Le Bar du Migdar.

Od'ion se réveilla, sa tête lui faisant un mal de chien. Il se releva, pris de vertiges. Il arriva a se tenir debout et regarda où il se trouvait. Il était toujours à Uru, mais en hauteur. A en juger par les constructions en bas, il se trouvait sur le toit de l'Ancien Palais. Qui l'avait amené ici?
Une présence derrière lui. Il mit la main sur un de ses fourreaux... et ne trouva pas son épée. Il se figea. Où étaient-elles?

Tes armes sont ici Od'ion.

Il se retourna. Un homme se tenait debout, habillé d'un pantalon et d'une chemise grise. Les épées et le pistolet d'Od'ion trônaient à ses pieds. Ce dernier regarda l'étrange homme. Il se dégageait quelque chose d'inhabituel chez lui, une aura familière et pourant étrangère. Il s'avança.

Qui êtes-vous? Et que me voulez-vous?

L'homme sourit.

-Droit au but, j'aime ça. Mon nom importe peu. Tu l'as sans doute compris, je ne suis pas un humain, mais je ne crois pas que tu sache ce que je suis.
-Vous êtes un ange.
-Impressionant. Comment l'as-tu compris?
-J'ai croisé l'une d'entre vous, je reconnu la même aura vous entourant, bien qu'elle diffère de la sienne.
-Tu es plus sensible à nos manifestations que je ne l'aurai cru. Ce n'est pas plus mal, ça pourra nous être utile. Tu as rencontré l'une d'entre nous dis-tu? Qui ça?
-Qu'est-ce que vous me voulez?

L'ange le regarda droit dans les yeux. Il n'était pas comme Kiara. Quelque chose de profond, de puissant et d'impressionnant sommeillait en lui. Qui qu'il fut, il n'était pas comme les autres anges.

-J'ai besoin de ton aide Od'ion.
-Comment savez-vous comment je m'appelle?
-Cela fait un bout de temps que je te suis. A vrai dire, je te suis depuis que tu es devenu le Gardien de l'Ecriture. Les D'nis te font confiance, ils t'ont confiés des secrets qu'aucun autre n'a eu. Tu en sais plus sur nous, et sur eux que n'importe quel Humain ou Oiseau du Désert. Tu es sans doute le seul à pouvoir comprendre ce qui se passe vraiment.
-Je crois que presque tout le monde a compris que le Jugement Dernier arrive. Ils ne sont pas idiots.
-Mais savent-ils qu'il n y'a pas deux camps opposés mais quatre?

Od'ion resta perplexe. Quatre camps? Il y avait le camp de Dieu, celui des Déchus, des Démons... mais le dernier? Il regarda l'ange. Il faisait partie de ce quatrième camp, mais quel était-il? Soudain ses yeux s'équarquillèrent.

-Les Perdus...
-Exact, je fais bien partie des Perdus, ceux qui ont perdus la foi en Dieu sans renoncer à leur statut d'Ange, contrairement aux Déchus qui se sont coupés de leur passé, arrachant leurs auréoles.
-Qu'est-ce que vous voulez de moi?
-Je te l'ai dit, ton aide. Nosu en avons assez de Dieu, tout comme toi. Il a décidé de tuer les habitants d'Uru sais-tu seulement pourquoi?
-Non.
-Parce que vous menacez sons pouvoir?
-Nous? Comment?
-En reconstuisant la civilsation D'ni, vous retrouvez leurs connaissances, des connaissances qui remettent en question le pouvroi de Dieu. Il ne pouvait laisser cela faire, alors il a décidé de vous éliminer. Toi en particulier tu représentes une trop gradne menace pour lui.
-Moi? De quoi a-t'il peur?
-Que tu n'apprennes l'Ecriture. Il n'y a que lui qui a le droit de créer des Mondes. Toute autre personne la pouvant hormis lui doti êter éliminé. Il ne peut y avori qu'un seul Créateur.
-Génial, je vais avoir tous les anges du Paradis sur le dos maintenant?
-Oui, mais ça peut nous aider.
-Ah oui? Comment?
-Bientôt les portes de l'age de la Création s'ouvriront poru laisser passer ses anges. C'est ntoer chance de rentrer dedans.
-Tu veux que l'on aille dans l'âge de Dieu? Pourquoi?
-Le tuer bien sûr!

