Les appartements de Cynthair (pv avec Nao)

[Hrp : Suite du post La lune de Sang : premier Précepte]

Après une marche plus ou moins longue Cynthair arriva finalement chez lui. Il ouvrit la porte d'un geste lent puis poussa la porte légèrement, celle-ci laissant échapper un bruit strident tandis qu'elle s'ouvrait. Il enleva son long manteau noir qu'il accrocha à son Porte-Manteaux puis il se dirigea vers son salon. Là il s'asseya face à sa cheminée afin de faire le "vide" dans son esprit mais aussi pour se repasser les évènements de la journée, s'assurant de n'avoir rien oublié.

Après quoi il alla se servir un verre de vin rouge, d'un rouge couleur sang, verre dans lequel il déposa justement quelques gouttes de sang d'une des poches à sang qu'il avait prit à l'hôpital. Il alla ensuite s'asseoir à nouveau tout en allumant au préalable un petit feu, la lueur de celui-ci se projettant dans la pièce et éclairant les traits de l'homme... Ses yeux scruttaient en silence la flamme qui vacillait, luttant pour survivre.

Alors qu'il gouttait à cet instant de paix un bruit se fit entendre au dehors. Il resta silencieux essayant de mieux distinguer le bruit. Mais plus aucun son ne filtré... Il souria légèrement se doutant de quelque chose mais ne fit rien, attendant que le visiteur face son apparition...

La présence se rapprocha de plus en plus mais pas une seule onde d'hostilité ne venait d'elle. Il souria alors reconnaissant au rythme du coeur qui était à sa porte. Il ouvrit la porte d'un mouvement lent, là il pût vérifier ses suppositions bien que cela n'ai pas été nécessaire. Il souria légèrement puis s'inclina tout en disant d'un ton humble :

"Bonsoir Dame Elisabeth, heureux de vous revoir de si bonne heure. Je vous en prie, donnez vous la peine de rentrer."

Elle entra alors tandis qu'il fermait la porte. Il la suivit en direction du salon puis une fois arrivé il lui dit d'une voix calme :

"Bien je vous en prie faîtes comme chez vous. Vous voulez peut être quelque chose à boire?"

Il l'observa en silence, son charme était vraiment impressionant, tant de beauté et de froideur à la fois, une étrange sensation parcourut le corps de Cynthair. Etait-ce de l'envie? ou une jubilation quelconque? Peu importe, il n'avait pas à s'en préoccuper. Il l'observa en silence d'un oeil scrutateur, relevant quelques caractéristiques. Elle semblait avoir couru étant donné son poux anormalement élevé bien qu'elle essayée de le cacher. Sans doute une affaire urgente et privée.

Cynthair souria face à la requête de la jeune femme. Il réflechissa un instant puis lui dit d'un ton calme :

"Hum. J'ai peut être ce qu'il vous faut."

Il alla au bar puis s'abaissa afin d'ouvrir un petit coffre, celui-ci vérouillé par une combinaison connue de lui seul. Il en sortit alors une petite bouteille. Celle-ci contenait un sang rare et excellent, réputé pour être d'un goût sans comparaison. Il ne le sortait que lors des grandes occasions, mais ce soir était une soirée spécial, et il ne recevait que rarement de la visite, surtout de si jolie damoiselle.

C'était le sang d'un ancien dirigeant Romain qui avait était le compagnon de la femme du fils du créateur de leur ordre. Lui même convertit par cette femme. A ce jour il est mort, tué lors de son règne par un groupe d'anarchiste aujourd'hui disparut. On ne sait que très peu de chose relatant ce passage de l'histoire de leur ordre.

Il en versa dans deux verres finement ouvragés, tout deux sortient de la collection personnelle de Cynthair, ils appartenaient au passé, d'il y a plus de 307ans environ, du moins selon ses souvenirs. Il les avait achetés à une connaissance qu'il avait dû tuer un jour suite à un conflit.

Il les ammena alors au salon, il en donna un à Elisabeth puis alla s'asseoir face à elle. Il dit alors tout en levant son verre :

"A vous Elisabeth..."

Il porta le verre à ses lèvres pour en boire une gorgée, un sourire se dessina sur ses lèvres, ce sang était exquis... Il observa en silence Elisabeth, attendant son point de vue sur le vin.

Elle renifla discrètement son verre, avec ça, elle ne saurait de toute évidence rien sur sa source. Ce sang était bien trop âgé.

Elle goûta tout de même, et fut agréablement surprise, puis elle mis un court instant, sa main sur sa bouche de stupeur, et le retira aussitôt, comme si de rien n'était.

*Cela faisait si longtemps que je n'avais pas bu de sang humain...Je n'ai jamais goûter quelque chose de semblable. Il ne faut pas que je replonge.*

"Il est excellent, en effet. Je constate que vous avez les papilles raffinées."

Elle reposa son verre entamé de moitiée, elle préférait ne pas y retoucher, elle aurait simplement voulu un indice de sa source, en vain, il faudrait qu'elle retente.

