Le Fruit Muscat De l'Arbe des Connaissances

Prologue

D'un feuillage d'or, au tronc épais et massif, cette arbre était le plus beau du monde alors que sous lui, dans le mélange de ses racines ce dressait dans le sens inverse de la gravité,
un autre arbre. Lui ne possédait aucun feuillage et ses branches à nues semblaient faite
de pierre noire au fissure couleur sang. Une sorte de lave coulait de plusieurs entaille sur son tronc et la chaleur qui s'en dégageait était insupportable.
L'arbre de Vie et l'arbre de Mort.
Une perle en fusion se détacha de la coulée, et sur la terre de cendre noire se déposa.
De l'arbre étincelant un fruit défendu, la pomme au reflet argenté , tomba à côté
de la pierre , et roulant près d'elle se colla tout près. La lave alors se fendit en deux
et s'empressa d'absorber sa conjointe, celle-ci ne fit aucune résistance et elle même se pressa contre l'autre dans une étreinte.
Bientôt ils ne firent plus qu'un, apparut alors le corps d'une jeune fille d'un âge sortant de l'adolescence. De long cheveux de jaie, une taille fine et les proportions d'une femme, elle ouvrit ses beaux yeux au couleur grenat puis regarda autour d'elle.
Sur la cendre tout était de feux et de sang, un vaste horizon brumeux et incertain.
La créature leva les yeux, et vit dans le ciel un élan de clarté absolu. Bondissant sur ses pieds elle s'en approcha et si près qu'elle fut, elle s'en brûla les doigts.
Tombant comme une pomme , la jeune fille ferma les yeux et s'endormit.