Od'ion n'en revenait pas. Tuer Dieu! Cet Ange voulait éliminer le Seigneur de l'Univers. Comment?

-Tu as l'air perplexe.
-Tu as l'intention de tuer Dieu? Vraiment?
-Oui, sa tyrannie n'a que trop durée. Une fois éliminé, la paix reviendra, je te le promets.
-Ben voyons. Et qui prendra sa place?
-On s'occupera de cela plus tard, pour l'instant es-tu avec moi ou non?

Od'ion réfléchissait. On lui demandait son aider pour tuer l'être le plus puissant de l'Univers. Il ne voyait pas comment y arriver.
Il regarda en bas. Les assassins de Dieu les avaient repérés, mais ils n'avaient aucun moyen de les rejoindre. Ils avaient massacré des femmes, des enfants, des innocents, juste parce qu'il se pouvait qu'ils remettent en question le statut de Dieu, chose qui, si elle se faisait, n'aurait eu lieu que dans des siècles. Il secoua la tête. Quel genre de Dieu est-ce donc? Pourquoi s'arrêtrait-il là? Qui dit que la prochaine fois il n'élimerait pas des humains juste parce qu'ils ont pensés une seconde qu'il n'existait pas? Décidé il se tourna vers l'ange.

-Très bien, j'accepte., bien que je ne sache aps comment je pourrais t'aider.
-C'est simple, il te faut aller chercher une arme qui nous sera utile pour vaincre Dieu. Je ne peux la prendre, aucun ange ne le peux. Aussi est-ce pour cela que j'ai besoin de toi.
-D'accord, j'ai saisis. Où se trouve cette arme?

L'ange sourit.

Il l'écouta avec attention, en prenant soin de ne pas l'interrompre. Il souria légèrement regardant le sol puis se dirigea alors vers le bord de la falaise. Il regarda un moment le paysage, ses yeux scruttant avec attention le paysage. Il laissa échapper un rire étouffé avant de dire :

"Alors... je dois mourir pour tuer Dieu?..."

Il regarda Kiara puis lui dit en souriant :

"C'est amusant..."

Il sortit son épée d'un geste lent la placeant à côté de lui en l'enfonceant dans le sol profondement. Il regarda ensuite le vide, une larme coulant le long de sa joue...

*Je pleure?...*

Il souria à nouveau, un sourire montrant un visage plein de tristesse, son sang semblait perturbé, était-ce un nouveux changement? Il avait le choix... rester avec Nao ou mourir pour tuer son créateur?... C'était amusant... Il tenait entre ses mains le destin de beaucoup de vies... Il se retourna vers Kiara et dit alors tout en déployant ses ailes :

"Alors nous ne nous reverrons probablement pas Kiara... Je dois prévenir Nao... J'aimerais que tu prenne soin d'elle... une fois tout ceci finit... j'espère que cet acte pourra me pardonner ce que je t'ai fais jadis..."

Il souria légèrement puis se laisse tomber dans le vide déployant ses longues ailes. Il reprit peu à peu de l'altitude frolant le sol de justesse. Il se dirigea ensuite vers la dernière position de Nao. Une fois arrivé il se posa puis replia ses ailes. Il la chercha du regard mais ne la vit pas. Il marcha alors en essayant de la trouver, il espérait qu'elle n'était pas en danger...

