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Ce n'est pas la fin. Ce n'est même pas le commencement de la fin. Mais c'est peut-être la fin du commencement. A vous de continuer l'histoire...
 
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 Journal d'un survivant...

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Nobuko
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MessageSujet: Journal d'un survivant...   Journal d'un survivant... Icon_minitimeMer 1 Nov 2006 - 22:23

Voici quelques extraits du journal intime d'un jeune homme, qui fut retrouvé dans les décombres d'un immeuble il y a quelques années :

Je me nomme Mark Fierry, je viens d'avoir 30 ans aujourd'hui et je suis peut-être le dernier humain... enfin, humain... disons plutôt le dernier Vivant sur Terre !

Tout a commencé par une belle matinée ensoleillée, où comme tous les matins depuis cinq ans, je me suis levé vers huit heures afin de me préparer pour le boulot. Je suis chauffeur d'autocar dans une grande compagnie française, et je fais principalement les transports scolaires ainsi que quelques lignes régulières sur le département de la Haute-Savoie. Donc, comme tous les jours, je me lève, je me traine péniblement vers la salle de bains afin de me réveiller sous une bonne douche... tiède si possible. Ensuite, comme tous les jours, je m'habille et je file à la cuisine préparer mon petit déj' et surtout allumer la télé, la seule compagne de ma dure et morne vie de célibataire endurcie ! Bon ok, disons plutôt de divorcé endurcie !

Je chope la télécommande et j'allume ce cher tube cathodique. Ah ! Le journal de Euronews. Un flash infos toutes les dix minutes à tout cassées, à nous rabacher la même rengaine : la moitié de la planète est en guerre, et l'autre crève de faim !

Pendant que je mache mollement une tartine de beurre périmée depuis la naissance du Christ, un mec à la tronche en forme de navet parle d'une étrange épidémie qui se serait déclarée je sais pas trop dans quel patelin de l'Est des Etats-Unis. D'après le correspondant sur place, cette maladie serait très contagieuse et se transmettrait par voix buccale - morsure ou quelque chose de ce genre - et engendrerait une sorte de folie meurtrière chez l'individu atteint. J'écoute vaguement d'une oreille sans trop piger leurs salades.

Petit déj' - atroce - terminé, je prend ma sacoche qui contient les papiers du car ainsi que évidemment le trousseau de clés de ce-dernier, je dévérouille ma porte d'entrée, je l'entrebaille légèrement... pour me faire sauter dessus par un espèce de timbré, la gueule pleine de sang, qui tente de planter sa machoire dans mon cou...

Ce jour-là, toute ma vie changea en un éclair de seconde !... Toutes nos vies à tous changèrent en un éclair de seconde !
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Nobuko
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MessageSujet: Re: Journal d'un survivant...   Journal d'un survivant... Icon_minitimeMer 1 Nov 2006 - 22:24

Lundi 28 août 2006 : 5ème jour !

Il est six heures trente du mat'. J'ai à peine fermé l'oeil de la nuit, à cause du gémissement ininterrompu de ces saletés de macchabés ambulants. J'ai encore rien capté à ce qui c'est passé depuis mercredi. J'arrive même pas à comprendre comment on en es arrivé là. La folie semble s'être emparée de la ville et de ses habitants. Personne n'a rien vu venir. Personne n'a rien compris. Des gens sont morts, puis se sont relevés brusquement pour attaquer d'autres gens.

Il y a cinq jours à peine, j'étais tranquillement chez moi à m'emmerder comme d'habitude, et maintenant je me retrouve enfermé, enfin disons plutôt coincé ça sera plus juste, dans une barraque miteuse quelque part dans le centre-ville. Je suis avec cinq autres survivants. Ouais, on peut employer le terme de survivant, ça nous défini bien. Appelons un chat un chat !

Je me souviens plus très bien comment j'ai aterri ici. Je me suis levé un matin pour aller bosser comme d'hab', et cinq jours plus tards la ville se retrouve infestée de créature dégueullasses que certains de notre petit groupe on baptisés : morts-vivants. Ces saloperies te saute à la gueule dans le seul but visible de te bouffer. Personne sait comment elles ont débarquées ici, ni même pourquoi elles tiennent tant à ce qu'on leur serve de repas.

J'ai le vague souvenir d'avoir entendu parler à la téloche d'une épidémie qui se serait déclarée je sais plus trop où, et qui se transmettrai par morsure... ou un truc de ce genre !

Tout le monde est à cran et surtout fatigué. Le p'tit David se pisse littéralement dessus. Faut dire que le gosse a à peine 10 ans et a faillit se faire dévorer par ses parents. Jérôme et sa copine Elise devaient se marrier dans trois jours, on peut dire que c'est un peu foiré.

On est quand même chanceux dans l'histoire, y'a un connard de flic avec nous. Youpi ! J'ai même pas relevé son nom. Je sais juste que ses potes du commissariat ont essayés d'en faire leur repas de midi. D'après ce qu'il nous a plus ou moins dit, faut tirer une balle dans la tête des zombies pour les descendre une bonne fois pour toute. Sinon, ils se relèvent comme si de rien n'était et garde la même obstination à caller leur dent creuse avec ta peau.

En tout cas, y'en a une qui perd pas son sang froid, si on peu dire. Ce qui est sur c'est que cette chère Deborah a des couilles au cul, si vous me pardonnez l'expression. Je l'ai vu dégommer des macchabés vivants à coup de pelle. Elle me plait bien cette fille !

Elise a préparée le p'tit déj' avec des restes trouvés dans un frigo. Ca tombe bien j'ai la dalle.
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MessageSujet: Re: Journal d'un survivant...   Journal d'un survivant... Icon_minitimeMer 1 Nov 2006 - 22:25

Mardi 29 août 2006 : 6ème jour !

Deborah et moi on a trouvé une télé qui marche dans une pièce à l'étage. On s'es empressé de la brancher, histoire d'avoir des nouvelles de l'extérieur. Deb' appelle tout le monde, qu se ramène fissa. J'appui sur le bouton "On" de la zapette et... Oh ! Miracle ! Ca fonctionne. La gueule patibulaire d'un gugus apparait sur l'écran. Il a l'air très sérieux. Apparement on est sur la première chaîne. Pas de bol, j'ai jamais put saquer PPDA et sa clique. Bon pour en revenir au journaleux à la téloche, celui-ci raconte sur un air rédibitoire que le contact a été perdu avec de nombreuses villes un peu partout en France. Surtout des petites villes. Merde ! J'habite dans une petite ville. L'armée a bien sur été envoyée sur place, enfin disons plutôt sur les endroits proches des casernes. Une fois arrivée, ces braves boys scoots de soldats ont été étrangement attaqués par des gens prient de folie qui semblaient de plus, très affectés physiquement par un mal inconnu. Selon certain témoin, ces individus présenteraient toutes les caractéristiques de la décomposition mortuaire. Ils se déplaceraient en vastes bandes, et essayeraient par tous les moyens de "mordres" leurs victimes. Moi je dirai plutôt qu'ils veulent bouffer leurs proies. Les Humains n'avaient à ce jour aucun prédateurs connus sur la Terre. Aujourd'hui, ils en ont et ce sont aussi des humains... sauf qu'ils sont morts.