Chapitre I : La demoiselle dans la rue

-"Quelle chaleur ! On est en automne et il fait aussi chaud qu'en été ,c'est insupportable !"
Huriel fit brailler sa chemise déjà pas mal ouverte en regardant par la fenêtre, la cour de son lycée. Le soleil au zénith, il était à peu près 13 heure et la pause déjeuné allait bientôt finir. Le jeune homme était dans la force de l'âge, pratiquant plusieurs sports de combat depuis sa tendre enfance et maniant particulièrement bien le bâton long.
Il avait de court cheveux d'une couleur brune très foncé aux épis séduisant , des yeux de velours noirs, portant sur lui l'uniforme réglementaire qui est un chemisier blanc,un jean bleu foncés et des converses noires.
-"Ramène tes fesses Swindley ! on va être en retard !
-La ferme et part en premier ! je te rejoins après !"
Il regarda son camarade partir d'un pas élancé. Lui c'était Leroy Amael, blond, vif, maladroit et joyeux compagnon de Huriel Swindley.
Attendant quelques secondes que son ami disparaisse de son champ de vision, il quitta
son perchoir pour descendre dans cette cour qu'il avait observer et sortir de l'établissement.
-"Pas question que je reste ici ... c'est trop pourri" maugréa-t-il.
Il descendit les rues en pentes abruptes pour arriver au centre ville calme. Quelques voitures passaient paisiblement sans dépasser leur limites, peu de gens sur les trottoirs,
on aurait vraiment eu du mal à croire qu'il y a avait vraiment cent milles personnes ici.
Une tel tranquillité régnait, Huriel fermât les yeux quelques instant, savourant la douce
brise tiède rafraîchissante sur sa nuque, le parfum du fleuriste, le silence ronronnant.
Il fit quelques pas, relevant les paupières et dévoilant les petites pierres noires luisantes qui lui servait de yeux et qui s'ouvrirent grand devant le spectacle qui l'attendait.
Une jeune fille nues, couchée sur le bitume brûlant en plein milieu de la route venait d'apparaître comme par magie. A vue d'oeil elle semblait avoir son âge, ses longs cheveux
noirs tombait sur un visage posé à même le sol. Enfin, l'être releva la tête, ses yeux
marquèrent le jeune homme d'un malaise, il était rouge comme le sang.
Des klaxons se firent entendre, une voiture arrivait en fonçant. Huriel ne prit pas
le temps de réfléchir et s'élança brusquement pour tirer la demoiselle, la prenant ainsi sur son épaule il se mit à courir à perdre haleine pour finalement ralentir pas très loin de son appartement. Il relâcha la passagère qui n'avait pas broncher.
-"Hey ! est-ce que ça va ?! t'es barge de te foutre ainsi en pleine route ! "
Les mots n'eurent presque aucun impact sur elle, qui semblait sonné, mais elle finit par levé ses yeux sur lui. Huriel constata avec soulagement sur ses yeux n'étaient que ambre et non rouge rubis. Ses cheveux étaient par contre bien de jais, et plus longs qu'il ne le pensait ! la nudité de la jeune fille ne se voyait quasiment pas, son épaisse chevelure couvrant les parties de son corps. La rescapée tendit la main, ses fins doigts blancs se posèrent sur la manche blanche pour les marquer d'une trace écarlate.
Des brûlures étaient visible sur sa main.
-"Bordel tu t'es fait ça comment ?!"
Aucune réponse ne se fit, et pourtant se n'est pas peine d'avoir essayé, la jeune fille ouvrit la bouche mais ce ne fut qu'un son étouffé qui sortit, comme si c'était la première foi qu'elle se servait de sa voix.
-" Tu ne sais pas parler ou quoi ?
-Nééé !
- Quoi 'nééé ' ?
- Néée ! Néééeeeee ! Néée ..."
Huriel se gratta la tête nerveusement et la reprit sur son épaule pour gravir les marches de son escalier, elle se laissa faire.
-"Néééeeeee !
-Ouais ouais j'ai pigé 'Néée , Néée ' ouais ouais ... je vais te soigner ta main"
De sa main libre il fit tourner le trousseau de clé et pénétra chez lui. Des aboiements se firent entendre ainsi que des grognements.
-"Va coucher Neslé !"
Et le calme revint. Il posa l'inconnue sur le canapé, l'entourant d'une couverture qu'elle
se mit à examiner curieusement, puis il revint avec la trousse de premier secours.
-"Donne ta main."
Voyant qu'elle ne comprenait pas, il la prit lui même et fit le nécessaire dessus.
Une fois fini un prit une nouvelle fois le temps de la regarder. Elle devait être un peu plus petite que lui, sa taille était fine et ses formes avantageuse, son visage et ses expressions faciale donnait à croire que la jeune fille tombait du ciel.
-"Sérieux t'es qui toi ?
-Néé ? qui quoi ? Néé ?
- Ah enfin tu parles !
-Ah enfin tu parles ?"
L'air exaspéré Huriel la prit par les épaules.
-" Moi c'est Huriel, H-u-r-i-e-l , compris ?
-Huriel ? dit-elle en le désignant du doigt.
-Oui c'est ça parfait ! eh eh enfin tu parle !"
Elle se désigna elle même.
-"Née ?
-Eu ça ... je sais pas ...."
Le silence tomba sur eux.

Chapitre II : Les hommes en blancs

Le soleil fin du matin passait à travers ses rideaux, lui carèssant le visage et diffusant
une faible lueur verte dans la pièce.Huriel posa son regard embrumé de sommeil sur son reveil
matin.
-"Uh ... 7h50 ....7h50 ??!!!!!"
Il se redrèssa d'un bon, immédiatement reveiller, mais ne put se lever.
Sur ses jambes, bien accroché, dormait paisiblement une jeune fille portant comme seul
habit une chemise blanche un peu trop grande pour elle.
La première pensée qui vont au jeune homme fut " Oh ouaiis enfin ... j'ai perdu ma virginité ! " , mais la dur réalité de la veille lui revint en mémoire.
-"Ah ouais c'est l'autre d'hier ...."
Il la poussa doucement sur le côté ce qui eut don de la reveiller alors qu'il se délogeait
de son étreinte. La regardant de haut il l'examina. Elle n'avait pas changé depuis hier,
toujours de beau yeux ambres, de longs cheveux noirs et une plastique à faire palir Nicole Rishie.
-" Qu'est-ce que je vais pouvoir faire de toi ?!
-Nééee ? Huriel Huriel Huriel ?
- Oui oui c'est moi...
-Néée ! Néee ....."
La demoiselle eut un semblant de gêne dans ses gestes et enfin on entendit le grognement de son estomac.
-" Nééée .....
-Ah ... ta faim ..."
L'étudiant regarda d'abord l'heure, puis la demoiselle, et recommença une dizaine de foi
avant de se diriger vers la cuisine en pensant que bientôt il allait devenir fou.
Je nourris les inconnues et les héberge moi maintenant se plaignait-il en silence.
Huriel sortit une bric de lait , le versa dans un verre puis lui tendit. Elle le teint dans ses mains avec un regard intérrogateur en regardant le jeune homme s'en servir un et commencer à le boire. Alors elle l'imita et fini le verre d'une traite, mettant un peu partout du liquide sur la moquette.
-" Quoi tu ne savais même pas boire ?!
- Né ! "
Il soupira et se lèva, déjà en uniforme il allait chercher son change pour le faire enfiler à la jeune fille. Il constata presque à la bonheur que tout était un peu trop grand pour elle, mais avec une ceinture tout tiendrait.
-" Alors t'écoute bien toi, je reviens à midi avec des potes, toi tu reste ici et tu bouge pas
compris ?
-Néee !"
Prenant ça pour une acquisition il sortit en fermant la porte à clé.