La jeune femme ouvrit les yeux mais ne vit rien. Tout était noir. Elle sentait qu'elle était alongée sur le sol, mais elle ignorait où. Elle sentait le vent sur son corps nu. Doucement elle se releva. Elle regarda en l'air et comprit pourquoi elle ne voyait rien. Il faisait nuit, elle voyait les étoiles dans le ciel. Ses yeux commencèrent à s'habituer à l'obscurité. Elle se trouvait au centre d'un cratère, comme si elle se trouvait pile là où quelque chose s'était écrasée. Peut-être était-ce elle qui l'avait crée. En ce cas, pourquoi n'avait elle pas mal. Elle s'inspecta et remarqua qu'elle ne portait aucune marque sur sa peau nue. Elle ne portait aucune vêtement. Elle tenta de se remémoré ce qui c'était passé.
Aldebaran. L'Horloge, l'eau, l'objet qui l'appelait... l'objet!
Ael'di regarda sa main. Elle le tenait sans s'en rendre compte. Il était curieusement léger pour sa taille. C'était un marteau en métal, gravé de signes étranges. Elle les regarda. Des runes. C'était un marteau viking. Mais ce qui intriguait le plus la jeune femme, c'était lefait qu'elle puisse les comprendre. Elle lut le mot gravé sur les cotés du marteau.

Mjolnir.... On dirait un nom. Dommage qu'Od'ion ne soit pas là, il saurait sans doute ce que c'est.

Od'ion! Elle regarda autour d'elle. Où était-il? Cela faisait des heures qu'il aurait du être là. Il avait du lui arriver quelque chose. La jeune femme sentit la panique l'envahir. Elle se força à se calmer.

*Calmes-toi! S'il lui était arrivé un malheur tu le saurais d'accord? Relax, il va bien!*

Mais où était-il? Ael'di secoua la tête, se forçant à la chasser de ses pensées. Il fallait penser à autre chose. Des vêtements. Elle vit une lueur au loin. Elle avança jusqu'à elle. Une maison. Elle regarda par la fenêtre. Personne. Elle entra. Pas un bruit. Etrange. Elle inspecta toute la maison. Il n'y avait personne. La jeune femme en profita pour fouiller dans les armoires et prit des vêtements qui lui allait. Elle ressortit de la maison et regarda au loin, là où se trouvait Aldebran.

*Et maintenant?*

Le marteau dans sa main brilla. Ael'di le regarda sans comprendre. Sans crier garde le marteau se dressa et s'envola, l'emportant avec lui. Elle n'était pas inquiète. Le marteau ne tirait pas, et elle ne risquait pas de le lâcher. Aussi curieux que cela puisse paraître, elle avait l'impression que le marteau était une extention d'elle-même. Elle volait, filant droit vers une destination inconnue.

Raviel fût assez surpris par l'apparition soudaine de Nao. Il ne bougea pas lorsque celle-ci sauta dans ses bras. Il la serra tendrement contre lui puis se recula un peu afin de la contempler. Il dit alors en souriant d'un air plutôt triste :

"Je suis désolé Nao mais je ne pourrais pas continuer avec toi... Kiara me l'a annoncée, si je veux pouvoir tuer Dieu et en finir je dois mourir..."

Il lui prit la main tout en la fixant puis continua :

"Je veux cependant t'offrir quelque chose avant de te quitter... Nao je sais dorénavant une chose, c'est que je t'aime mais je me dois d'accomplir ma destinée, ainsi est fait notre monde à nous les anges... Pour rendre cela plus vivable pour toi je voudrais te rendre l'apparence que tu avais d'antan, te rendre ton humanité. Avec de la chance tu m'oubliera grâçe aux effets secondaires et tu pourra vivre une nouvelle aventure avec un autre que moi un peu plus... humain... Ne m'en veut pas Nao, c'est la décision la plus dur que je n'ai jamais eu à prendre... J'emporterais ton souvenir dans ma tombe... Accepte tu ce cadeau?"