Enfin bref, d'après de nouveau notre cher journaleux, l'armée n'arriverait pas a endiguer le problème même avec l'aide de la police et de la gendarmerie. L'évacuation d'urgence de plusieurs villes auraient été décidée, les survivants étant rapatriés dans les grandes agglomérations.

Le journaleux croit bon même d'ajouter : "si vous voyez un hélicoptère de la police ou de l'armée, n'hésitez surtout pas à lui faire signe !". Comme si on allait sagement resté planter là à le regarder passé. Non mais j'te jure, télé de naze !

10h45. Deborah, le flic et moi on a décidé de sortir dehors. On va chercher des vivres et si possible de quoi se défendre. Deb' veut aussi qu'on essaye de choper une voiture. Pas évident. La jolie demoiselle préfère agir plutôt qu'attendre. C'est louable et ça me plait !

11h00. Sébastien, c'est le flic, s'est fait sallement mordre par un maccabé en fouillant une bagnole de flic justement. Il disait qu'il y avait surement des armes et des munitions dedans et que, peut-être, la radio marcherait encore. Ben dedans, il a surtout trouvé un autre flic... mort-vivant. Deb' lui a explosé la face avec une batte de base-ball trouvée à même le sol. On a vite rapatrié Sebastien dans notre "repaire". Il a été mordu au bras et il saigne vachement. Y'a pas de toubib dans notre groupe, ça va être galère pour arrêter l'hémoragie. Heureusement que Elise a fait des cours de secourisme chez les pompiers, comme ça elle a put lui faire un garot avec sa ceinture de pantalon.

Il y a quand même du positif dans notre petite mésaventure : on a chopé un pistolet de keuf avec ses munitions. Avec celui de Seb' ça nous en fait deux. Par mesure de précaution, j'ai décidé de garder le flingue sur moi. On sait jamais.

D'après Elise, on peut plus faire grand chose pour Seb'. Il est tombé dans les pommes et le zombie lui a arraché un gros morceau de chair. C'est pas bon signe.

Je vais fouiner dans le frigo, j'ai la dalle. Y'a plus grand chose. On a pas eu le temps de chercher des vivres dehors. Ces saletés de zombies nous ont sautés sur le paletos avant qu'on ai eu le temps de dire ouf ! En désespoir de cause, je me sert un verre de jus d'orange. Ca va pas caller ma dent creuse, mais bon... Soudainement, j'entend un bruit derrière moi. Je me retourne et me retrouve face à face avec le flic, Sebastien. Il me fixe avec des yeux vides et menaçant à la fois. J'ai pas le temps de réagir qu'il me saute dessus et essai de me mordre. Chiotte ! Il s'est transformé en mort-vivant. Jérôme vient à mon secours mais se fait mordre à ma place. Merde, ça se complique. Deb' et Elise arrivent en même temps dans la cuisine. Elise hurle comme une sirène d'alarme en voyant son copain plein de sang. Deborah comme d'habitude ne se démonte pas et attrape le zombie Seb' par la taille. Elle le traine avec elle sur le sol, mais se retrouve du coup écrasée sous son poid. En tout cas, ça me laisse le temps pour sortir mon pistolet et lui coller une bastosse dans le crâne à ce petit salaud. Voilà, affaire réglé ! Enfin pas vraiment, y'a Jérôme qui est blessé. Je m'approche de lui, le flingue braqué dans sa direction. Il me regarde et je vois dans son regard qu'il a tout de suite comprit mes intentions. Mais pas Elise, qui cri encore plus fort en voyant mon arme. A ce moment là, débarque dans la pièce le petit David. Ce-dernier zieute le corps du flic, puis me regarde. Je tourne ma tête vers lui et vois toute l'horreur de la situation sur son visage. J'ai pas le choix, je range mon arme. J'ai jamais tiré sur un mec de sang froid jusqu'à aujourd'hui. Je peux pas non plus tirer devant un môme.

Dans le salon, la télé continue de tourner, diffusant toujours les mêmes infos qui passent en boucle. J'ai besoin de me reposer, je suis à cran.
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MessageSujet: Re: Journal d'un survivant...   Journal d'un survivant... Icon_minitimeMer 1 Nov 2006 - 22:25

Mercedi 30 août 2006 : 7ème jour !

Jérôme ne s’est pas encore changé en zombie, preuve que la rapidité de l’infection dépend de la gravité de la blessure. Par sécurité, nous l’avons enfermé dans une chambre à l’étage. Elise a insisté pour rester avec lui, malgré les risques qu’elle coure. J’ai décidé de lui confier une arme. Elle nous a assuré qu’elle tuera son fiancé elle-même. Deb’ s’occupe de consoler le p’tit David, traumatisé par ce qui s’est passé hier. Je crois que notre situation devient vraiment critique. J’entends toujours les morts-vivants geindres dehors, ça en devient insupportable ! Nous avons balancé le corps du pauvre Sébastien par la fenêtre du dernier étage. Il s’est écrasé lourdement sur la tronche de deux zombies. A l’heure qu’il est ces deux crétins sont toujours en train d’essayer de se dégager sans y parvenir. Je trouve ça assez comique.

Tiens Deb’ fait son apparition dans le salon. Elle me dit que David s’est finalement calmé et qu’il dort à point fermé là. Je l’envi, moi j’ai pas réussi à fermé l’œil de la nuit… pour pas changer. La télé tourne toujours et nous avons toujours droit aux même infos passant en boucle. Rien de bien nouveau à l’horizon, si ce n’est que la contagion "zombiesque" semble avoir largement dépassée les frontières. D’autres pays d’Europe, mais aussi du monde entier rencontre le même problème. Tous ceux qui sont limitrophes avec la France ont même décidé de fermer leurs frontières. Sympa !

Alors que, avachi chacun sur un fauteuil et sur le point de sombrer dans un sommeil réparateur, nous nous faisons réveiller par une, puis deux détonations. Nous faisons la même déduction : Jérôme et Elise ! Ni une ni deux, on court ensemble vers l’étage supérieur. On déverrouille la porte d’entrée de la chambre pour tomber sur un horrible spectacle : les corps sans vie de notre couple d’amoureux. Merde ! Elise a bien fait comme elle avait promis, elle a tirée une balle dans la tête de son fiancé, sauf qu’elle a fait de même pour elle juste après. Elle n’a pas supportée de devoir assassiner Jérôme, même si techniquement ce-dernier était déjà mort, et elle s’est fait sauter le caisson à son tour. Je récupère le pistolet et nous refermons la porte derrière-nous. Pas question que David tombe sur un autre spectacle de ce genre. Putain, on est dans de beaux draps, notre groupe de survivant est réduit de moitié, nous voilà plus que trois. Soudainement, un bruit sourd de moteur se fait entendre. Deb’ et moi ne faisons qu’un bon : un hélico bordel ! On fonce au dernier étage et on ouvre la première fenêtre sur laquelle on tombe. On scrute le ciel dans l’espoir de voir quelque chose et… c’est là qu’on l’a vu : un hélicoptère de l’armée ! Il stagne juste au-dessus du quartier. On se met à hurler et gesticuler comme des dingues. Il faut que les mecs de l’hélico nous voient ! Apparemment il n’y a pas que nous qui avons remarqué l’appareil, les zombies aussi dans la rue le fixent avec une expression complètement ahurie sur le visage… enfin sur ce qui leur reste de visage pour certain. On jurerai que c’est la première fois qu’ils voient un engin de ce genre. C’est vraiment comique, ils ont tous la tête en l’air ! Une idée me vient à l’esprit. J’empoigne Deborah par le bras et on fonce chercher David, qui parait avoir été réveillé par le bruit de l’hélico. On descend tous les trois au ré de chaussé. J’ouvre les deux verrous de la porte d’entrée et je retire la chaise qu’on avait placé contre la poignée. Installation rudimentaire destinée à nous protégé, pas très solide certes, mais efficace contre des dizaines de décérébrés qui ont jamais compris qu’on défonçait pas une porte en bois en la raclant avec les ongles. Armes en main, Deb’ et moi on entrebâille légèrement la porte et je jette un œil rapide à l’extérieur. Comme je pensait, les zombies ne nous remarque même pas, occupés qu’ils sont à admirer le "gros oiseau bizarre en acier qui plane tout là-haut" !

