Retour vers le futur

[HRP] La naissance de cette "aventure pour le moins particulière" se trouve sur le Bar Rp, une discussion entre Ambar Shar, collaboratrice de la création de ce topic, et moi-même. Les personnages mis en présence au départ sont :
Ambar Shar, extra-terrestre du futur, nouvellement humanoïde, conquérante des mondes, qui ne sait pas trop ce qu'elle vient faire sur une Terre Médiéval-fantastique. Elle est attirée et elle attire assez bien les armes.
Davlamynn Wolsbane, un jeune mage plutôt beau parleur qui aime impressioner les gens avec sa magie de basse classe. N'est pas un grand combattant, mais il connaît quelque mages et n'hésite pas à arnaquer les pauvres crédules pour se faire valoir...
J'ai posté ceci dans les croisades parce que je ne voyais pas vraiment où le placer d'autre, nous évoluons dans un monde médiéval-fantastique mais ne faisons pas vraiment une quête de longue haleine.
RP idéal pour les messages éclairs, puisque nous n'avons pas de quête, nous ne ferons que des rencontres, qu'elles soient brèves ou longues...
Sur ce, et après cette introduction un tantinet longue, je vous souhaite un bon RP, et remercie vivement Ambar Shar pour son inventivité et sa motivation. [/HRP]

Toujours dans l'auberge, Davlamynn tenta d'expliquer le système économico-politiquo-culturel plutôt complexe dans lequel il vivait. Pas de castes, mais bien des guildes qui visaient avant tout à protéger leurs membres, leurs intérêts et à s'assurer un contrôle de la profession. Il y avait la guilde des Voleurs (classique), la Main Bleue (qui réunissait les mages), les Exilés (où se trouvaient les rebus de la société : nécromants, assassins, ...), et puis les braves commerçants. Il y avait aussi, pour les artisans, les Corporations, qui protégeaient chaque corps de métier (forgeron, maçon, charpentier, menuisier).

Ces deux institutions survivaient grâce à l'image de qualité qu'ils assuraient vis-à-vis du client, et par les avantages qu'ils offraient à leurs travailleurs (cela passait du salaire minimum dans les Corporation à la prime de décès versé à la famille dans la guilde des Voleurs).

À côté, non officiellement, rôdaient les mercenaires, qui vendaient leur corps au combat; les Ombres, créatures asservissant les humains (plus souvent les humaines) pour s'enrichir; les nobles, classe que l'on croyait disparue, mais qui, selon certains intellectuels de l'époque, se préparait à revenir et à ressortir du secret dans lequel ils se dissimulaient depuis plusieurs années.

Voyez vous, charmante demoiselle Shar, il n'y a ici rien de très compliqué : soit on se trouve assez fort pour survivre tout seul, soit on s'allie avec d'autres.

Il rajouta sur le ton de la confidence

Et quand on est intelligent et rusé comme nous le sommes, on crée une nouvelle institution: les Libres. Nous travaillons en secret, et peu de gens connaissent notre existence. La seule condition pour nous rejoindre, c'est d'être polyvalent, car nous nous infusons dans toutes les guildes, corporations, bref, dans tout ce que nous pouvons.

[quote=Douyn F. Iridi]remercie vivement Ambar Shar pour son inventivité et sa motivation. [/quote]T'as rien vu, mon chou... x)

Ambar dût ingurgiter en très peu de temps des données phénoménales: içi, tout était différent de chez elle! Elle n'avait aucun repère auxquels s'accrocher. Pour tout dire, elle était un peu perdue. Petit à petit, elle comprenait qu'il n'y avait aucune guilde malfaisante, que tout est bien huilé, içi. Cela l'ennuyait, et 'lexcitait en même temps: En effet, il est beaucoup plus dur de prendre le contrôle d'une société bien huilée que celui d'une société avec un petit grain de sable, même microscopique. Mais une des paroles de Davlamyne (elle vait appris ce qu'était un nom de famille, et était presque offusquée que les gens aient besoin de aç pour se souvenir qui sont leurs parents) la ravissa:

- Et quand on est intelligent et rusé comme nous le sommes, on crée une nouvelle institution: les Libres. Nous travaillons en secret, et peu de gens connaissent notre existence. La seule condition pour nous rejoindre, c'est d'être polyvalent, car nous nous infusons dans toutes les guildes, corporations, bref, dans tout ce que nous pouvons.