La journée de cour était bien monotone, comme toujours Huriel arriva en retard,
mais du haut de ses 17 ans on ne lui broncha pas dessus directement.
Amael lui fit représaille de n'être pas venu hier.
-" Je t'ais chercher partout t'était ou ?!
-Quelques part t'occupe."
Son ami ne chercha pas à comprendre et en resta là pour le moment.
-" Salut vous deux."
Derrière eux venait d'apparaitre Stevael et Dakael, main dans les poches.
-" Ouais salut."
A leur habitude d'étudiant ils se sérrèrent la main, Dakael réajusta ses lunettes et enleva ses écouteurs. Il était blond, au yeux bleus vert caché par des lunettes agrandissante à la monture noire, son partenaire Stevael lui , avait les cheveux court et coiffé de gel , les yeux noisettes , sa stature laissait à penser qu'il faisait du rugby.
-"T'était pas en cour hier après-midi, t'était ou ? commença le sportif.
-Je l'ais déjà dit j'étais pas bien alors je suis pas venu.
- Relaxe on t'agrèsse pas Huriel répliqua Dakael.
- Vous venez donc chez moi à la fin des cours ?
-Ouais comme prévu , on va ramener de la bière et World of Warcraft Burning Crusade.
-Ok , j'aurais même un truc à vous montrer.
-Ok , dirent ses amis."
Le deuxième cour de la journée débuta, ennuyeux et fatiguant. Les garçons étant dans la même classe, ils purent continuer leur discussion tranquillement.
La cloche sonna midi, et tous sortirent en prenant la direction de l'appartement d'Huriel.
Mais des gens bloquaient le passage du portail de la cour.
Des hommes vétus de blouse blanche, il avait avec eux du matériel scientifique et quelques un questionnaient les élèves.
L'un deux s'approcha de notre groupe.
-" Hey vous, vous n'auriez pas vu une demoiselle d'un peu près 1m75, cheveux longs et noirs, des yeux au reflets rouges dans les environs ?"
Huriel prudent fit un pas en arrière avant d'avancer en répliquant froidement.
-"Ta copine ta lacher ou quoi ? fiche nous la paix et retourne dans ton labo.
- Repondez bande de morveux !
-Et même si on l'avait vu je vois pas pourquoi on vous le dirait !
-Parce qu'elle est porteuse d'une saloprie que vous pourriez choper."
Le type eut un sourire salace, il sortit une petite carte et la lui tendit. Dakael la prit.
-"Ouais on verra bien."
Ecartant les hommes ils passèrent et sur le chemin du retour le silence plana,lourd et pesant, encore en train de reflechir à cette drole d'intervention.
Quand Huriel se décida à parler, le visages de ses compagnons furent pris d'une
stupeur sans fin.
-" J'ai retrouver leur fille, elle est chez moi."