Je fais un clin d’œil complice à Deborah et j’empoigne fermement la main de David. "On coure le plus vite possible vers la bagnole de flic qu’on a vu la dernière fois et on fait hurler la sirène à mort !", leur dis-je à tous les deux. Deb’ me fait un signe affirmatif de la tête. J’ouvre la porte complètement en faisant le moins de bruit possible et d’une seule allure, nous nous mettons à courir tous les trois. Nous slalomons entre les morts-vivants qui n’ont même pas conscience de notre présence. Nous bifurquons au bout de la rue pour en emprunter une autre et nous arrivons enfin à la voiture de police. Le zombie dont Deborah a explosée la tronche la veille, se trouve toujours allonger sur la banquette arrière. Je le tire hors de la caisse et nous montons tous les trois à l’intérieur. Par chance les clés sont sur le contact. Merde, hier on a pas trop eu le temps de s’en rendre compte. Je tourne la clé, le moteur démarre au quart de tour. J’allume la sirène, celle-ci se met à hurler comme un diable, ce qui a pour conséquence d’attirer les zombies. Connerie ! J’appui à fond sur le champignon et le moteur rugit. On fonce comme des malades dans les rues de la ville, sans trop savoir où aller. On écrase des dizaines de macchabées au passage. On se croirait presque dans un jeu vidéo ! Notre bordel a visiblement attiré l’œil des mecs de l’hélico, celui-ci nous a pris en chasse. Deb’ me cri de prendre la direction de la place de la Fontaine Musicale. Selon elle, il y aura assez de place là-bas pour faire atterrir l’hélicoptère. Je m’exécute sans discuter.

Putain, un zombie vient de se jeter sur le capot de la bagnole. Ni une ni deux, je freine et le mort-vivant vient s’écraser sur le pare-brise avant de se retrouver éjecté au sol. Je passe la première et j’accélère. La voiture fait une légère embardée en passant sur le zombie, mais je parvient à en garder le contrôle. Il y a des zombies partout en ville, j’étais loin d’imaginer qu’il y en avait autant !

Enfin nous arrivons sur la place. L’hélico est toujours au-dessus de nous. J’arrête la voiture et nous descendons tous les trois. L’hélico est en train de se poser en plein milieu de la place. Les zombies arrivent… lentement mais sûrement. Bordel ! Il va se poser cet hélico oui ou non ? J’entend un coup de feu. Les soldats sont en train de faire un carton sur les macchabées. J’me met à les applaudir et les encourager comme un imbécile. Enfin ça y’est, l’hélico est posé. Deb', le môme et moi courons vers lui, mais un zombie sorti dont on ne sait où attrape la jambe de David. Merde ! Je fait demi-tour pour voler au secours du gosse qui hurle de terreur, mais… NON ! Le zombie l'a mordu à la jambe ! Putain, non ! Je sort mon flingue et explose la tête de cette saleté de monstre. Sa cervelle vole en éclat. J’aide David à se relever et je regarde sa jambe. Il est salement mordu. Un soldat vient d’arriver à notre secours. "On va le soigner", me dit-il. Moi je sais que c’est faux, je sais que plus personne ne peut rien pour ce gosse. On fonce à l’hélico ou Deborah a déjà prit place. L’appareil décolle en trombe. Il était moins une, les zombies n’étaient qu’à quelques mètres.

Nous survolons la ville et je regarde, d’un œil épuisé, des centaines de morts-vivants errés dans les rues, sans but, sans raison ! Dans l’hélicoptère, il y a six soldats. Ils m’expliquent qu’ils sont de l’armée de terre et qu’ils sont chargés de ramener les survivants vers la ville de Lyon. Ils m’expliquent aussi que presque toutes les villes de Haute-Savoie ont été évacuées. On était les derniers ! Je leur demande l’étendue de la contagion, et les soldats me regardent avec un air désespéré. L’un d’eux fini par me dire que seuls les grandes villes ont pour l’instant été épargnées. Personne n’a compris comment cela a été aussi vite. Les autorités sont purement et simplement débordées, et par-dessus le marché les politiques réagissent comme des lâches en se barricadant dans des bunkers et autres abris anti-atomiques. Je crois que nous sommes très mal barrés.
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Nobuko
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MessageSujet: Re: Journal d'un survivant...   Journal d'un survivant... Icon_minitimeMer 1 Nov 2006 - 22:26

Samedi 2 septembre 2006 : 10ème jour !

Depuis trois jours je suis à Lyon. La sécurité de la ville semble vraiment relative. Y’a des réfugiés partout dans les rues, et des abris rudimentaires ont été installés un peu partout pour accueillir les gens. En fait, il y a tellement de monde que la capacité d’accueil des hôtels est largement dépassée. Lyon est devenue une vraie ville sinistrée et on se croirait presque en Irak après le débarquement américain. Il y a des centaines, voir des milliers de morts-vivants qui sont agrippés aux clôtures de barbelés qu’ont installés l’Armée et la Police afin d’isoler le Centre, du reste de la ville. Les bidasses ont beau faire des cartons toute la journée et toute la nuit sur les zombies, il y en a toujours plus qui arrive. Mais d’où peuvent-ils venir ?

Après notre atterrissage en l’hélico, j’ai perdu le contact avec Deborah et le petit David. Le gosse a été emmené tout de suite en ambulance pour être soigné. De toute façon ils ne pourront rien faire pour lui, le gamin est déjà mort. Deb’ a tenu absolument à l’accompagner à l’hôpital. Depuis, je ne sais pas ce qu’ils sont devenus. Moi, j’ai immédiatement été parqué parmi les autres réfugiés. Je loge - enfin si on peut appeler ça comme ça - dans une grande tente construite par la gendarmerie. On est environ une trentaine là-dedans. C’est certainement pas un palace et en plus on se les gèle la nuit. La fraîcheur du mois de septembre commence à se faire sentir. Je m’emmerde, j’ai rien à foutre !