Il attendit sa réponse, son bras s'illuminant déjà, ses cellules travaillant afin de produire l'énergie nécessaire pour lui rendre forme humaine...

Raviel fût agréablement surpri par le baiser qu'il venait de recevoir de celle qu'il aimait. Il la serra tendrement contre lui suite à cela, l'écoutant lui murmurer une phrase semblable à un adieu à l'oreille. Il souria légèrement laissant couler une larme. Il apposa ensuite sa main sur la tête de Nao puis libéra lentement l'énergie de son bras en elle. Elle s'endormit dans ses bras, ses cellules déjà agitées par cette perturbation. Beaucoup d'entre elles subirent une modification spectaculaire, redessinant peu à peu l'ADN de la jeune demoiselle. Le processus avait fonctionné. Elle retrouvait peu à peu forme humaine. Raviel fut surpris de voir à quel point elle pouvait être belle sous sa forme d'antan. Il souria tout en passant le dos de sa main sur sa joue. Il la prit alors dans ses bras afin de s'envoler. Il la déposerait chez un ami de longue date que Kiara connaissait elle aussi, étant un ange son ami pourrait prendre soin d'elle et lui éviter le pire. Il arriva chez l'ami en question qui était apparement absent. Il déposa délicatement Nao qui avait maintenant reprit totalement forme humaine. Il souria légèrement puis alla à la porte. Il alla s'asseoir sur l'herbe pour contempler le paysage, il profitait de ses derniers moments de vie, et cette pause lui permettrait de récupérer l'énergie qu'il avait du fournir pour faire son cadeau à Nao. Il s'allongea sur l'herbe tout en fixant le ciel... Les oiseaux, les nuages, le soleil, l'herbe, l'amour de sa vie... Voilà l'héritage qu'il laissait alors que lui s'appretait à vivre le tournant de sa vie.

*Aucune victoire sans sacrifice... c'est ce que mon Supérieur ne cessait de répéter...*

Louis se tortillais dans tous les sens, il était en plein "rêve", jusqu'a entendre de nouveau cette voix, qui disait Siegnar... Lorsqu'il se réveilla en sursaut, en entendant des bruits... Il se leva d'un bond et sortit, son épée dans la main, comme guidé par elle... Lorsqu'il vit Ael'di.
"Nan... Mais c'est... Ael'di!!!! T'est pas morte?!"

(Hrp : Conan, soit gentil, la prochaine fois fait pas apparaitre mes persos où tu le veux, j'ai peut-être d'autres projets pour eux!)

Ael'di volait au-dessus du littoral lorsque le marteau la fit atterrir près d'une tente. Que faisait-elle là? Elle regarda la tente et vit un mouvement à l'intérieur. Soudain un garçon armé d'une épée, jaillit de la tente et bondit sur elle. Elle brandit son marteau poru se protéger lorsque le garçon s'arrêta. Elle le regarda. C'était Louis. Elle le prit dans ses bras.

"Louis! Non comme tu peux le voir je ne suis pas morte, bien que je l'ai cru un moment."

Elle se dégagea. Son marteau bougeait doucement, voulant l'emmener ailleurs. Apparement c'était juste une escale pour chercher Louis.

"Ecoute Louis, est-ce que tu peux te refaire pousser des ailes? Mon marteau veut m'emmener quelque part et je ne crois pas pouvoir te porter à bout de bras pendant tout le trajet."

Le marteau se releva et remmena Ael'di dans les airs. Elle regarda en bas, espérant que Louis pourrait la suivre. Le marteau fila comme une flèche, droit vers la cité d'Amatsu.

