L'affrontement à Paris ...

Comme tous les soirs depuis mon Grand retour à Paris, je marchais dans les rue l'air désinvolte, de nos jours il était moin facile de trouver du sang sans être repéré.
Nous n'étions plus a la belle époque que j'avais connue, celle ou le peuple se fichait bien de voir disparaitre les geux et les geuses par dizaines. Les temps étaient plus rudes, beaucoup de vampires souffraient de ce nouveau monde, de la pollution, de la modernisation.
Mais moi, peu m'importais, j'étais Uriel, le vampire cruel qui hante les ruelles les plus sombre de Paris.

La pluis commençait a tomber, on entendait le claquement sec des talons de mes bottes, le vieux lampadaire laissait entrevoir des signes de faiblesse. Seuls les chats étaient de sortie ce soir la, j'avais déja tué quelques jeunes demoiselles plus tôt dans la soirée pour me nourrir, je me laissais guider dans les rues. Mes pensées étaient tourmentées, confuses, c'était étrange. Jamais auparavant je n'avais ressenti cela, peut etre bien que l'alcool dans le sang de cette jeune femme m'était monté à la tête. Après tout, cela fesait plus de 2 000 ans que je n'avais pas bu à proprement dit.

J'étais suivi, suivi par ce Vampire étrange, cela fesait quelques soirs qu'il me suivait, mais il gardait ces distances.
Mais ce soir, c'était différent, il était a seulement quelques mètres de moi, je sentais en lui une haine atroce.
Sans doute avec la même puissance que la mienne, mais il ne me fallut pas longtemps pour enfin voir le visage de ce Vampire énigmatique .....

Cela faisait tant d'années que Balmung cherchait cet homme, que maintenant qu'elle l'avait trouvé, elle ne voulait pas tout gâcher en se précipitant. Il était élégant, et sa démarche dénotait d'un style loin d'être anodin. De moins en moins discrètement, de moins en moins loin.... Elle voulait qu'il se demande qui le poursuivait, qu'il s'interroge, qu'il ait peur... Elle voulait qu'il souffre avant qu'ils ne se rencontrent. Elle voulait qu'il souffre avant de mourir. Elle l'avait suivi tout au long de ses meurtres. Elle n'avait rien à faire de ses victimes, elle non plus... Mais ce soir, quelque chose était différent, il...titubait? Peut-être n'était-ce qu'une ruse pour qu'elle s'approche, pour qu'il cesse d'avoir peur. Balmung sourit. Cet être était tellement vil qu'il devait user d'unstratagème pour la confondre, au lieu de l'attaquer de front... Cependant elle s'avança, sa vengeance ne pouvait plus attendre... Mais elle devait d'abord être poli, un duel était un duel, pas une rixe de taverne... Elle s'avança donc vers une ombre moins dense.

"Belle nuit n'est-ce pas? Une nuit parfaite pour faire couler le sang... N'est-ce pas, Uriel? Mon nom est Balmung, c'est tout ce que j'avais à vous dire... En garde!"

Enfin ce vampire consantait a se montrer, et a ma grande surprise, c'était une femme.

-Pardon ? lui répondis- je en me retournant subitement.
En garde? Savez vous a qui vous vous adressez ? Ho bien sur, Balmung, vous avez l'air de me connaitre, cela est fort possible, qui en me connais pas après tout? Seulement, sachez que vous attaquer a moi risquerait de, .... hum ... comment dire cela, vous causer quelques domages....
Après tout, si vous le souhaitez ......

Sans attendre sa réponse, je me mis a courrir a une vitesse affolante en sa direction, mon arbalette en main. Je n'avais pas peur, j'épprouvais juste un peu de mépris pour ce sous vampire. J'allais la battre, elle le savait aussi bien que moi, elle devait sans doute connaitre ma puissance et ma cruauté si elel me connaisait réelement. Etait elle inconciente, folle? Peu importe, jamais je n'aurais refuser un petit momment d'obscure distraction ......

-Ha ! Viens dépèches toi ! Le soleil se lève, j'habites a deux rues d'ici! Allez viens ! Criais - je a Balmung en vitesse.