Un type étrange s’appelant Lambert, dont je ne sais pas si c’est le nom ou le prénom, est venu me parler ce matin. Il m’a indiqué où était l’hôpital. J’y suis allé, mais on m’a pas laissé entrer. Lambert habite dans la même tente que moi. Il l’a baptisé « Hilton Hôtel ». Je trouve ça plutôt amusant. C’est la seule personne qui a daigné m’adresser la parole en trois jours. Il m’a raconté en partie sa vie d’avant. Je sais qu’il habitait vers Clermont-ferrand et qu’il était intérimaire depuis pas mal d’années. De ce fait, il avait effectué plusieurs types de boulot : manutentionnaire, peintre en bâtiment, carreleur, chauffeur-livreur et même agent de sécurité. Apparemment sa femme est décédée et il a une fille qui habite sur Paris. D’ailleurs, Lambert m’a confié qu’il ne comptait pas s’éterniser ici et qu’il souhaitait gagner la capitale. Il ma demandé curieusement si je voulais l’accompagner. J’avoue que même si la perspective de devoir resté coincé indéfiniment sur ce qui reste de Lyon ne m’enchante guère, je ne suis pas non plus des masses motivé pour traverser un pays infesté de zombies cannibales. Je lui ai dis que j’allais y réfléchir. En même temps, je me demande comment Lambert va s’y prendre pour quitter une ville transformée en forteresse, d’où personne ne semble pouvoir sortir. Ca m’intrigue vraiment ! Tiens en relisant mon journal intime, je me suis rendu compte que je m’étais amélioré en français. Je vais finir si ça continu par écrire comme un vrai écrivain !

Merde, il fait de plus en plus froid ! Je me pèle les miches ! En me baladant dans une rue commerçante où, comble de l’ironie de la situation, les magasins sont toujours ouverts, j’ai déniché un bar sympa équipé d’une télé qui est branchée en permanence sur une chaîne info du câble. Je viens y passer le plus clair de mon temps à y boire de l’eau vu que j’ai plus un rond sur moi. J’ai même montré l’endroit à Lambert. Les infos rabâchent toujours les mêmes conneries et on apprend rien de bien nouveau. Pour résumé : il y a de plus en plus de zombies, aucune ville et aucun pays ne semblent à l’abri de la contagion, en une semaine des milliers de villes dans le monde ont été infestés et des avant-postes ont été établis dans les principales grandes agglomérations. Ce qui est curieux, c’est qu’à aucun moment ils ne font état du nombre de victimes de ce carnage. La planète part en couille et les gens continuent à se voiler la face. Je songe de plus en plus à me joindre à Lambert dans son petit voyage vers notre chère et polluée capitale française. De toute façon je n’ai nulle part où aller.

Je vais quand même y réfléchir encore un peu.
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MessageSujet: Re: Journal d'un survivant...   Journal d'un survivant... Icon_minitimeMer 1 Nov 2006 - 22:27

Dimanche 3 septembre 2006 : 11ème jour !

Bon ça y’est, j’ai finalement décidé de suivre Lambert. De toute façon je n’ai strictement aucune raison de rester à me faire chier à Lyon, alors autant accompagner mon nouvel ami jusqu’à Paris, surtout que ça me fera l’occasion de voyager un peu. Et oui, j’ai bien dis "nouvel ami" ! Lambert est pour moi ce qui ressemble le plus à un ami à l’heure actuelle, alors autant l’appeler comme ça. Ce type m’épate d’ailleurs, il a réussi à nous faire sortir de la ville comme si de rien n’était. On s’est introduit à bord d’un camion benne qui sert de vide-ordures. Pas évident, à ce propos, de rester planqué au milieu des cadavres de zombies fraîchement dézingués, sans être légèrement nerveux et écœuré à la fois. Quoiqu’il en soit, ça nous a permis de franchir sans encombre le principal barrage faisant office d’entrée à la ville. Constitué de grillages de barbelés et de carcasses de voitures, surplombé par deux miradors en bois équipés de mitrailleuses lourdes, ce fameux barrage est celui où les morts-vivants s’aventurent le moins, comprenant visiblement qu’ils ne pourraient pas passer par-là sans risquer de se faire plomber la panse.

Le camion benne est, quand à lui, escorté par deux jeeps blindées de l’armée qui font office de débroussailleuses à zombies, leur tâche étant de dégager le chemin pour permettre au poids lourd d’atteindre sa mystérieuse destination, apparemment en dehors de la ville. Une fois suffisamment éloignés, nous avons sauté du camion et nous sommes faufiler dans la nuit à travers le paysage désert et calme de la bonne vieille campagne française. Nous devons être qu’à trois ou quatre kilomètres de Lyon à tous casser.

Alors que nous marchons le long d’une petite route dont j’ignore l’endroit où elle mène, Lambert me fait signe de m’arrêter. Il pose au sol le sac à dos qu’il transporte avec lui depuis notre départ. Dire que de mon côté je n’avais rien emporté avec moi, et puis de toute façon je ne possédais plus rien qui eu de la valeur. Lambert me dit curieusement de regarder ce qu’il a dans son sac. Alors je regarde, et là il me sort un fusil à pompes et deux pistolets réglementaires de la police nationale. Les militaires m’avaient justement confisqué le mien à mon arrivée à Lyon. Je décide de prendre le fusil à pompes et Lambert conserve les deux pistolets. Il me donne aussi les munitions de l’arme : vingt cartouches ! Je préfère ne pas lui demander où il les a eu.

Nous reprenons notre marche forcée dans la nature, en prenant soin de toujours éviter les artères les plus importantes de types routes nationales. Après deux heures de trajet sans croiser le moindre zombie – ce qui n’est pas pour me déplaire – nous arrivons à l’entrée d’un village. Lambert me montre quelque chose du doigt. Je regarde. Oh ! Mais on dirait bien une voiture en parfait état de marche à en juger par ses phares encore allumés. Nous nous approchons du véhicule prudemment. Il est vide, personne à l’horizon. Lambert ouvre la portière côté chauffeur et vérifie si le réservoir n’est pas trop vide. Après un rapide coup d’œil, il me dit que ça fera l’affaire. Nous nous installons confortablement à l’intérieur de notre chère Renault 19 blanche. On décide de rouler sans s’arrêter, sauf pour prendre de l’essence, jusqu’à Paris. On se relèvera au volant toutes les deux heures. Je décide de conduire le premier. Lambert s’allonge sur la banquette arrière et sombre presque immédiatement dans un sommeil réparateur. Pour me tenir compagnie, j’allume la radio. Visiblement de nombreuses stations n’émettent plus, mais j’arrive quand même à en trouver une qui diffuse des infos. Je démarre la voiture et nous partons droit devant. Nous traversons le village qui semble désert. Le bruit de la Renault 19 attire quelques zombies qui traînaient sur le chemin. Ceux-ci essaient mollement de nous poursuivre sans évidemment y parvenir. J’ai posé mon fusil à pompes sur le siège passager, la crosse bien en évidence tournée dans ma direction pour que je puisse la saisir rapidement en cas de pépin.

A la radio, un journaliste déclare d’un air paniqué que la contagion zombiesque touche désormais la planète entière.

