Ma mort était ma gloire, et le destin m'en prive [Ouvert]

[HRP]Titre: Citation de Pierre Corneille [/HRP]

La grande ville et sa population puante. Une journée parfaite, dans un monde parfait, avec des personnes tout aussi parfaites. Le monde ne tourne plus rond mais l'on s'en moque éperdument car une fois la nuit tombée, on oubli les crimes de son voisin, on reprend le flambeau et l'on défit le Très Haut, on conjure le Vilain et l'on se moque de son prochain. A quoi rester en ce monde si l'on ne peut avoir confiance en personne ? Attendre la Mort, voilà la seule chose à faire pour les mortels. Et lorsque l'on est immortels ? Et bien on demeure en ce bas monde et l'on fait ce que l'on peut pour ne pas sombrer dans une folie ravageuse, même si la tentation se fait de plus en plus grande avec les années.

Endroit étrange que cette grande ville, elle n'avait plus l'habitude, jusqu'à présent elle avait vécu loin de toute cette agitation, dans ce bourg perdu au milieu de nul part dont le niveau de cette petite population avait étrangement baissé depuis plusieurs mois. Des disparitions. Elles étaient devenues trop nombreuses et elle avait été dans l'obligation de quitter les lieux pour rejoindre en lieu où elle ne serait pas tout de suite accusée, la ville avait été la meilleure solution pour cela, aussi cela faisait désormais un bon mois qu'elle était revenue hanter les ruelles crades. Elle était déjà venue, il y a quelques mois, elle avait sagagé plusieurs demeures et vidé de leur sang plusieurs personnes. Elle avait même osé mordre quelques personnes et les laisser en vie, par pure vengeance en premier lieu mais également pour savoir ce que cela ferait d'avoir engendré à son tour des monstres, comme il l'avait avec elle, il y a quelques siècles de cela. La soif de vengeance était bien grande, presque autant que la soif naturelle, ce besoin étrange de mordre, de recueillir le sang pour ensuite en faire festin.

Le bruit des pas sur les pavés devant le parvis de la cathédrale, le bruit du manteau de cuir venant claquer à chaque pas contre les cuisses de la jeune femme. La lune donnait à cette vision un semblant de faux, comme si cette apparition fantasmagorique n'était autre que le fruit de l'imagination des vivants. Nul n'était sans savoir que ces personnes étaient un soupçon craintes par la population, voir même rejetées par d'autres. La peur et l'ignorance ont rendu les Hommes si crédules qu'il serait facile de leur faire croire tout et n'importe quoi. Ce soir, ils ne seront pas rejetés par les autres. Ce soir une petite soirée a été organisée dans les catacombes de la ville, pour y accéder encore faut-il trouver les portes y conduisant, les bons tunnels pour trouver ce lieu infâme. L'une des porte vient d'être ouverte par cette même femme qui venait de traverser le parvis. Une petite porte se trouvant dans le cimetière collé à la cathédrale. Dans une crypte. Les tunnels débouchent sur une salle immense, tendue de velours noirs et dont les lumières tamisées donnent au lieu un aspect étrange, malsain presque. Des tables un peu partout au milieu de la salle où parlent des personnes toutes plus étranges les unes que les autres. Un peu plus loin se trouvent des alcôves, pas la peine de préciser pour quoi faire. Dans le fin fond de la salle principale se trouvent le comptoir, quelques personnes s'y trouvent, d'autres ne font qu'y passer pour reprendre de la boisson. Notre jeune femme vient de s'y rendre et sirote désormais son verre tranquillement, tout en bavardant brièvement avec le barman et l'un des clients.

La soirée ne fait que commencer. Il est tout juste vingt-deux heure, et jusqu'aux alentours de six heure du matin la fête continuera.

[j'espère que ce n'est pas un rp pv ? ^^]

Dêpuis combien de temps faisait il cela ? des années, des siècles même ! Se venger de ce qu'il était. Warren était entré en croisade contre les créatures de la nuit. Pour quel motif ? protéger les humains ? Non, par pure vengence. Lui et ses paires n'était que des parasites et il s'était chargé de les éliminé. Maintenant, il avait l'éternité pour y parvenir ... Mais ce soir, Warren avait décidé de faire un break. Il marchait dans les ruel sombre pour profité de la tièdeur de la nuit. Il avait eu vent d'une fête dans une crypte. La plupart des vampire y allaient soit pour prendre du bon temps, soit pour ... vampirirser, soit pour se nourir. Mais c'est promis. Ce soir, Warren ne ferait pas de zele. Il n'agirait pas, il y allait pour se détendre.