Chapitre III : Un nom


Huriel était assaillé de questions alors qu'il tentait vainement de trouver la clé
dans son énorme trousseau.
"Tu déconnes Swindley ! commença Stevael.
-Ouais grave tu nous sors un bobard pas possible . Continua Dakael.
- Vas-y ouvre la porte ! termina enfin Amael.
Aggacé le garçon prit une clé au hasard qui s'avèrra être la bonne et ouvra la porte.
Il les fi entré un par un et avança vers sa chambre. Personne.
"Je lui avais dit de pas bouger de la chambre elle est ou ?!"
L'étudiant fouilla la maison, accompagné des grognements sourds de Neslé sa chienne
toute blanche et touffue.Dans le salon les garçons se reunirent.
"Je savais que tu nous avais raconté des cracks.
-Ouais .
-Néééé !"
Tous eurent un regard intérrogateur.
"Née ?
- Nééé Nééé !"
Les quatres amis relevèrent les yeux au plafond ou une jeune fille, semblait
d'être vonlontairement accrocher à la lampe, une encyclopédie à la main.
Elle déscendit comme un charme, faisant brailler sa chemise bien grande et ainsi
donc provoquer de gros saignement de nez à certains. Puis s'accrochant au bras de
son sauveur commença.
" Huriel ,Huriel ,Huriel ! Livre ! Dictionnaire ! Néé !!!
- Eu ouais c'est bien ...
- Néénéé apprendre parler !"
Le jeune homme hocha de la tête se qui mit la jeune fille dans une extase total à en sauter partout. La demoiselle s'allongea et continua sa lecture.
"Bon bah les mecs la voila ....
- Eu ... félicitations Huriel tu es un grand garçon maintenant."
Des eclats de rire s'en suivirent.
"Bande d'ignard je lui es rien fait à la pauvre fille ! elle savait même pas parler hier !
- Ouais ouais résumons , ta trouvé une fille à poil dans la rue, tu l'as ramène chez toi , et tu veux nous faire gobé que tu ne lui fais rien ? s'enquit Dakael qui reluquait passablement la jeune fille.
- Trop innocente à mon gout, et je suis pas aussi pervers que vous. Quoi qu'il en soit elle à pas de nom et elle est paumé, va falloir lui en trouver un."
Les garçons s'assirent en rond autour de la jeune fille, tous proposant
un nom , mais Huriel levant la main, cessa toute négociation.
"Elle s'appelera Chatiel un point c'est tout.
-Et pourquoi ? questionna Stevael.
-Parce que comme cette ange silencieux il ma semblé qu'elle était tombé du ciel."
Ses amis éclatèrent de rire mais furent d'accord. L'étudiant déposa sa main
sur l'épaule de la fille qui tourna la tête.
"Née ?
- Toi c'est Chatiel , C-h-a-t-i-e-l, d'accord ? dit-il en la pointant du doigt.
- Chatiel ? répondit-elle en se désignant.
-Oui ."
Sautant de joie elle souria d'un sourire les plus beau.
"Chatiel Chatiel ! je m'apelle Chatiel ! C'est Huriel qui choisit mon nom !"
La chaleur d'autant de bonheur troubla le jeune homme.

Le soir après de longue conversation et un apprentissage de la langue française à
Chatiel, Huriel mit dehors ses amis. Ils lui avaient appris comment manger, s'habiller et ainsi que d'autres tache de la vie. La gentille ignorante gambadait après Neslé joyeusement.
" Chatiel tu veux bien faire un peu moin de bruit ?
- Néé Huriel !
- Ah oui au faite maintenant que tu sais parler, tu veux bien me dire qui t'es ?"
Elle sembla ne pas comprendre la question.
" ce n'est pas grave .... demain tu viens avec moi au lycée.
- Lycée ? accompagné Huriel ?
- Ouais c'est ça, faut bien que je te sorte un peu sinon tu vas devenir folle ici."
La jeune fille souria alors qu'elle se blotissait dans le dos de son sauveur en ronronnant.

Chapitre IV : Souvenir sur le trajet.