"Plus personne où que ce soit dans le monde n’est à l’abris. Les morts-vivants ont envahi la planète dans son intégralité ! Nous n’avons plus aucun contacts avec des dizaines de pays, plus aucune nouvelles de centaines de villes. Où que vous soyez, faîtes des provisions, munissez-vous d’armes et barricadez-vous jusqu’à ce que les secours arrivent ! En admettant qu’ils viennent un jour… "

Je roule depuis environ deux heures sur des petites routes départementales – nous avons décidé d’éviter aussi les autoroutes - infestées de débris en tous genres et autres carcasses de voitures abandonnées ou en flammes. Pas évident de conduire à travers ce bordel, sans compter les zombies qui errent sur le chemin. D’ailleurs à ce sujet, j’en ai descendu quelques-uns uns au passage histoire de passer le temps et en même temps de dégager le terrain. Les zombies sont lents, c’est donc facile de les aligner dans la ligne de mire. Par contre, cela ne veut pas dire qu’ils ne représentent pas un danger quelconque, bien au contraire ! Généralement, on ne les entend pas arriver et il faut toujours garder tous ses sens aux aguets. Je me suis bien gardé de descendre de voiture pour dégommer du zombie. J’ai préféré rouler lentement et baisser la vitre, saisir mon fusil et exploser le mort-vivant le plus proche, remonter la vitre et accélérer rapidement pour ne pas m’éterniser dans le secteur. Je suis épaté que mes coups de feu n’ont même pas réveiller Lambert. Ce mec à un sommeil de plomb ma parole !

Je repense à Deborah et le petit David. Je me demande toujours ce qu’ils sont devenus. Enfin, je me fais pas d’illusion pour le gamin, je sais depuis belle lurette qu’il est mort. Par contre, je m’inquiète pour Deb’. Je ne suis peut-être pas resté très longtemps à Lyon, mais j’aurai quand même aimé la revoir une dernière fois, pour m’assurer qu’elle allait bien.

Bon, ça fait plus de deux heures que je roule, je décide de réveiller Lambert, c’est à son tour de conduire et en plus je commence à être crevé. Je m’arrête sur le bord de la route et j’éteins le moteur. Un peu plus loin, à une quinzaine de mètres, il y a un camion frigorifique stoppé en plein milieu de la route. Ca nous empêchera pas de passer, mais je suis juste un peu curieux de savoir ce qu’il transporte. Je sors de la voiture et j’ouvre la porte arrière. Je secoue Lambert assez violemment pour le sortir de ses rêves. Celui-ci ouvre lentement les yeux et me regarde d’un air hagard. Je lui dis que c’est à son tour de prendre le volant et que je vais aller jeter un œil au camion là-bas pendant qu’il se réveil. Pendant que Lambert se lève doucement, des cernes sous les yeux et les cheveux ébouriffés, je prends mon fusil et je me dirige à pas prudent vers le poids lourd. C’est une semi-remorque de trente-huit tonnes de marque Mercedes. La porte côté conducteur de la cabine est ouverte. Fusil en avant, je m’approche doucement et je jette un œil furtif à l’intérieur. Ouf ! C’est vide. Je monte à bord et je commence à fouiller la cabine. Je trouve pas grand chose d’intéressant, à part un paquet de cigarettes, un briquet et une lampe-torche. Je remarque qu’il y a un peu de sang sur les sièges, ce qui n’est pas fait pour me rassurer. Je décide de ne pas m’éterniser davantage et je retourne vite fait à la voiture. Je tends le paquet de cigarette à Lambert qui a prit place sur le siège conducteur. Il en prend une et se l’allume avec le briquet. Il inspire une longue bouffée et recrache bruyamment la fumée.

"Merci, ça fait pas de mal !" me dit-il.

Je décide de m’en fumer une aussi avant d’aller roupiller un coup. Lambert sort un plan de son sac et le déplie. Merde, ce con avait un plan et il ne me l’a même pas montré avant ! Sympa de me laisser conduire à l’aveuglette ! Quoiqu’il en soit, après avoir soigneusement étudié son rouleau de papier, Lambert me dit que nous ne sommes pas loin de Dijon et qu’on pourra se ravitailler là-bas. Bonne nouvelle !
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MessageSujet: Re: Journal d'un survivant...   Journal d'un survivant... Icon_minitimeMer 1 Nov 2006 - 22:27

Lundi 4 septembre 2006 : 12ème jour !

Il est environ sept heures du matin et le soleil pointe le bout de son nez à l’horizon. J’ai peu dormis et du coup j’ai une sale gueule de bois. Lambert me dit que nous sommes arrivés dans les faubourgs de Dijon. La rue où nous circulons est jonchée de détritus en tous genres. Il y a aussi un nombre incalculable de voitures et camions à l’abandon. Dijon ressemble à une ville fantôme. A part quelques zombies errant sur les trottoirs, il n’y a ici pas âmes qui vivent. La radio tourne toujours malgré quelques grésillements. Lambert m’explique que la station que nous écoutions jusqu’ici, a cessé d’émettre il y a une heure. Il a du en chercher une autre et cela n’a pas été évident. Visiblement, plus aucune radio régionale n’est en service et les radios nationales se taisent les unes après les autres. J’écoute les infos histoire de savoir où le Monde en est. Un journaliste à la voix fatiguée donne la liste des dernières villes évacuées ainsi que celle des avants-postes où peuvent aller se réfugier les survivants. Je remarque avec une certaine stupeur que Lyon n’en fait plus partie. La ville serait donc tombée ? Dans ce cas, nous sommes partis à temps. Je repense soudainement à Deborah. J’espère qu’elle s’en est tirée ! Lambert semble épuisé. Je lui dis que je vais le relayer au volant et qu’il pourra aller se reposer, quand il appui brusquement sur la pédale de frein et stoppe la voiture à quelques mètres d’une station service.

- Faut refaire le plein, annonce t’il. En plus, on a plus rien à bouffer. Mon estomac qui gargouille acquiesce pour moi.

Lambert gare la Renault 19 devant une pompe à essence et sort du véhicule, pistolet à la main. Je sors aussi, le fusil à pompe sur l’épaule et j’annonce que je vais inspecter les lieux. Lambert me fait un signe affirmatif de la tête Pendant qu’il refait le plein du réservoir de la voiture, je me dirige vers le local de la station service. Je pousse la porte d’entrée en verre. A l’intérieur c’est la pagaille. Des tas de journaux, bouteilles et paquets de biscuits jonchent le sol. Je passe derrière le comptoir. La caisse est vide, il n’y a plus un centime dedans. Apparemment, d’autres se sont déjà servis. Soudain, j’entends un bruit de verre cassé provenant des toilettes. Prudemment, le fusil bien en main, j’approche de la porte que je pousse doucement avec la main. Sans que j’ai eu le temps de dire ouf, un zombie la gueule pleine de sang se jette directement sur moi. Je me retrouve plaqué par terre, mon fusil m’ayant échappé des mains et se retrouvant éjecté sous le choc à un ou deux mètres de moi. Le zombie put affreusement et tente de me mordre. Si je ne retenais pas sa mâchoire avec mes mains, ce salopard m’aurait déjà becté un morceau d’épaule. Je pourrais appeler Lambert à l’aide, mais malheureusement il est trop loin de moi pour m’entendre. Va falloir que je me débrouille tout seul ! Tout en essayant d’empêcher le mort-vivant de me bouffer, je scrute autour de moi en espérant trouver quelque chose qui puisse me servir d’arme. Tout à coup, je vois une ombre se profiler autour de moi. Merde, un autre zombie ? J’entends un bruit sourd et je vois plein de sang me gicler au visage. Chiotte ! Qu’est ce qui c’est passé ?

- Ca va, t’est pas blessé ? me dit une voix grave.

Je réponds pas.

- Hé mec, t’est pas blessé ? insiste la voix.

- Non je suis pas blessé, fini-je par dire. Mais virez-moi cette saloperie de macchabée de sur moi !