Ce jeune homme bien malin et pourtant assez naïf venait de lui servir sa planète sur un plateau d'argent. Voila la faille tant attendue: les Libres. Ils s'étendaient, telles des tentacules, dans tout, absolument tout, et rapporte tout à la tête de la pieuvre dont ils sont les bras. Elle n'avait plus qu'à prendre le contrôle des Libres, et elle arriverait au pouvoir... Une autre faille l'intéressait également. Les deux semblaient assez éloignées, mais après, les problèmes sont des solutions mal envisagés...

- Cela m'intéresse... Et puis, je pense pouvoir apporter quelquechose de grand, quelquechose d'incroyable, quelquechose qui fera des Libres l'élite de la société... surtout s'ils sont polyvalents... Pour cela, je n'aurais besoin que de trois choses: une plaque de métal, un morceau de verre, et quelquechose qui explose facilement au contact du feu. Avec ça, je peux vous bricoler une arme dont vous vous souviendrez toute votre vie...

Ambar avait dans l'idée de construire un laser à explosif basique. Oh, bien sûr, cette arme n'est pas parfaite: elle ne génère une explosion que d'1m de rayon, et a besoin d'être rechargée, et consomme des munitions, mais elle sera largement suffisante pour impressioner tout le monde sur cette planète arriérée... Elle avait l'impression de se trouver en plein dans les Steppes de Ranik, la chaleur en moins...

Hahaha. Doucement, douce Ambar. Les Libres ne recrutent pas vraiment comme les autres guildes: il faut pouvoir se montrer polyvalent. Vous devez au moins arriver à prouver à l'un d'entre nous que vous faites partie de plusieurs Corps Institutionnels avant qu'on ne s'intéresse à votre cas. Et le règlement ne m'autorise pas trop à vous aider. Néanmoins... mais n'en parlons pas ici, trop d'oreilles, ajouta-t-il avec un sourire mystérieux.
Mais je dois pouvoir trouver comment vous fournir une plaque de métal, et de la poudre noire. Par contre, du verre, cela risque d'être plus difficile: je ne suis guère riche, si vous voyez ce que je veux dire... Et le verre est assez coûteux, difficile à trouver. Mais on va commencer par la poudre noire. Suivez moi

Il sortit de l'auberge et reprit la route. Comme au bon vieux temps, l'aventure revenait à lui. Il l'avait su dès le départ : cette auberge était vraiment prometteuse, située entre les deux plus grandes villes, elle recelait bien des mystères mais surtout amenait du monde... A lui la richesse et la gloire. Et s'il échouait, il reprendrait ses vieilles habitudes : un peu de fumée avant de disparaître sous une autre identité.
Il sourit joyeusement.
Décidément, sa vie lui plaisait vraiment bien.

Ambar fut assez déçu d'apprendre qu'on entrait pas chez les Libres si facilement, mais quand elle apprit la nature du test d'entrée, une image de gâteau lui apparut.

Elle suivit Davlamyne sans dire un mot. Elle était perplexe: comment du verre pouvait-il être plus cher que du métal? C'est pas comme si on en avait vraiment besoin tout les jours... Quoique, sur cette... Comment, déjà? "Tairre"? C'est ça, sur "Tairre", peut-être que le verre est une matière rare... Enfin, si elle en trouve, ce serait déjà bien...

Elle révéla à Dave le fond de sa pensée:

- Euh... Sauriez-vous où trouver du verre, si vosu aviez de l'argent à profusion?

En effet, Ambar s'était bien rendu compte que l'argent d'içi serait facile à reproduire. Et puis, elle avait de multiples talents, ont celui de voleuse.

- Parceque, si vous me fournissez un peu de métal, je pourrais facilement recréer des pièces. Peu importe combien: Je pourrais les faire revenir...

Un plan audacieux venait d'éclore dans la tête d'Ambar, mettant en scène de l'argentite, son masque de métal, un vendeur un peu myope et une image de dragon.

- Parceque, si vous me fournissez un peu de métal, je pourrais facilement recréer des pièces. Peu importe combien: Je pourrais les faire revenir...
Ces mots d'Ambar mirent l'eau à la bouche de Davlamynn.
Voici qui fait bien mon affaire se dit-il. Je savais que cette taverne m'aiderait.
Oui, répondit il à sa compagne (de route). Je crois pouvoir vous aider. Suivez-moi.