Le reveil sonna, comme toujours et comme à son habitude. Huriel accueilla
la bruyante symphonie par un râle de fatigue et une jolie décoché vers le dérangeur.
"sérieux faut que je change de reveil ...."
Un mouvement sous sa couverture le fit sursauter, en soulèvant les draps il
redécouvrit Chatiel blottit la tête contre son ventre le serrant ardament comme
si sa vie en dépendait. C'était la 2eme fois que cela lui arrivait, le jeune homme était encore
bien à l'aise. Il ne comprenait pas l'intérêt qu'elle avait à venir se glisser sous les draps
dans son sommeil lourd alors que la jeune fille avait un jolie lit tout doux dans la chambre qu'il lui avait cèder. Huriel depuis dormait sur le canapé. Peut être la chaleur qui se dégageait
de lui, lui ayant le sang chaud , et elle surment , le sang froid.
Cessant deux minutes sa longue reflection il la secoua doucement histoire de ne pas la brusquer et se leva en se détachant difficilement de ses bras.
" Allez debout toi, faut qu'on aille se préparer pour allez en cour."
Chatiel se reveilla, doucement mais surment. Contemplant son ami elle
chercha dans sa mémoire quelques secondes avant de pouvoir prononcer ces mots.
"Bonjour Huriel !
- Ouais salut toi."
Un sourire content s'afficha sur son petit minois frais , la satisfaction d'avoir sû parler correctement. Se levant à son tour elle trotta vers la petite chienne blanche qui somnolait dans son panier non loin de là.
"Bonyour Neslé !"
Mais celle-ci la gratifia d'un grognement que la jeune fille ignora.
Huriel lui préparait les deux sacs de cours, ainsi que le petit dejeuner. Pain au lait
avec beurre de cacahuète étaient au rendez-vous. L'ignorante s'en délecta avec plaisir.
La question de l'habillement pour elle vint au jour, mais l'étudiant ne chercha pas loin et
fouilla dans les affaires de sa soeur pour lui en trouver.Jupes courte couleur pourpre,
bracelet à piques volé à Stevael , chemisier blanc à manches mi-longues , chausettes montantes rayés de magenta et converses à la pointure un petit peu grande.
Le jeune homme resta un petit moment silencieux devant l'élégance de sa protègé,
au délà du sexy c'était vraiment la classe.Quand à lui, il s'habilla comme toujours,
jean large noir, chemisier blanc légèrement ouvert , chaines sur le côté et sa ceinture rouge au deux boucle pendante derrière.
"Bon on y va, prend ton sac et suis moi.
- Oui !! "
La jeune fille obéïssante ramassa le sac une bretelle pour le déposer sur son épaule
comme le fit son sauveur. Le trajet maison lycée fut bien agréable pour Huriel. Marcher au côté d'une si joli fille, à l'innocence d'un blanc éclatant le faisait chaviver.
Il en vint à se demander si elle était vraiment l'ange de son nom. Chatiel l'ange de la pénitence, du chatiment et de la mort, qui serait venu le ...
" Elle est joli on sait, mais elle ne lui ressemble pas dit tout. Mélaniel n'était pas comme ça dit tout."
Dakael déposa sa main sur l'épaule de son ami en continuant de marcher à ses côtés.
" Qui te dit que je pensais à Mélaniel ?
- Tu fais toujours cette tête quand tu penses à elle, un regard plongé si loin qu'on n'en voit le fond. Defois les autres et moi on se dit que c'est dans ses moments là que ton masque tombe."
Huriel le repoussa , le regard noir mais sans haine.
"Lache moi, c'est pas en resassent le passé que l'avenir change.
Mélaniel est morte, et on y peut rien."

Chapitre V : Derrière les apparances

Huriel, Chatiel et leur ami Dakael arrivèrent tout les trois en retard,
M.Kokura , professeur d'Histoire ne les remarqua même pas entré
à cause du boucan d'enfer que faisait sa classe.
Mais les élèves eux aperçurent très bien la jeune et jolie fille qui accompagnait notre héro et quelques sifflement se firent entendre.
Ils furent vite appaiser par "l'aura" noire de Huriel, tenant à ne pas se faire remarquer.
Le Maitre continua son cour tranquillement, même si sa classe ne l'écoutait pas ou vaguement.
"Roosevelt étant favorable à la décolonisation, le Viêt-minh pense profiter de la neutralité bienveillante des États-Unis. À la conférence de Potsdam, en juillet 1945, il a été décidé que Chinois et Britanniques désarmeraient les soldats japonais et occuperaient le pays jusqu’à un règlement. Mais la Grande-Bretagne, aux prises dans ses anciennes colonies avec les mêmes difficultés que la France, laisse les Français reprendre Saïgon. Dès le 24 mars 1945, une fédération indochinoise est instituée au sein de l’Union française; elle comprend le Laos, le Cambodge, la Cochinchine, l’Annam et le Tonkin. L’arrivée, en octobre 1945, du général Leclerc permet de réoccuper Hanoï et de réaffirmer la souveraineté française sur l’ensemble du Viêt Nam.