Aussitôt dit, aussitôt fait ! Je me relève péniblement, aidé par une main inconnue appartenant visiblement à une femme jeune. J’essuie le sang de mon visage avec un chiffon trouvé sur une étagère, et je me retrouve devant deux personnes habillées en tenue de motard en cuir et tenant l’un, un fusil de chasse au canon scié, qui plus est braqué dans ma direction, l’autre, un .357 magnum. Un homme et une femme !

- Ton pote et toi vous avez une caisse, me dit le type, un grand costaud barbu. On va vous l’emprunter je crois !

Je pense alors à Lambert, là-bas, et je me dis que ça serait sympa s’il venait faire un tour par ici, histoire de me sauver la mise. A ce-moment là, le grand type me regarde et me dit les yeux pleins de malice :

- Si c’est à ton pote que tu penses, mon copain Michel s’en est déjà occupé.

- Ok, leur dis-je résigné. Mais vous comptez allez où ?

- Sur Lyon, m’annonce le grand type.

- Ah ? Dans ce cas je ne pense pas que se soit une très bonne idée ?

- Et pourquoi donc ?

- Tout simplement parce que Lyon n’existe plus !

- Te fous pas de notre gueule ! crache le grand type barbu.

- J’me fous pas de toi, la radio a annoncé ce matin que la ville était tombée aux mains des zombies.

Soudainement, la jeune femme, qui était resté muette jusqu’ici, me regarde avec des yeux implorant et me demande si c’est bien vrai que Lyon n’existe plus ? Je lui réponds sans ménagement par l’affirmative. Elle se met alors à pleurer en sanglot en me disant que ses parents et sa petite sœur habitaient là-bas. Je lui dis que je suis désolé mais que mon pote Lambert et moi on a quitté Lyon il y a deux jours à peine.

- Et vous allez où maintenant ? me demande le grand barbue qui s’appel en fait Gaspard.

- Sur Paris, je lui réponds. Lambert veut rejoindre sa fille qui habite la capitale.

Je crois bon de rajouter qu’on accepte volontiers de les emmener s’ils décidaient à ne plus braquer d’arme sur moi. Gaspard n’a pas l’air de me faire confiance, mais la jeune femme, qui s’appelle Emilie et qui est sa petite-amie, lui demande de baisser son arme. Réticent, il fini malgré tout par le faire. Rassuré de ne plus avoir le double canon d’un fusil de chasse braqué dans ma direction, je lance un retentissant :

- On est tous dans la même merde je crois, non ? On ferait mieux de se serrer les coudes !

Gaspard et surtout Emilie ont l’air de mon avis. Mais le problème apparemment ce n’est pas eux, mais Michel le frère de Gaspard. Emilie m’explique qu’il à un tempérament fougueux et rebelle, et qu’il est pas du genre raisonnable et réfléchi. Bon, on va aller voir de quoi a l’air ce fameux Michel.
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MessageSujet: Re: Journal d'un survivant...   Journal d'un survivant... Icon_minitimeMer 1 Nov 2006 - 22:28

Mercredi 5 septembre 2006 : 13ème jour !

J’ai fais la connaissance de Michel, le frangin de Gaspard. Tout ce que je peux dire à propos de ce mec c’est qu’il a le profile du parfait psychopathe. Il ne m’inspire vraiment pas confiance, a vrai dire il me fout même carrément les jetons. Lui, il veut à toute fin aller à Lyon et ne me croit pas quand je lui dis que la ville n’existe probablement plus à l’heure qu’il est. Il est têtu comme une mule et commence sérieusement à me les gonfler ! Quoiqu’il en soit, va bien falloir faire avec, d’autant plus qu’on a tous décidé de rester quelques temps sur Dijon. On a un peu parcouru la ville en voiture et n’avons pas trouvé âme qui vive. Dijon est une véritable ville fantôme, enfin si on excepte les zombies qui se baladent dans les rues. Ce qui reste assez étrange sur Dijon, s’est qu’il semble y avoir moins de zombies que sur Lyon. Bon ok, la ville est plus petite, donc il y a forcément moins de monde et ensuite il y a dut y avoir une évacuation, mais il est quand même rare de voir plus de dix zombies au même endroit. Avec Gaspard et Lambert, on a même émit l’idée en plaisantant à moitié de nettoyer la ville. Mais bon, je doute que se soit très réalisable et que nous ayons de toute façon suffisamment de munitions pour cela, déjà que sur mes vingt cartouches de mon fusil à pompes, il ne m’en reste qu’une dizaine et c’est sur que je vais aller loin avec ça. Faut qu’on trouve des munitions rapidement, sinon on va être mal. Par chance, avec la rencontre avec nos chers amis motards sans motos, c’est qu’ils connaissent Dijon par cœur. Résultat, ils nous ont indiqués où trouver une armurerie, disons… pas très légale ! Gaspard nous y a amené la nuit dernière. C’est dans la cave d’un vieil immeuble un peu en dehors de la ville. Sur le chemin on a rencontré presque pas de morts-vivants. Tiens au sujet des morts-vivants, Lambert leur a trouvé un joli surnom : marcheur. Quand je lui ai demandé pourquoi ce nom, il m’a répondu que c’était en référence au fait que les zombies ne courent jamais. C’est vrai quand y repensant, j’ai jamais vu un seul de ces macchabées ambulants se déplacer autrement qu’en marchant. Bon, pour en revenir à nos moutons, nous avons donc visité cette fameuse super armurerie clandestine et ce qu’on y a vu là-bas nous à redonner le sourire, et en même temps nous a quelque peu inquiété. Imaginez étaler dans une minuscule pièce de 3 mètres sur 4, une vingtaine de caisse en bois rempli à la gueule d’armes et d’explosifs en tous genres. De quoi déclencher la troisième guerre mondiale ! Ben, Lambert et moi on s’est pas privé pour se servir en tout cas. J’ai troqué mon fusil à pompes trop lourd contre un fusil mitrailleur Famas venant tout droit des dépôts de l’armée française. Une sacrée putain d’arme très maniable et peu encombrante qui tirent des balles de calibre 5,56 millimètres à une distance de 300 mètres. J’ai l’impression d’être Rambo avec ce joujou en main. Par précaution, j’ai aussi décidé de prendre un .357 Magnum ainsi que toutes les munitions que je peux transporter pour mes deux nouveaux copains en acier. Je meurs d’envi de dégommer du zombie avec mon Famas ! Lambert s’est aussi embarqué un Famas, ainsi qu’un joli poignard à la lame bien aiguisée. Gaspard s’est contenté de reprendre des cartouches pour son fusil de chasses et pour le fusil à lunettes de Michel. Lui, il n’aime pas les fusils d’assaut, et je crois bien deviner qu’il n’aime pas l’armée tout court.

