Le Vampire

Un étrange être,
Que peut-il être ?,
Maigre et pâle,
Comme une étoile
Il reste immobile
En cette nuit d'avril.
Sur ce balcon
Il n'a aucun frisson,
Bien qu'il fasse froid
Il reste là.
Qu'attend t-il
Du haut de cette ville ?

Soudain passe un clochard,
L'être n'est plus à son perchoir.
L'homme saoûl cuve son vin
Prés d'une fosse à purin. (^^)
L'être l'accoste,
Aussi maléfique que Faust.
Il l'attrape au colet
L'homme ne peut s'échapper.
L'être s'approche tendrement dirons-nous,
Et lui baise le cou.
Du sang coule de ce baiser,
Le clochard est en train d'agoniser.
L'être le lache au bout d'un moment
De sa bouche, il essuie le sang
Puis il s'en alla.
Quant au pochard il creva