Pendant plus d’un an, les Français et le Viêt-minh négocient. Le 6 mars 1946, par l’intermédiaire de Jean Sainteny, la France reconnaît la République démocratique du Viêt Nam comme un État libre au sein de l’Union française et de la Fédération indochinoise; mais le haut-commissaire en Indochine, l’amiral Thierry d’Argenlieu fait proclamer à Saïgon, le 1er juin 1946, une république autonome de Cochinchine, amenant le général Leclerc à démissionner. De nouvelles négociations se déroulent à Fontainebleau entre les mois de juillet et de septembre 1946, mais elles échouent.

En novembre 1946, l’impasse est complète et la pression militaire française de plus en plus forte. Après l’assassinat de plusieurs Français à Haiphong (20 novembre), le bombardement de la ville par la flotte française (23 novembre) et la riposte des forces du Viêt-minh à Hanoï (19 décembre), la guerre entre dans une nouvelle phase."

Le vieille homme marqua une pause, lasser de voir des élèves inintéréssés. Mais très vite ses yeux s'écarquillèrent doucement devant
le spectacle qui s'offrait à lui. La jeune nouvelle s'était lever et commençait à réciter.

"Les troupes du Viêt-minh se retirent des villes et limitent leurs opérations à des actions de guérilla, menées par le général Giap tandis que les Français forment un gouvernement avec l’empereur Bao Dai (accords du 5 juin 1948 et du 8 mars 1949). À partir de 1950, le Viêt-minh, bénéficiant des stocks de l’armée du Guomindang offerts par la Chine populaire, monte des opérations plus ambitieuses et inflige des pertes sévères au corps expéditionnaire français, comme lors de la bataille de la route coloniale 4. Le redressement opéré à Hanoï, dans le delta tonkinois et à Hoa Binh, par le général de Lattre de Tassigny, en 1952, grâce notamment à la nouvelle aide américaine, n’est qu’un répit de brève durée. Le lent grignotage des positions françaises (dirigées par le général Salan, puis par le général Navarre) se poursuit jusqu’à l’ultime bataille de Diên Biên Phu (7 mai 1954).

Paris ne pouvant plus résister à la pression d’une opinion publique lassée par une guerre lointaine, le président du Conseil, Pierre Mendès France, et le représentant du Viêt-minh, Pham Van Dông, signent, à Genève, les 20 et 21 juillet 1954, les accords de cessez-le-feu. Le Viêt Nam est divisé en deux à la hauteur du 17e parallèle; dans le nord, l’administration est attribuée à Hô Chí Minh, à la tête de la République démocratique du Viêt Nam, État communiste. Un protocole prévoit des élections générales dans la zone sud, occupée par l’armée française et les troupes vietnamiennes de Bao Dai, avant le mois de juillet 1956, afin de décider si le Viêt Nam doit être réunifié.

Guerre du Viêtnam: conflit armé au Viêtnam entre le Viêtnam-du-Sud et son allié les États-Unis, le Viêtnam-du-Nord et le FNL. Il débuta en février 1959, lorsque les anciens membres de la guérilla viêt-minh, demeurés au Sud, décidèrent de reprendre les armes et de renverser le gouvernement dictatorial du Viêtnam-du-Sud. Le conflit se transforma ensuite en une guerre ouverte entre le Viêtnam-du-Sud et le Viêtnam-du-Nord, puis en un conflit international limité. Les États-Unis et quelque quarante autres pays soutinrent le Viêtnam-du-Sud en lui fournissant des troupes et des munitions, tandis que l'URSS et la république populaire de Chine apportaient leur appui au Viêtnam-du-Nord et au Viêt-công. La guerre affecta aussi le Laos, où le Pathet Lao communiste combattit le gouvernement de 1965 à 1973 et parvint à abolir la monarchie en 1975; ainsi que le Cambodge, où le gouvernement du général Lon Nol s'écroula en 1975 face aux Khmers rouges."

Huriel la regarda passivement.

"D'ou tu sais ça toi ?
- Né ? Chatiel ne s'en souvient pas.
-ah ... ouais ...."

M.Kokura s'approcha d'un pas lent et frébrile.

" Tu as déjà fait cette leçon jeune fille ?
-Né ? Chatiel nouvelle !
- Hum oui ... je vois ..."