D'un pas assuré, il se rendit dans la ville la plus proche et grâce à ses contacts au sein des Libres, il prit rendez-vous avec un orfèvre de métier le soir même à la taverne de la Morue Ecrasée. En attendant, il comptait bien se remplir la panse avec l'argent qu'il avait gentiment emprunté à un des clients de l'autre taverne lorsque ce dernier avait tenté de jouer avec ses boules (de feu)

Pendant que Davlamyne négociait pour avoir du métal, elle se rendit dans une taverne, commanda trois bières, les vida, mit les chopes dans sa poche et sortit comme elle était venue. Enfin, le tavernier a bien essayé de l'arrêter et de la faire payer, mais comme elle n'avait pas encore ses pièces, elle fut obligée de l'assomer à coups de métal et de le propulser dans la masse. Cela généra une bagarre générale. Ambar y aurait bien participé, mais elle ne voulait surtout pas manquer Davlamyne quand il sortirait de l'orfèvrerie.

Bon, le verre, c'est fait. Reste le métal et la poudre noire. D'ailleurs, elle st passée où ,la poudre noire?

Voici le métal que je vous avais promis, chère demoiselle. Je ne doute pas que vous en aurez un usage qui pourrait nous être... profitable.
Pour ce qui est de la poudre noire, j'ai une connaissance, un rôdeur, pour être exact, qui me doit quelque chose, et je suis sûr que nous devrions pouvoir lui arracher quelques grammes de poudre noire en échange de l'acquittement de sa dette, mais hélas cette personne de peu d'honneur a une fâcheuse tendance à m'éviter... Si nous la retrouvons, je vous promets votre poudre, mais hélas, il connaît trop bien mon odeur, et c'est principalement à cela qu'il me repère. Je crois que votre aide nous sera sans doute des plus utiles dans cette nouvelle "aventure" qui se profile.
Sur ce, voici le métal. Faites en bon usage, termina Davlamynn avec un clin d'oeil

Après le long discours de Davlamyne, elle conclut quatre choses:
Primo, ce Davlamyne était plutôt débrouillard, et pourrait lui être beaucoup plus utile qu'elle ne le croyait tout d'abord.
Deuzio, les chopes qu'elles avaient subtilisés étaient dans un matériau similaire au verre mais ne possédant pas les mêmes propriétés, elle avait donc besoin d'argent pour en acheter.
Terzio, elle avait les pièces, et n'avait plus qu'à les posséder.
Cuatro, il ne lui restait plus qu'un petit truc à faire, et elle aurait assemblé un canon à laser explosif.

Elle accomplit ce qu'elle devait faire dans le désordre: tout d'abord, elle fit disparaître toute odeur du corps de Davlamyne, et lui jeta dessus un tissu qu l'empêcherait d'en produire de nouvelles (toujours grâce au Shar, ce matériau aux propriétés inconnues et souvent aléatoires).

Ensuite, elle fit couler un peu de son argentite dans chacune des pièces, lui permettant ainsi, non seulement de les déplacer à distance, mais de les rendre intelligentes (on s'empile pour passer les murs, des choses comme ça).

Et elle rangea le métal restant qui constituerait la base du canon dans son dos
(ou plutôt, dans l'argentite qui recouvrait son dos, ce vaste coffre fort/atelier d'armement et véhicules/usine à shar/gagdget multi-fonctions/doteur de conscience aux machines/etc...).

Puis, elle parti chez un vendeur de produits de luxe (luxe? le verre?), donna les pièces truquées au vendeur, et repartir avec sa lentille de verre de 50cm de diamètre. Puis, elle se posta dans un bosquet, attendit que le vendeur soit distrait par quelque chose, puit fit revenir les pièces à elle. Ensuite, elle partit se poster devant la taverne où Davalmyne et elle s'étaient rencontrés, point de rendez-vous qu'ils avaient décidés.

En attendant, elle joua un peu avec les pièces qu'elle avait récupéré, tout en songeant aux finesses du plan qu'elle mettait en branle pour conquérir la Terre...

Pas fort pratique, ce truc.

Davlamynn se plaignait en revenant bredouille à la taverne.

