoichis qui n'ont pas déjà disparu crévent de peur de se faire prendre...
Hacki tiqua.
Ils ne prennent que les femmes ?
Maötera hocha la tête.
Oui. Et ils tuent les hommes. Ils emménent les femmes à leur quartier général du secteur de l'Auberge du Dragon Doré.
En une seconde, Hacki fut debout, Sharua dans les bras.
Je vais voir ce qu'il se trame de suite !
Maötera eut un regard presque suppliant, et prit le ton qui allait avec.
Chef...
Hacki l'interrompit.
De suite, j'ai dit ! Et seul !
Il lui tendit Sharua.
Tu va le garder tout le temps que je ne serais pas là. Ta vie dépend de la sienne à présent, sache le...
Maötera était d'une pâleur de mort.
Moi ?
Hacki opina de nouveau du chef.
Oui, toi !
Sur ce il partit, katana en main et shurikens en bottes..

Hacki avançait d'un pas résolu, le regard implacable, le long des rues désolées, en direction de l'auberge du Dragon Doré. Il grommelait des imprécations fort grossiéres à l'intention des Onis, leur promettant tout bas mille morts toutes plus horribles les unes que les autres. Il tourna à un coin de rue et tomba nez à nez avec... une toute petite fille de l'âge de Sharua, à l'air perdu, qui se heurta à sa jambe et tomba à la renverse avec un cri de terreur. Hacki la rattrappa par le bras alors qu'elle se relevait et la fixa intensément. La petite fille se mit à sangloter. Hacki, le coeur brisé par cette petite chose désolée, si bien qu'il faillit en plueurer lui aussi et la lâcher. Il tint bon.
Attend, petite, je te veux pas de mal, je suis pas un Oni...
La petite fille le regarda avec des gra,ds yeux et renifla. Hacki continua d'une voix douce :
Tu as échappé aux Onis, c'est bien.
La petite fille laissa échapper un sanglot.
Ma... man...
Hacki n'eut pas besoin de plus pour comprendre ce qui était arrivé à sa mére. Emportée, avec toutes les autres... Hacki la lâcha peu à peu et, comme elle ne fuyait pas, il la lâcha complétement et lui demanda :
Qu'est ce que tu as vu ?
La petite fille se recroquevilla sur elle même. Hacki s'assir à côté d'elle, totue rage envolée. La petite commença :
Ils ont pris maman... et papa est tombé dans de la peinture rouge. Je me suis cachée... J'ai vu les grands bonshommes noirs à cornes prendre toutes celles comme maman... ils étaient plein. Et il y avait plein de peinture rouge...
Hacki se mit le poing dans la bouche pour ne pas pleurer devant ce discours. Imperturbable, la petite fille continua :
Il y avait plein de gens comme maman, et elles ne bougeaient plus. Les grands monstres les transportaient dans des sacs ou sur leur dos. Je suis restée cachée. J'ai vu ma meilleure amie. Ils lui ont fait quelque chose. Elle a hurlé. Elle a pleuré, et aprés elle était comme papa.
Hacki renifla et essuya une larme sur sa joue d'un revers de manche.
Et aprés ?
La petite fille le regarda dans les yeux, des yeux rougis par les pleurs.
Ils sont partis, j'ai demandé à papa de se relever, il dormait. J'ai essayé de le réveiller mais il devait être trop fatigué, alors je suis sortie. Il y a plein de gens comme papa. Et plus personne comme maman.
Hacki ne put se retenir, se leva et la prit dans ses bras. Il lui colla une bise sonore sur la joue.
Tu t'appeles comment ?
La fille lui répondit :
Jerya. Mais mes parents m'appelent soleil, car ils disent que je suis le soleil de leur vie.
Hacki hocha doucement la tête.
Tu sais par où ils sont allés, les hommes avec des cornes ?
Jerya opina vivement du chef et proposa :
Tu veux que je te montre ?
Le ninja la posa par terre et la suivit jusqu'à une petite citadelle, une espéce de poste avancé, créé hâtivement, mais pour longtemps. Il souffla et imagina déjà comment infiltrer ce complexe militaire Oni...

Pendant ce temps, les cadavres s'entassaient dans la prison Onis. Seiji s'enfonçait dans le sommeil quand le mécanisme de sa cage s'enclencha. Les onis, plus humains que ceux qu'elle avait pu tué ou voir autrefois l'examinèrent, puis la trainèren,t dans la même salle que la femme enceinte.
Seiji ouvrit legerement les yeux pour regarder l'endroit : il était aussi lugubre que le précedent, mais le sang au sol ne provenait pas des cadavres. Les cages en l'air était occupées par des femmes. Les Onis la placèrent dans sa nouvelle cage et la montèrent. Une voix féminine l'interpella, elle ouvrit un peu plus les yeux pour voir la femme qui lui parlait.

"Psss la nouvelle par ici !"
Seiji regarda et répondit d'une voixtrès faible, ayant du mal a sortir des mots de sa gorge seche et brulée par le manque de salive :
"Où .. sommes-nous .. ?
- Et bien mon amie, nous sommes dans une espece de maternitée .. ils mettent la toutes les femmes engrosses."
Seiji comprit pourquoi on l'avait épargnée, et l'idée d'attendre un enfant lui tira une larme qui lui brula la joue. Elle ferma les yeux et pensa a Hacki.