[HRP : Okay, okay]
Aussitot dit, aussitot fait, Louis avait ses ailes fantomatiques dans le dos, mais autre chose aussi... Ses cheveux. Ils devinrent blanc/gris. Il suivit donc son épée et/ou Ael'di et son marteau.
"On va où?" Lanca-t-il. "Je crois que c'est Amatasu ou Prontera, non? Et aussi... C'est quoi ce marteau? Les runes dessus... On dirait celles qui sont sur les miennes... Et au fait, pendant que j'y pense..."
Louis regarda rapidement son épée, à l'endroit qu'il n'arrivait pas à lire, lorsque...
"Siegnar! C'est l'épée de Siegnar! J'en étais sûr!"

Louis attéris quelques minutes après Ael'di. Il la voyait combattre des ninjas, avec Od'ion. il pris son épée et alla la rejoindre, tailladant un 1er ninja qu'il avait réussi à surprendre en restant discret. Il continua à se battre avec deux autres ninja à la fois, lorsqu'ils furent projetés dans les airs, 2 mètres plus loin.
*Hein? C'est moi qui ai fait ca? Mais...*
Juste à temps, il esquiva deux shurikens lancés en direction de sa gorge. Puis il se lanca sur ce ninja, épée droit devant, mais il esquiva. Alors il sauta sur lui, lui transperçant la jambe.
"Rampe. Tu as de la chance d'être encore en vie."
Louis avait décidé de le laisser vivre.

Louis continuait de se battre, le cerisier maintenant quasiment consumé, lorsqu'il rejoignit Ael'di et Od'ion. Il voyait les ninjas affluer, de plus en plus nombreux.
"Si vous voulez, je pourrais... Essayer de vous porter en volant pour passer au dessus d'eux, non? Au pire, je prends un de vous deux et l'ange prendra l'autre, non?"
Pendant ce temps, son épée continuait de briller, d'un blanc éclatant, lorsqu'il la brandit sur un de ses adversaires : Un rayon le transperça, ainsi que les trois autres derrière, tandis que d'autres arrivaient de tous les cotés, armés comme pas deux.
"Vite, vraiment, ils sont de plus en plus nombreux et je sais pas si je pourrais tenir!"

Raviel pût reconnaître le voix de Nao provenir de son dos. Il tourna légèrement la tête laissant apparaître un mince sourire. Il laissa planner un moment de silence, ne sachant vraiment quoi répondre. Il dit alors d'un ton calme et triste :

"Oui, nous nous connaissons mais cela n'a pas grande importance Nao."

Il regarda à nouveau le paysage et après un court moment se leva. Il la regarda une dernière fois, une larme coulant le long de sa joue. Il déploya ses ailes puis dit alors :

"Prend soin de toi Nao, je ne pense pas que nous nous reverrons. Je ne t'oublirai pas..."

Il décolla alors puis fila haut dans le ciel. Il dépassa les nuages et bientôt il serait à même de voir suffisament ce qu'il cherchait. Il pouvait voir le moindre endroit de ses yeux angéliques, discernant sans peine ses amis de ses ennemis. Il soupira légèrement puis ferma les yeux lentement. Une énergie noire s'échappa alors de lui, s'étirant peu à peu. Les nuages s'épaissirent, puis adoptèrent une couleur rouge sang et se mirent à pleuvoir, une pluie semblable à des larmes, tombant à verse et recouvrant peu à peu les villes de Dieu. Il croisa les mains et se mit alors à chanter d'un thym clair et fort, cette chanson était l'antythèse de celle de Dieu. Elle anonceait destruction et mort, une tristesse d'une ampleur infini... Les villes se virent alors déstabilisées petit à petit, les éléments se déchaînaient sur ces villes, emportant avec rage les bâtiments, toutes ces beautés emportées dans un tourbillon de mort et de haine. Après un court moment, les villes n'étaient plus que ruines, un silence profond et pesant reposé sur elles. Raviel stoppa alors l'incantation. Le ciel retrouvant sa teinte habituel, les pluies cessèrent et toute l'énergie libérait s'envola... Raviel sentit une grande faiblesse surgir en lui. Il se dirigea alors vers le sol, il atterissa en silence d'un pas léger puis chuta, à genoux le visage face contre terre. Il cracha un peu de sang mélangé avec sa salive. Un léger sourire au bout des lèvres. Une lumière apparut alors non loin de lui. Des anges apparurent face à Raviel. L'un d'eux était vêtu d'une armure dorée. Il regarda Raviel et dit d'un air haigneux :