Votre tissu magique, il est pas trop au point. Il gratte tellement que s'il ne m'a pas sentit, il a du m'entendre...
Mais j'ai réussi tout de même une bonne chose, qui devrait vous intéressé : je sais où il passe la plupart de son temps. Ce pleutre de rôdeur se terre dans une caverne, située à une demi douzaine de kilomètres au nord, entouré en permanence de quatre homme de mains. Selon moi, ils sont sas doute mercenaires, mais ils ont l'air d'assez redoutables compagnons.

Il sourit félinement

Je vous propose donc de nous rendre tout deux au Trouleu, la caverne en question, et en alliant nos capacités, je suis sûr que nous pourrions en venir à bout sans la moindre difficulté

Je me charge de notre apparence, ajouta-t-il avec un clin d'oeil.

***Et je suis sûr que je pourrai ainsi prendre un peu la mesure de vos capacités, mystérieuse demoiselle***, se prit-il à penser

Tout dépend de votre honnêteté, mais au vu de ce que j'ai pu voir, le chariot qui est là devrait vous convenir, non? Pour ce qui est de la flamme...
Il claqua des doigts et une boule de feu miniature apparut au creux de sa main. Il lança un clin d'oeil complice à Ambar avant de l'éteindre.
Peu de gens le voyaient comme un magicien. Certes, il faisait plus souvent dans l'illusion, mais pour ce qui est du feu et des envoûtements, il en maîtrisait de bonnes bases.

Davlamynn se concentra tant qu'il put, mais pour ce qui est d'un puissant jet de flamme, cela risquait d'être complexe.
-Désolé, Madame, je sais produire des petites boules de feu, mais créer un jet de flamme puissant à partir de rien, c'est au dessus de mes forces...
Il réfléchit un instant, puis eut l'idée d'enduire ses mains d'un alcool local qu'il alla acheter (avec les pièces magiques d'Ambar) dans la taverne. Ainsi, il put produire une flamme suffisamment forte, mais il lui faudrait du combustible...

Je crois que nous opterons pour votre boue de feu, ou je ne sais comment vous la nommerez. Car les autres instruments me sont tout à fait inconnus.

Ainsi fut donc fait, et avant la fin de la journée, ils arrivèrent en vue de la caverne.

Je vous laisse passer devant. Voici mon idée : faites diversion, et je suis persuadé que mon contact va s'enfuir comme un lapin, et moi je le cueille, à la sortie de la mine, comme une fleur. Ca vous va?

Ambar, habitué à une vie de grande gouvernante militaire (entre autre) ne lui répondit que par un bref mouvement de tête siginifaitn "oui". Quand il pronoça les termes "boue de feu", elle eût un léger sourire. Bien trouvé, pour du plasma!

Une fois arrivé devant la cachette présumée du voleur, Ambar fit un signe avec ses deux doigts, geste universellement connu siginifiant: "J'y vais, couvre moi". Puis, elle pénétra dans la taverne, et, ayant appris par coeur durant le trajet la carte des alcools les plus répandus en France, elle beugla, en entrant, de sorte à bien se faire remarquer:

PATRON! UN TEQUILA SUNRISE ET UN {BIP} ON THE BEACH!

Elle pria pour que son entrée fut assez fracassante pour faire décamper en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire le présumé fournisseur d'explosif. Et elle pourrait, enfin, créer son laser à explosion... Enfin, en attendant, elle avait toujours de quoi faire un laser au cas où elel aurait à se défendre, mais bon.

[HRP] Ambar, je crois que tu as mal lu... J'avais écrit Caverne et non pas Taverne... lol mais pas grave, on continue [/HRP]