Il rebroussa chemin et passa à un autres chapitres, perturbé par cette manière de parler, mais également par l'étrange demoiselle qui venait de lui refaire la chronique du vietnam sans avoir besoin d'aucune fiche.
Derrière Huriel, Amael, Dakael et Stevael se reunissèrent .

" D'ou elle sait ça elle ? je croyais qu'elle connaissait rien ? commença Dakael.
- Ouais je sais c'est trop bizarre, elle a dut le lire dans le dictionnaire qui sait. Reflechit Huriel.
-C'est louche quand même, surveille la moi j'te dit."

Le jeune homme hocha de la tête. La journée se termina paisiblement de surprise en surprise. Chatiel s'averra être beaucoup plus intélligente qu'il n'y paraissait, dans toute les matières.
Mais ses amis ne posèrent de question, se disant qu'il ne fallait brusquer
cette jeune demoiselle.

Dans la cour du lycée, Huriel marchait vers la sortit, Chatiel ne voulant lui lacher le bras, car ayant vu un couple le faire, elle s'était décidé à les imiter malgré l'aggacement de son sauveur.

" Tiens tiens ! je croyais que tu ne l'avais jamais vu !"

Un homme en blouse blanche se tenait audossé contre le portail.

Chapitre VI : Une proposition

Huriel resta passif et silencieux, empoignant la main de son amie, prèt à fuir
si il le fallait. Il ne donnerait pas Chatiel, surtout pas à un inconnu, et à un scientifique.
Ces gens là, sillonnaient déjà les rues avant bien même l'arrivée de son ange, à la recherche
de chair fraiche à autopsier. Dans leur monde, la science est partout, que ce soit
dans les voitures jusque dans leur nourriture génétiquement modifié.
L'homme en blanc s'avança.
"Rendez là nous."
Les jeunes reculèrent.
"Qu'est-ce qui me prouve qu'elle est à vous ? personne n'est à personne, fichez le camp
ou j'appelle la police.
- Vous savez au moin qui elle est ? ce qu'elle peut faire ? ce qu'elle est ?"
Huriel revit quelques images de l'apparition brutale de Chatiel, sans un bruit, un
battement de cils , et les yeux rouges aperçut. Il revit lors du premier jour, la jeune fille
lisant tranquillement au plafond, ou bien alors les connaissances soudaines qu'elle avait eu
en cour d'histoire, mais il ne se laissa pas pour autant intimidé.
"Et alors, pas besoin de connaître quelqu'un par coeur pour l'apprécié.
- Je peux vous rendre Mélaniel."
Les most avaient claqués dans l'air tel un coup de fouet, sortit de nul part, ou peut être de la conscience de Huriel.
"Vous pouvez répètez ?
- Je peux vous rendre Mélaniel.
-Ouais est qui c'est ?"
Un mensonge, voilé derrière la culpabilité.
" Mélaniel Nguyen, 17 ans , 1m75 , 60 kg , cheveux à la nuque noir teind en bordeaux, origines vietnamienne portugaise , nationalité française , habitant ...
-Suffit !"
Sans s'en rendre compte, le jeune homme avait crié. Chatiel qui jusque là était resté passive regarda avec inquiètude son sauveur.
"Huriel ?
- ... ça ira Chatiel ...tu veux bien allé cherché Stevael ?
-oui !"
La jeune fille courru à l'intérieur du batiment. Le scientifique et l'adolescent était dès lors seul.
" On ne peut pas ramener les morts à la vie.
- Et bien dans notre monde, grace à notre génétique et technologie, on le peut !
- vous mentez !
-T'en veux la preuve ?"
L'homme lui tendit une photo. Huriel vacilla et recula, alors que Stevael derrière, de son imposante carure et de sa voix dur déclara.
" J'ai appeler la police, fiché le camp maintenant."
L'homme de science recula et en un murmure presque inaudible s'en alla.
"demain ici à 5 heure ... je vous attend."
Aucune réponse se fit attendre. Stevael raccompagna Chatiel et Huriel chez eux.
Sur son lit, nez au plafond, le garçon renvoyait cette photo:
Mélaniel nue, dans une sorte de contenaire transparant, relier à des cables en tout genre,
et etant , en vie.

"seigneur aidé moi ... je pense que je vais faire une bétise ...."