On laisse l’armurerie improvisée derrière nous, et on remonte en voiture direction notre repaire : un supermarché ! Pourquoi on a décidé de se planquer dans un truc pareil me direz-vous ? Tout simplement parce que l’idée vient de moi. Explication : il y a quelques années, j’ai été voir un film au cinoche où des mecs se réfugiaient dans un supermarché suite à une invasion de zombies, j’ai trouvé que leur idée était pas mal et je l’ai tout simplement reprise à mon compte. J’ai bien entendu forcé personne à me suivre, mais tout le monde n’a émit aucune objection ! On s’est donc dégoté un gentil petit supermarché Intermarché, un truc ni trop grand ni trop petit, juste de quoi être à l’aise sans pour autant être obligé de faire des kilomètres pour aller au pipi-room. Par chance, celui qu’on a trouvé en plein cœur de la ville était fermé, et donc il n’y avait aucun Marcheurs dedans. On a juste été obligé de défoncer une des portes arrière pour pouvoir pénétrer à l’intérieur. On a garé la Renault 19 dans la cour des livraisons, qui ferme avec un portail et qui est entouré de grillage. Lambert, qui a fait un peu tous les boulots dans sa vie, a remplacé la serrure démolie de la porte par où nous sommes entrés. Il nous a même installé un gros cadenas histoire de se sentir plus protégé. On s’est fabriqué un poste d’observation sur le toit du supermarché où Michel semble avoir prit ses quartiers quasiment en permanence, la lunette de son fusil constamment rivée aux yeux. De temps en temps on l’entend tirer, il aime bien faire des cartons sur les zombies. Dans la galerie marchande de l’Intermarché, on s’est dégoté des lits deux places bien sympas, qu’on s’est empressé d’installer à l’étage, dans les locaux des bureaux de la direction. On s’est pris aussi des canapés et des fauteuils, des chaises, une table et tous les ustensiles nécessaires pour faire la cuisine. Gaspard et moi on a fait le tour de la maison pour repérer toutes les issues et les barricader et on a bien entendu baissé le rideau de fer de l’entrée principale. Dans le poste de garde de la sécurité du supermarché, on a trouvé un jeu d’écran relié à plusieurs caméras disséminées un peu partout, y’en a même qui donne sur le parking. Avec Lambert, on s’est remonté une télé 16/9 avec lecteur DVD. On a branché le tout et on a cherché si une chaîne émettait encore. On en a trouvé une, une seule ! Elle émet depuis Paris et ne diffuse que des flash infos qui passent en boucle. Aux dernières nouvelles, Paris était une ville sinistrée, coupée du reste du monde et dans l’incapacité de recevoir des nouvelles de l’extérieur. Seule le centre de la ville semblait en sécurité, transformé en véritable forteresse par l’armée et la police. Une loi martiale y était instaurée, avec un couvre-feu pour la nuit. Des centaines de milliers de zombies encerclaient la ville en permanence et seule les militaires avaient la permission de s’aventurer en dehors de l’enceinte blindée et électrifiée de Paris-Centre, comme la capitale était désormais nommée. Finalement, je crois que nous sommes encore plus à l’abris dans notre supermarché, même si ça grouille aussi de Marcheurs dehors.
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MessageSujet: Re: Journal d'un survivant...   Journal d'un survivant... Icon_minitimeMer 1 Nov 2006 - 22:29

Samedi 8 septembre 2006 : 16ème jour !

Ca fait trois jours qu'on s'est réfugié dans notre supermarché. Dehors ça grouille de Marcheurs, il y en a de plus en plus et on se demande tous d'où ils sortent. Ils doivent sûrement venir d'autres villes c'est pas possible, parce qu'il y en avait pas autant sur Dijon au début. Apparemment ça plait à Michel qui peut ainsi s'exercer encore plus à faire des cartons dessus.

Ce matin, on a eu une discussion animée autour du p'tit déj' avec Lambert, Emilie et Gaspard, au sujet de l'origine de l'épidémie qui a provoquée le réveil des morts. Lambert a d'ailleurs une théorie plutôt intéressante. Selon lui, il s'agit d'une expérience scientifico-militaire qui aurait mal tournée. Une sorte de nouvelle arme biologique de l'armée dont le contrôle leur aurait échappée, et qui se serait répandu sur Terre comme un virus. Gaspard, lui, pense plutôt que nous avons droit à une punition divine. Dieu ferait payer à l'espèce humaine tous ses excès au fil des âges. Emilie est aussi partisane de cette théorie. Moi, perso, je serai plutôt tenté de dire tout simplement que les morts reviennent sur Terre parce qu'il n'y a plus de place en Enfer. En tout cas, tout ça n'explique en rien pourquoi ces satanés macchabées ambulants pratiquent le cannibalisme, ni pourquoi une seule de leurs morsures suffit à nous transformer instantanément en zombie.

Tiens, je me demande si ce psychopathe de Michel a lui aussi une théorie sur la question.

Cet après-midi, je suis monté sur le toit mais je n'ai pas vu Michel. Gaspard m'a expliqué alors que ce crétin était parti faire un tour en ville avec la Renault 19 pour se trouver des cigarettes. Bravo ! Cet espèce de naze nous prive de notre unique moyen de transport. J'émet alors l'idée à Lambert, de se procurer au plus vite un nouveau véhicule. Lambert a alors une idée de génie : choper un camion pas trop gros et le transformer en char roulant ! Suffit de renforcer ses par-choc par des plaques d'acier et de protéger les vitres. Gaspard et Lambert ont tous les deux fait l'armée, et comme par hasard ils ont aussi tous les deux été dans les blindés, où ils étaient mécano. Faire d'un banal camion une véritable forteresse roulante, est tout ce qu'il y a de plus facile pour eux !

Il fait nuit et Michel n'est toujours pas rentré. Ca se trouve, ce connard s'est fait becté par des zombies et on va retrouver ce qui reste de son cadavre quelque part en ville. Cela dit, s'il s'est changé en mort-vivant, je me ferai une joie de lui coller une balle dans la tête. Enfin bon, plutôt que de rester à attendre comme des cons, Lambert et moi avons décidés d'organiser une sortie nocturne sur le parking du supermarché, dans le but de s'emparer d'une voiture. Ca va être coton, car le parking est infestés de Marcheurs. On a donc pas trop le choix, va falloir passer en force ! Gaspard s'est positionné sur le toit avec le fusil à lunettes de Michel et va descendre le plus possible de zombies sur notre passage. Emilie, de son côté, a allumée les lampadaires du parking, histoire qu'on sache où on pose nos pieds, et s'occupe aussi du portail de la cour de livraison. Elle pourra ainsi nous ouvrir et couvrir nos arrières en même temps, quand on va se ramener avec la bagnole qu'on aura réussi à choper.

Bon allez, c'est parti !

Lambert et moi on saute le portail de la zone de livraison du supermarché, et on cours comme des malades au milieu des zombies, qui évidemment essai de nous attraper au passage. J'ai juste prit mon .357 Magnum sur moi pour ne pas être trop encombré. Lambert a gardé son Famas. Je crois que lui aussi est un grand malade du cerveau et ça me fait rigoler pas mal !

On entend derrière nous les détonations du fusil de Gaspard, et on peut voir autour les zombies s'écrouler. Gaspard est un fin tireur et nous fraie carrément un passage vers le véhicule qu'on avait choisi par avance : un Renault Espace ! Décidément je crois que nous sommes abonnés aux Renault. On arrive enfin à hauteur de la voiture. Pendant que Lambert s'occupe de délier les fils du tableau de bord pour faire démarrer le moteur, moi je m'occupe de le couvrir avec mon revolver. Pour mieux viser, et en même temps pour me sentir faussement protégé, je grimpe sur le toit de la bagnole. J'aligne tous les zombies qui s'approchent trop près de nous. Une grosse femme en tenue de sport se prend une de mes balles en pleine tête, un ado qui devait avoir guère plus de quinze ans au moment de sa mort, voit sa tronche exploser sous le coup d'une autre de mes balles, un mec hyper moche en tenue de pompiste se prend une bastos dans la jambe puis la tête… Moi et Gaspard on fait un véritable carton sur les zombies ! Lambert réussi à faire démarrer la voiture et je saute du toit pour monter à l'avant côté passager. Là, au moment où je tente de fermer la portière, un mort-vivant dont il manque la moitié d'un bras m'agrippe à l'épaule. Ni une ni deux, je lui fais sauter le caisson. Sa tête vole en éclat, m'aspergeant de sang le pantalon et la veste. Putain, c'est dégueulasse !