A peine fut elle entré dans la ... Taverne ( ) que Davlamynn vit entrer trois hommes mesurant deux fois sa taille, et au moins trois fois sa largeur, armé qui d'un espadon, qui d'un arc. Il avait bien fait de ne pas s'en charger, et pria pour qu'Ambar n'ait pas trop de mal à s'en débarrasser.
Il n'eut pas longtemps à attendre pour voir sortir le rôdeur pleutre par la porte arrière de la taverne, suivi d'un de ses gardes. Il tenta de l'approcher, mais avant qu'il ait pu avancer de deux mètres, l'autre l'avait flairé et envoyait son homme de main, plus petit que les trois autres, sur lui.
-Je ne peux pas te voir, mais je peux te sentir, Wolfsbane, l'aurais-tu oublié?
Le mercenaire, un assassin Elfe, disparut à la vue du pauvre magicien qui se sentait de moins en moins à son aise avec l'autre caché dans la forêt.
-Noctem! Calor!
Les deux sorts qu'il utilisait le plus souvent : l'obscurité et l'infravision. Il venait de s'offrir un répit de vingt minutes, pendant lesquelles il vit l'elfe légèrement désorienté par cette nuit un peu soudaine. Il entendit le rôdeur lui crier sa position, et se jeta sur lui, lui arrachant du même coup le collier du loup qui lui permettait de développer son odorat bien plus fort. Il lui fit les poches et trouva ce qu'il cherchait : le parchemin de Gzör, le maraudeur qui revendait de la poudre. Mais l'autre lui envoya un tel coup de poing qu'il eut l'impression de se faire exploser la mâchoire.
Rapidement, cela tourna au pugilat à l'aveugle, et Davlamynn eut l'idée de dissimuler le parchemin et le changeant en os. Intelligence arrivée juste à temps car au même moment, la lumière se ralluma, et l'assassin lui tomba dessus. Roué de coup, puis assomé, les dernières choses dont Davlamynn eut conscience étaient d'être ligoté et emporté. Il vit, avant de sombrer dans l'inconscience, l'os traîner sur le sol de la clairière.

A peine était-elle entrée qu'elle se rendit compte de trois choses.

Primo, trois hommes baraqués et lourdement armés... Enfin, pour l'époque, venait d'entrer. Et, sans en avoir l'air, ils bloquaient la sortie.

Deuzio, la nuit venait de se lever dehors. A 18h30, en été.

Terzio, son ouïe, restée assez fine, lui signalait qu'un combat avait lieu dehors.

Elle fit ni une ni deux: Elle se dirigea vers la sortie, l'air de rien. Les gars barraqués essayèrent de s'agencer pour lui barrer le passage discrètement, mais elle était plus maligne, et surtotu plus agile et adroite qu'eux. Elle pris appui sur la lame de l'épée -dégainée- d'un es gardes. Cela lui fit mal aux mains, elle en saigna même (mais elle était trop occupée pour songer à être sutpéfaite de voir son sang couler). Mais elle ne perdit pas son sang-froid, et plaqua son armure d'argentite, du moins, celle de son avant-bras, sur la lame, et s'en servit tant bien que mal comme point d'appui. Elle saute au dessus des trois colosses, et, comme la tête de l'homme qui la bloquait dépassait la porte de 10cm et que l'interstice entre lui et l'entrée en question était trop petit pour qu'elle s'y glisse, surtout aec son corps d'humaine... Elle fit éclater purement et simplement le bois au dessus de la porte, une partie du toit et inventa le style de cheveux punk*. Elle eût juste le temps de voir... Enfin, une fois sa torche allumée... un étrange être aux oreilles pointues emmener Davlamyne ligoté. En même temps, elle entendit les hommes se rendre compte qu'elle avait franchi leur barrage humain. Elle ne pouvait les battre sans armes, et elle n'en avait pas. Sauf peut-être...