Nous étions ennemis, mais après tout, tout deux des vampires. Je ne pouvais pas l'abandonner aux rayons du soleil comme sa.
Je commencais a courrir, suivi de Balmung qui m'avait rejoint après une hésitation, nous courrions à une vitesse affolante. Nous entrions e trombe dans mon manoir. Je montrais un vieux cercueil a Balmung ou elle s'enferma rapidement, et j'alla me coucher dans le mien, beaucoup plus somptueux.
Je m'endormis profondement, et fut reveillé par la soif.
Balmung dormait encore, je decidait de l'attendre .....

Cet homme lui avait sauvé la vie...la mort...enfin l'avait sauvée. Dans le cercueil où elle s'était enfarmée, dans le manoir de cet homme qu'elle poursuivait depuis tant d'années, Balmung ne pouvait que refléchir au tour que prenaient les évènements. Elle ne controllait plus rien. Marcus avait perdu de son importance désormais. Le sommeil ne vint que tard dans la journée, sur la résolution qu'elle le suivrait pour voir finalement comment vivait ce "grand vampire". Lorsqu'elle se réveilla, plus tard, et sortit de son cercueil, elle vit qu'Uriel l'avait attendu pour aller chasser.
"Vous vouliez que je vous tienne la main?"

Avec un sourire méprisant, elle épousseta sa jupe, puis partit dans frottement de tissu. Arrivé à la porte, elle s'arrêta:
"Merci pour l'hébergement, même si ça n'était pas très propre, c'était toujours mieux que rien. Elle reprit sa marche tout en parlant. Mon hôtel était vraiment trop loin, il faut que j'en rachète un... Je vais manger quoi ce soir? Peut-être un ho..."

C'est dans ce murmure incessant qu'elle disparu dans la nuit en quête de sang. Uriel se leva alors, et partit de son côté. Mais elle savait qu'elle reviendrait au petit jour... Le personnage l'intriguait trop pour laisser passer cette occasion. De satisfaction, elle sourit avant de s'abattre sur une proie.

Les femmes. J'avais beau aimer plus que tout la solitude, cette étrange compagnie m'étais agréable. Balmung m'en voulait, allons savoir pourquoi, mais elle ne parvenait pas à cacher l'admiration qu'elle éprouvais pour moi.
J'étais sortis peu après elle en direction de la ville pour aller chasser. La nuit passait très vite, j'avais presque hate de revenir chez moi en étant presque sur de retrouver Balmung.
Il commencait a pleuvoir, je marchais vite et découvrit non sans surprise, Balmung assise à mon bureau, penchée sur un parchemin et une petite chandelle éclairée.

En entendant rentrer le vampire, Balmung leva la tête. Le parchemin qu'elle déchiffrait depuis tout à l'heure, bien qu'elle le connu par coeur, était le testament de l'homme qu'Uriel avait assassiné. Elle se leva, et avec un regard d'une infinie tristesse, le brûla à la flamme de la chandelle qui l'éclairait. Elle se tourna alors vers cet assassin, une lueur de chagrin brillant encore dans ses yeux bleus. Elle sourit alors et lui dit:
"Vous êtes au moins aussi discret qu'un mammouth. Vous arrivez vraiment à tuer des gesn ainsi? Mais passons. Je me suis fais ramener mon propre cercueil. Avez-vous passé une bonne nuit? Avez-vous trouvé de nombreuses victimes? Personnellement, je me suis bien amusée..."

Uriel tourna son regard vers le nouveau "lit" qu'accueillait la pièce. Il était d'un bleu aussi foncé que la nuit, gravé tout entier de roses d'un bleu plus clair, entourées de dorures. Il était alors ouvert, et l'on apercevait la soie tendre d'un crème doux, de la même couleur que le teint de porcelaine de la jeune vampire. Se retournant vers elle, il répondit par l'affirmative à ses questions. Sur ce, elle se dirigea vers son cercueil, s'y allongea et, lui tournant le dos, le refrma sur elle.