"Tu as osé détruire les symboles de Dieu. Nous sommes ici pour te conduire face à lui et te juger pour tes crimes. Suis nous Razhiel bien qu'à ce jour tu ne sois plus que l'ombre de ce que tu étais... Tes crimes ne seront pas inpunis..."

Raviel leva les yeux vers les anges puis se releva. Il observa en silence l'assemblée réunit pour le juger. Il s'avancea alors d'un pas lent vers les anges tout en laissant apparaître des flammes noires autour de son corps. Il dit alors d'un ton sombre et froid :

"Bien. Je veux que Dieu vienne de lui même, je veux qu'il vienne ici et maintenant!"

L'ange le regarde en silence pendant un court moment. Il ricanna légèrement et dégaigna son épée, elle était d'un blanc pur. Il la pointa vers Raviel et dit alors :

"Tu pense vraiment pouvoir forcer Dieu à venir sur cet Age? Tu es complètement fou Razhiel... Et pour cette folie, tu vas mourir ici même."

"Allons. Trêve de bavardage. Ammenez vous..."

Les anges foncèrent alors vers lui. Raviel leva son bras en direction d'eux puis ferma les yeux. Il récita quelques mots du livre des enfers libérant ainsi des jets de flammes noirs vers les anges. Deux des anges furent touchés et désintégrés sur le champ, les quatres autres foncèrent sur lui et libérèrent une grèle de coup dans un balai mortuaire. Raviel esquiva avec légèreté les coups qui lui étaient portés, il profita d'un coup manqué d'un des anges pour le frapper au bras, celui ci se brisant sous la force du déchu. L'épée qu'il tenait échappa un instant à son emprise, Raviel la saisissa alors d'un geste rapide afin de donner un coup d'estoc à l'ange qui tomba mort un peu plus loin. Il esquiva ensuite un coup porté à sa gorge tout en transpercant le flanc droit de l'ange, son épée restant figée dans celui-ci. Il se tourna alors vers le dernier ange mais trop tard. Sa lame s'enfoncea dans son flanc gauche, le soulevant du sol par la force de l'impact. Il attrapa alors l'ange à la gorge puis libéra une énorme vague d'énergie projetant l'ennemi au sol. Raviel chuta par la suite lourdement au sol. Il se releva tout en enlevant l'épée de son flanc, il regarda alors l'ange qui se relevait lui aussi. Raviel utilisa alors ses dernières forces pour foncer sur l'ange, le traversant, disloquant l'être sous la puissance même de son âme. Il chuta au sol à la limite de la mort, son énergie l'abandonant. Il sombrait déjà dans un lourd sommeil, lorsqu'il pût apercevoir une forme dans la lumière au loin. Il n'en revenait pas... Dieu... Il était venu... Il s'avenceait vers Raviel d'un pas lent et lourd, une lumière l'entourant, une longue lance dans sa main. Il dit alors d'une voix qui semblait résonner :

"Ainsi tu m'as trahi Razhiel, ta mort ne réparera pas l'affront que tu m'as fait, mais au moins celle-ci apaisera ma divine colère."

"Divine colère? Tu n'as rien de Divin Dieu... tu n'es qu'un monstre, Hadès est mille fois plus bon que toi..." laissa échapper Raviel

Dieu frappa alors d'un coup de pied l'ange déchu au ventre l'envoyeant valser à plusieurs mètres de sa position. Il avait le regard emplit de haine. Il leva lentement sa lance tout en s'approchant de Raviel dans la ferme intention de mettre fin à cette comédie...