Elle sauta sur le chariot, et utilisa le "cracheur de boue". Mais elle ne voulait pas les tuer. Elle avait appris que, sur cette planète étrange, on ne pouvait dédoubler son esprit dans un second corps immatériel, ou presque. Ainsi donc, elle usa des convictions religieuses absurdes de cette planète, qui croyait en des dieux qui ne se sont jamais montrés, par aucun moyen que ce soit (Quelle planète étrange, décidemment...). Elle régla le lance-plasma sur la position "pluie de feu". Elle lança une pluie de feu, puis, grâce au verre, et à la lumière de la torche, elle produisit un jeu de lumières multicolores qui s'irisèrent au contact du fer en fusion ardent. Cela créa un très joli effet de lumière. Elle modula sa voix, et lança, d'une voix mâle et grave:
"VOUS, LES TROIS GRINGALETS! INCLINEZ-VOUS DEVANT MOI, OU SUBISSEZ LE FEU SACRE!"
Les trois énérgumènes, impressionés par les effets (et aussi par le fait que quelqu'un puisse les appeler gringalets), obtempérèrent.
"BIEN. MAINTENANT, INDIQUEZ-MOI OU DAVALAMYNE A ETE EMMENE."
Pour se donner un peu de contenance (et aussi pour ne pas leur laisser le temps de se rendre compte que leur dieu est censé être omniprésent), elle ajouta:
"IL EST PORTEUR D'UNE MISSION QUE JE LUI AI DONNE. PERSONNELLEMENT."
L'un d'eux approcha avec une carte dans les mains. Elle leur transmit:
"DEPOSEZ-LA DEVANT LA PLUIE DE FEU!"
Elle coupa cette dernière pour que l'homme en question dépose la carte. Puis, pour masquer son visag,e, elle fit glisser l'argentite qui lui couvrait... le buste, vers sa tête, pour en faire un masque.
Elle avait oublié un léger détail.
L'un des hommes lança:
"Hey, mais c'est une femme! C'est ni Dieu, ni un ange! Attrapez-la!"
Ambar eût juste le temps de se maudir, de saisir la carte, de grimper sur le chariot, et de redémarrer le lance-plasma.
Décidemment, aujourd'hui, elle aurait dû faire attention aux détails.
Le lance-plasma était toujorus réglé sur pluie de feu.
Et elle avait oublié de glisser de l'argentite dedans.
Il cracha misérablement quelques gouttes de métal brûlant. Elle envoya l'argentite récupérer le métal, le sentit revenir en même temps. Son argentite reprit sa forme initiale (à part au niveau du... buste, qui était toujours transformé en maque.
Puis, elle sentit un fort coup de massue.
Et elle s'évanouit

[HRP]*En effet, un chat qui se prélassait sur la gouttière et tout à fait innocent fut projeté par son coup de pied. Paniqué, quand il atterit au dessus de la tête d'un homme anodin, il lui griffa les cheveux, et la première crête était née.

P.S: Et ben dis-donc, il va durer, ce RP... Au fait, si quelqu'un veut participer: ce RP est libre, hein![/HRP]

[HRP] OK, je vais arrêter de le maintenir au point neutre... C'est partiiii!
Craignez la colère de Davlamynn
Mais il est vrai que quelqu'aide ne serait pas malvenue...[/HRP]

Davlamynn se réveilla aux côtés d'Ambar, ligotés l'un à l'autre et pendu par un crochet au plafond d'une salle basse. Il pouvait presque toucher le sol de ses pieds.

Salut, beauté. Que faisons nous? Il semblerait que notre aventure ne soit pas loin de prendre fin.

Fin... Ce mot lui inspira une idée... Il se concentra et se força à changer d'apparence. Il s'affina tant et si bien qu'ils sortirent tout deux de leurs liens. Mais avant d'avoir pu dire "ouf", un vent glacé le cueilli et l'amenant jusqu'au plafond, l'y colla et commença à le presser.

Ahaha, un démon! Pauvre ère, ta fin est proche. Se suim taîrde set nébèrseq tui n'etnounetp, vaurfe jou!

A ces mots, le démon s'illumina et se consuma lentement, dans un long cri de souffrance. Face au regard d'Ambar, plutot interrogatif, il dit

Oui, j'ai été prêtre avant d'être illusionniste. Mais ne l'étant plus, je peux pécher.

Vous comprenez vite, chère demoiselle... Allons, en route!

Davlamynn ouvrit la route, et après quelques détours, ils arrivèrent bien vite non loin d'un couloir éclairé, taillé grossièrement dans la pierre, et dont le sol tremblait :

Des gardes. Une dizaine, vu leur poids, je dirais qu'ils sont armés. On fait quoi?

À tout hasard, il changea d'apparence : petite pointe d'humour, il prit la forme la plus hideuse qu'il put : un troll mutant...

Ni une ni deux, Ambar aspira tout le métal encore fumant des barreaux... En fait, elle aspira touts les barreaux de la prison, libérant bon nombre de prisonniers. Prisonniers qui s'empressèrent de ramasser leurs armes, et de se jeter contre les gardes.

*Tiens tiens, j'ai peut-être une armée avec moi...*

Elle amplifia artificiellement sa voix (enfin, une fois que les gardes furent... dévorés par une sorte de gnome), et dit, fortement et amplement:

- HE, TOUT LE MONDE! CE DONJON EST VASTE ET PLEIN DE DANGERS, SI ON VEUT S'EN SORTIR, IL FAUT QU'ON BOSSE ENSEMBLE! ET VOUS AVER TOUT INTERÊT A BOSSER AVEC MOI: REGARDEZ CE QUE JE PEUX FAIRE DE VOS ARMES!