Il continuait, se rapprochant un peu plus de sa destination quand soudain, il fut pris d'un malaise. Il avait soif, une soif gigantesque, que même la plus grande des réserves d'eau ne pourrait étancher. La malédiction des vampire, être comdamné à se nourir. Ils ne vivaient que pour ça. Il sortit en toute hate une flasque qui aurait pu contenir du wisky. Il fallait faire vite avant qu'il ne perde le controle de sa soif. cella faisait des siècle qu'il était vampire et ça nature n'avait toujours pas changée. Il porta la petite bouteille à ses lèvre et un liquide écarlate en sortit. Une fois sa soif étanché, il reprit sa route.

Warren avait fait les boutiques. Il avait acheté un smoking noire et une chemise blanche. Pas de cravate. Des chaussures ciré noir. et un revolver coincé dans la ceinture dans son dos. Certain achète des voiture, d'autres des bijoux, lui il achète des armes. Il arriva sur le parvis d'une église. Il entra, et descendit tout droit vers la crypte. Ca et là des gens avait trouvé leur lieux de débauches et de plaisirs. Warren alla droit vers le bar et s'assit. il commanda un martini et se tourna pour s'adosser au bar. à sa droite, une femme à la peau étonnament blanche sirotait sa commande.

-"Belle soiré non ?"

[Hrp]Pas de problèmes Math'...Enfin j'crois...^^ [/Hrp]

La conversation avec le barman et un premier homme avait cessé. Deux autres hommes avait rejoints le comptoir, tout deux était à sa droite. Calmes et silencieux. La seule chose qui l'intéressait sur le moment était son verre, mais la voix d'un homme l'obligea à sortir de sa contemplation pour le liquide contenu dans son verre. Dommage, une étrange vision lui était venue à l'esprit à trop observer sa boisson. Les effluves d'alcool ne montent pas suffisamment rapidement à la tête pour que cette apparition soit la récolte causée par les boissons, il y avait autre chose. Une impression étrange. Un poids venant se déposer contre sa poitrine. Si elle ne savait pas se contrôler on aurait entendu sa respiration saccadée, comme si elle allait suffoquer, mais l'on ne vit rien, elle ne laissait rien paraître, si ce n'est une pointe d'interrogation dans son regard.

Si la soirée était belle ? Comme toutes les soirée jusqu'à présent, et encore plus lorsque l'on est sous terre, loin de toute la merde qui traîne au dessus d'eux. Si sa mémoire était bonne elle se devait de répondre à son interlocuteur, non pas que l'envie soit prenante mais par simple respect. La jeune femme avant de répondre prit soin d'humecter ses lèvres d'un peu de boisson comme à son habitude. Elle tourna la tête en direction de l'homme sans pour autant le regarder dans les yeux, elle n'en avait pas la moindre envie, rien de plus, rien de moins.

"Comme chaque soirée et ce depuis bien longtemps déjà...Surtout une soirée en ces lieux...Comment ne pas apprécier ?"

Pas un mot de plus pour l'instant, elle n'aime pas parler, elle n'a jamais aimé cela, jusqu'à présent le simple fait de parler ne lui a causé que des ennuis. Le passé n'est plus que le reflet amère d'un future proche. Plus rien ne changera, plus rien ne l'aidera, rien ni personne, alors à quoi bon vouloir bavarder du ciel et du beau temps avec un inconnu ? Cela lui importe bien peu en vérité, elle n'a que faire de cette soirée, elle n'a que faire de cet homme. Le temps est bien long lorsque l'on sait que celui-ci ne peut rien contre vous, soyez-en certains! Qu'importe, elle n'est pas ici pour rester seule après tout, peut-être devrait-elle faire un petit effort pour ne pas cracher à la figure de tous, essayer de s'amuser un peu malgré sa mauvaise humeur du moment. Mauvaise humeur qui bientôt se transforma en stupéfaction, en effet, elle n'avait pas prêter garde à son interlocuteur, et ce fut lorsque son regard croisa le sien qu'une légère appréhension s'empara de tout son corps. Le reflet rougeâtre dans ses yeux laissait à croire qu'il n'était pas un mortel, elle était peut être comme lui, mais elle ne pouvait être certaine, la mode était à porter des lentilles colorées et elle ne pourrait donc pas être certaine du fond de sa pensée. Son regard se détourna et se replongea dans son verre, puis sur le centre de la pièce et enfin en direction de la sortie. L'envie de s'évader, de prendre l'air, de reprendre la chasse éventuellement.

Un soupire lui délaya la langue et fit apparaître un petit sourire en coin. Quelle idée lui était passée par la tête ? Qui sait, il pouvait s'agir de n'importe quoi.