Je gueule à Lambert de foncer vers le portail de la zone de livraison du supermarché. Celui-ci s'exécute sans se faire prier et le Renault Espace démarre en trombe, les pneus crissant sur le bitume ! Nous arrivons en quelques secondes à hauteur du portail et Emilie nous ouvre. Gaspard nous couvre toujours avec son fusil à lunettes. Nous garons la voiture et en descendons rapidement pour aider Emilie à refermer le portail. Celle-ci a en effet des difficultés car quelques zombies ont réussi à entrer dans la cour. Lambert les dégomme avec son Famas, pendant que je file un coup de main à Emilie pour refermer la porte en fer. Mission réussi ! On souffle tous les trois et Gaspard vient nous rejoindre. Il empoigne fermement Emilie, la félicitant pour son efficacité et son courage. C'est vrai que la p'tite demoiselle a assurée comme un chef sur ce coup là ! Soudainement, on entend crisser des pneus au loin. C'est la R19 qui rentre au bercail. Michel est donc vivant ! C'est presque dommage, je peux vraiment pas le sentir. Mais un truc cloche ! Pourquoi cet imbécile roule aussi vite ? Il a vu un fantôme ou quoi ?
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MessageSujet: Re: Journal d'un survivant...   Journal d'un survivant... Icon_minitimeMer 1 Nov 2006 - 22:30

Dimanche 9 septembre 2006 : 17ème jour !

Ce crétin de Michel n'est vraiment pas doué pour la conduite. Il a planté la Renault 19 dans un camping-car qui était garé sur le parking du supermarché. Heureusement… enfin heureusement, on se demande pour qui ?… il en est sorti indemne et a réussi à s'extirper de la carcasse de la bagnole. Gaspard, qui nous avait rejoint dans l'air de livraison, a sauté le portail, fusil de chasse à la main, pour aller secourir son frère. Non-content d'avoir flingué notre bagnole, Michel met la vie de tout le monde en danger avec ses conneries. Mais pourquoi il fonçait comme ça ce débile ? A ce sujet, la réponse ne tarde pas à arriver, car voilà que déboule une bande d'allumés en tenue militaire chevauchant des motos. Ils sont bien une vingtaine ! Merde, Michel nous a ramener des pillards. Quel con !

Gaspard se faufilent tant bien que mal entre les zombies affamés, qui tentent bien entendu de l'agripper au passage pour en faire leur quatre heures. Michel de son côté est mal barré. Les zombies ont encerclé la R19 et il a été obligé de grimper sur le toit. Il vide le chargeur de son revolver sur les morts-vivants mais cela ne semble pas les arrêter. Moi je décide de monter sur le toit du supermarché et de les couvrir avec le fusil à lunettes. Je monte les marches quatre par quatre et j'arrive vite à destination. Je m'empare du fusil et ajuste le réglage de la visée nocturne. J'ai des dizaines de zombies en ligne de mire. Je choisi de descendre ceux qui sont le plus proche de Michel. Pas évident de viser juste, j'ai jamais utilisé ce genre d'arme avant. J'en profite aussi pour jeter un œil de temps en temps à la progression des pilleurs. Ceux-ci ne semblent pas très accommodés par les morts-vivants. Je me demande d'où ils peuvent bien sortir ces drôles de zozos. Ils tournent sur le parking comme des furies, dézinguant tous les zombies se trouvant sur leur passage. Je remet ma lunette sur Michel pour voir où il en est. Putain de merde ! Un macchabée vient de lui choper la jambe. Gaspard n'arrive pas à temps pour l'empêcher de se faire mordre. Mais quel abruti ce Michel ! Je descend le zombie et je vise ensuite la tête de Michel. J'hésite un instant. De toute façon, il est condamné ! On ne peut plus rien pour lui. Je tire… Sa tête vole en éclat et sa cervelle se répand sur le bitume. Gaspard arrête sa course frénétique et regarde dans ma direction. Il se met à hurler comme un possédé ! Ben quoi ? Qu'est-ce que je pouvais faire moi ? Le laisser se transformer en mort-vivant bien tranquillement peut-être ?

Chiotte ! Avec tout ça j'ai pas surveillé les pilleurs. Deux bécanes arrivent à la hauteur de Gaspard et dégomment tous les zombies se trouvant autour de lui. Gaspard est dans la merde. Il met en joue les motards, qui font de même. Moi, j'en vise un et je tire. Il s'écroule. Son pote ne cherche pas à comprendre et détale comme un lapin. Trop tard, Gaspard lui balance une bastos et le mec tombe par terre, raide mort ! Ca fera de la bouffe pour les zombies. Gaspard ne s'éternise pas dans le secteur et se remet à courir pour rejoindre le supermarché. Au loin, les pilleurs se sont réunis. Je jette un œil dans ma lunette, histoire de voir ce qu'ils font. Apparemment, il n'y a pas que des mecs en bécanes. J'aperçois deux camions et trois voitures. Je sais pas ce qu'ils comptent faire, mais s'ils ont l'intention de piller notre supermarché on va avoir de sacrés emmerdes !
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MessageSujet: Re: Journal d'un survivant...   Journal d'un survivant... Icon_minitimeMer 1 Nov 2006 - 22:30

Mardi 11 septembre 2006 : 19ème jour !

Le chef des pilleurs, qui s'appel Robert je sais pas trop quoi, est venu la nuit dernière nous expliquer ce que lui et ses petits copains voulaient. Et bah oui, je vous le donne dans le mille, ces connards veulent ce qu'il y a dans le supermarché, et plus particulièrement de la bouffe et des fringues.

Lambert de Gaspard ont négociés sévères avec lui. Pas question de les laisser entrer et se servir tranquillement. Lambert, qui est loin d'être con comme mec, a même carrément demander aux pilleurs ce qu'ils allaient offrir en échange ! Là, je suis mort de rire parce que fallait carrément être gonfler pour dire un truc pareil.

Je crois que le gros Robert, qui par ailleurs est très moche et fagoté comme un clodo, ne l'a pas prit trop au sérieux.

En tout cas, nous en avons discuter entre nous, réunion au sommet donc, et en sommes arrivés aux même conclusion : on leur donne pas ce qui est à nous et que nous avons chèrement acquis !

Gaspard m'en veux toujours d'avoir dégommé son frangin, mais en même temps a très bien compris la raison qui m'a poussé à le faire.

Sinon, avec tout ça, on a quand même un gros problème. Bon, les zombies s'était déjà un gros problème, mais on a aussi ces pilleurs à la con en plus sur le dos. Finalement, à côté de ses allumés, les morts-vivants paraissent bien inoffensifs. Ca a pas des flingues et des motos des morts-vivants !
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