Et elle dégaine son lance-plasma, pour brûler vif un rat qui passait par là. Oh non, le fait de brûler un rat n'avait rien d'impressionant: ce qui impressionait, c'est que ce même rat avait disparu sans même laisser échapper de fumée. Puis, le métal revînt vers elle.

[HRP]P.S: Hey, les gens! Vous pouvez être des bandits! Ca m'aiderait... Enfin, moi et Davlamyne...[/HRP]

Une silouhette massive se redressa dans une cellule, l'interessé s'avança lourdement, surplombant Ambar d'une bonne cinquantaine de centimètres.L'homme bête ricana, dévoilant deux rangées de crocs impressionants.

-Tu me plais, Petite-qui-Crie-Fort...Je te suivrais...

L'homme bouc se frappa le torse, avant de ramasser une hache a deux mains des mains d'un garde occis.

-En route?

Un homme se dressa devant Ambar Shar. Il était de taille normale, assé mince, les cheveux d’un noir intense et les yeux d’un vert éblouissant. Il s’adressa à Ambar :

*Si vous avez besoin d’aide je peut vous la procurer. Je me nome Astreon je suis un marchand et je connais quelques gens qui pourrais nous procurer des choses utiles. Je suis aussi un archer, sans vouloir me vanter j’ai une assé bonne précision. *

Ambar ne réopndit pas à ces deux potentiels compagnons de route, et, pourquoi pas, de conquête du monde. Elle créa du Shar. Le gaz, contrôlé directement par l'esprit d'Ambar, se divisa en deux. L'un des deux emmitoufla la hache de la Bête, et l'autre, l'arc (pourtant bien caché) du marchand. Utilisant le bois des torches, et surtout, le métal des barreaux, elle fit grandir la hache jusqu'à la faire doubler de taille, puis, la lame se dédoubla, et passa de l'autre côté du manche. Ainsi, la hache était devenue une hache à doubel-tranchant. Mais ce n'était pas tout: la lame s'affûta, et prit une forme de croissant, pour devenir un croisement entre une double-faux et une double-hache; aussi lourde et puissante que la hache, aussi rapide et précise que la faux.

Ensuite, le Shar (ayant déjà démontré son efficacité) prit en main l'arc. Alors que la hache s'était bourrinée pour convenir à son propriétaire, l'arc, pour convenir au sien, changea autrement: il s'accrocha purement et simplement à l'habit du marchand, pour devenir une arbalète à contrôle mental. Elle l'avait également désarmé: Dieu sait combien de gens sont morts pour avoir relier une arme à leur esprit, sans se soucier que ce nouveau membre ne serait peut-être pas initégré instantanément par l'organisme... Elle fit également un deuxième geste: elle aminçit le trouc de l'arc, et l'allongea, pour rendre les flèches encore plus précises.

Mais malgré ses bénines améliorations, elle manquait encore et toujours de matériel. Cela lui fit replonger dans sa quête:

- Vous deux, vous êtes engagés. Moi, c'est Ambar Shar, je suis en quelques sorte, comme vous l'avait vu, forgeronne de qualité.

*Et aussi potentielle dirigeante du monde libre*, se prit-elle à penser.

- Lui, c'est Dave (elle sentait qu'il ne fallait pas dire son véritable prénom, si tant est que Davlamyne était son vrai prénom. Mais pourtant, elle voulait rester ambigüe... Cela l'avait souvent sauvée), notre prêtre. Mais bon, c'est surtout qu'il a beaucoup d'"amis" qui pourraient l'aider à travers le monde. Enfin, s'il ne sont pas tous comme cleui qui nous a enfermés içi... Toi (elle désigna le posseseur de la "Fhaucheuse"), je ne sais pas ton nom, mais apparemment, tu seras notre guerrier de première ligne et ntore éclaireur en terrain ennemi. Et toi (elle désigna le posseseur de l'"Arcbalète"), Astreon, tu le couvriras. Et tu seras notre diplomate, aussi. Êtes-vous d'accord, ou voulez-vous changer ce plan?

Ambar le sentait, ces deux-là avait un très fort potentiel... Peut-être les nouveaux Haurd et Boom*?

[HRP]*Haurd et Boom sont, ou plutôt étaient, les deux bras droits d'Ambar.[/HRP]