Elle souria quelques instant puis plongea son regard dans celui du maitre de maison.
"Auriez vous quelque chose d'autre d'aussi intéressant à me faire partager ?"

Ses yeux s'enflammèrent les quelques instants où elle fixait intensément Cynthair, sans que personne ne s'en rendent compte, elle s'était penchée vers lui, rapprochant son visage du sien.

[hrp : MWAHAHAHAHAHAahahahaha...]

Il souria légèrement faisant apparaître ses dents aiguisées, lorsqu'elle approcha son visage il fit de même, ses lèvres étaient presque en contact avec celles d'Elisabeth. Il lui murmura alors d'une voix enjoleuse :

"Sachez ma chère Elisabeth que je ne partage jamais, je donne et je prend. Voilà tout."

Il recula son visage puis se leva lentement. Il se dirigea ensuite vers la porte, là il saisissa son manteau qu'il enfila. Puis il lui dit d'un ton calme et amusé :

"Bien je pense qu'il est temps de sortir. Je vais vous guider à ma source, vous trouverez tout le sang dont vous avez besoin."

Suivit de près par Elisabeth il sortit, refermant la porte derrière lui. Il marcha alors d'un pas lent dans la rue, ses yeux observant avec attention les alentours. Après une petite marche il s'arrêta net. Il regarda alors Elisabeth et dit tout en désignant l'hôpital d'un de ses doigts :

"Nous y voilà..."

Il souria légèrement et continua toujours dans le même thym de voix :

"Comme vous pouvez le voir, je ne chasse pas, je me nourris simplement là où le sang humain est abondant. Chasser est un exercice barbare, les seules personnes qui pourraient mourir de ma main ne sont autre que les vampires, ceux de ma race qui ne savent pas où est leur place."

Il observa Elisabeth en silence puis se tourna lentement vers elle avant de lui demander :

"Satisfaite?"

Elisabeth eue un moment d'arrêt devant l'hôpital, d'abord de la surprise, puis du respect, elle n'avais plus rien contre lui.

Un réel léger sourir se dessina sur ses lèvres, puis elle lui jeta un dernier regard furtif et sincère :

"Bien, je suis en effet satisfaite. Merci encore pour cette agréable soirée..."

Elle fit demie tour doucement, en marchant cette fois, elle n'était pas pressée de faire disparaitre le batiment saint de sa vision.

"Nous nous reverrons peut être, qui sais..."

Puis elle rabaissa son chapeau. Elle aurait pu s'entendre avec ce vampire. Elle n'en avait encore jamais rencontré de tel, jamais vu un seul vampire qui pouvait penser comme elle. La jeune vampire se sentit un instant moins seule.

"Je l'espère..."

Murmura-t-il, un léger sourire au coin des lèvres. Il la regarda s'éloigner, bizarrement il ressentit une sensation étrange, il posa la main sur son coeur afin de distinguer ce que cela pouvait bien être. Il resta ainsi quelques instants puis en relevant la tête il lacha dans un murmure :

"De... la peine?..."

Il soupira légèrement puis regarda le ciel. Il décida d'utiliser le don qu'il avait obtenu de par son âge, chose que peu de vampires possèdent. Il déploya deux longues ailes noires d'un mouvement sec, celles-ci d'un simple mouvement l'élevère haut dans le ciel. Il observa les alentours puis disparut d'un grand coup d'aile dans les nuages sombres de la nuit.

Alors qu'il volait haut dans le ciel il aperçut de ses yeux Elisabeth. Il sortit de son manteau un objet qu'il laissa tomber sur elle, ajustant avec précision le temps de chûte et la distance qu'elle allait parcourir avant de voir l'objet en question.

L'objet en question se posa face à elle, descendant lentement. Elle s'arrêta pour observer l'objet en question qui n'était autre qu'une rose en papier, parfumée d'une odeur exotique, assez rare, mais fort agréable. Ceci était une preuve d'attachement, il revenait à elle d'en comprendre ou non la signification.

Mélancolique, elle repartit donc à l'aventure, elle pensait se reposer cette nuit, histoire de mieux reprendre et d'être en forme pour faire face au second vampire.

Cela était agréable de penser que de bons vampires existaient. Alors qu'elle se surprenait à penser à lui, une rose se posa en douceure à ses pieds, par surprise, elle m'y la main sur sa poche arrière, là où se trouvait le poignard. Mais elle le retira aussitôt.

*Quel réflexe idiot...Mais...On dirait..*

Une rose, une jolie rose gracieusement offerte du ciel, faite de papier et de liquide parfumé.

Délicatement, elle la pris entre ses doigts pour l'approcher de son nez et mieux sentir l'odeure exotique de celle ci.

Elle leva la tête au ciel, et cru apercevoir une ombre filer.

"Serais-ce..."

On ne voyait guère son visage dans une telle obscuritée, mais elle sentait que ses joues chauffaient légèrement, trahissant ses émotions.

*Hm. Je sens que mon séjour dans cette ville va être agréable.*