"L'ambiance n'est pas désagréable, ne trouvez-vous pas ? Elle lança un bref coup d'oeil à l'homme qui était arrivé quasiment en même temps que son interlocuteur, intriguée. Êtes-vous ensembles ? "

Ils étaient tout deux d'une pâleur effarante, mais l'un des deux semblait être bien plus farouche que l'autre. La méfiance était de mise, elle ne voulait pas se faire avoir à nouveau. Elle avait envie de filer mais elle ne savait que trop bien comment se terminerai cette soirée. Une soirée un peu plus spéciale que les fois dernières puisqu'aux alentours d'une heure du matin, une surprise était prévue pour les habitués, et elle ne savait que trop bien ce que cela voulait dire... Il lui fallait donc rester là, et bavarder avec les différentes personnes, le tout en buvant encore et encore, mais pas n'importe quoi, cela va de soit.

Une fillette marchait dans la rue. Elle n’a pas plus de douze ans. Cependant, quiconque croisait ses yeux gris striés de rouge y voyaient une maturité et une expérience étonnante. Mais ceux qui la regardaient dans les yeux ne pouvaient s’empêcher de frissonner. Etait-ce à cause des stries rouges de ses iris ? Ou alors ce brin de folie, caractérisant les personnes aux pulsions incontrôlables ?
La fillette, Mina, sentit la soif lui monter à la gorge. Son visage si pâle se crispa. Elle ne devait pas céder à cette tentation perfide qu’était la faim de gorges fraîches. Depuis qu’elle avait tué un petit garçon de huit ans, elle tentait de réfréner ses pulsions.
Remuant ses sombres pensées, elle passa devant un bâtiment où se tenait une fête. Sur un coup de tête, elle décida d’entrer. La salle était bondée. Elle se faufila parmi la foule et s’approcha du comptoir. Sur la pointe des pieds, elle commanda un verre d’alcool doux.

Sanada regarde le nouvel arrivant avec appréhension. Il sentait ce nouveau venu comme une menace, mais une menace contre quoi. Aucuns mortels ne chercherait à lui nuire, ou du moins ne le pourrait pas. Mais si c'est homme n'étais pas humain? La pensée traversa Sanada qui pensait bien qu'il devait se trouvé d'autres "hommes" comme lui à cette fête. Mais cet homme-ci avait quelque-chose en lui qui lui recomandait la méfiance. Il décida de laisser ses doutes de côté le temps qu'il en apprenne d'avantage. Il se tourna vers les deux personnes, l'homme et la jeune fille qu'il avait aperçu.

-Non, nous ne sommes guère ensemble, comme cet homme vous l'a dit. Puis-je me permettre de vous offrir quelque chose à tout deux?

Sanada observa les deux personnes. La fille ne représentait pas une menace, pour lui, mais l'homme ne lui inspirait aucunement confiance. Il n'avait pas l'intention de déclarer une bagarre en plein milieu d'une soirée pareil sans aucune raison, c'est pourquoi il allait se contenter d'observer jusqu'à ce que ses doutes se soient dissipés. Il empoigna le barman par la manche et lui désigna les deux personnes ainsi que lui même et commanda des verres, les laissant choisir. Il se tourna ensuite vers la jeune fille. Il prit son verre et s'approcha d'elle. Il se pencha à sa gauche et s'appuya sur le comptoir.

-Que fait une belle jeune fille comme vous dans un endroit pareil?


[HRP: Désolé de la longeur du message, j'éxpliquerais pour ceux qui veulent après]

Nouvel arrivant au comptoir. Une enfant. Une étrange enfant. Comment une gosse avait-elle pu trouver le bon chemin pour se rendre en ces lieux ? Qu'importe, ça n'était jamais qu'une gosse, et elle ne devait pas se soucier d'un marmot, elle avait d'autres chats à fouetter. Pendant ce temps, et tout en contemplant le fond de son verre la demoiselle avait écouté les deux hommes en silence. Elle était prise dans des conversations qu'elle aurait aimé éviter. Elle n'aime pas parler, et encore moins en ces lieux et avec des étrangers. Devenir sociable, voilà le but qu'elle s'était fixée en venant à nouveau en ces lieux. Que pouvait elle dire à ces braves gens ? Un verre ? Pourquoi pas... Répondre au premier, s'occuper du second par la suite, et éventuellement de la gosse. Par ailleurs, boire de l'alcool n'était pas recommandée pour elle, boire ou manger n'importe quoi d'autre que la seule chose qu'elle puisse digérer. Il lui fallait donc trouver un moyen d'échapper à ce traquenard.

-"Un verre ?... Mmmh, pourquoi pas...je ne sais trop ce que vous commanderez... Elle lança un bref coup d'oeil au barman, lui fit un petit signe de ses longs doigts fins, celui-ci opina, reprit le verre de la donzelle et lui en rapporta un autre plein. Merci..."

La jeune femme posa son regard dans le verre. Il était d'une couleur noirâtre, pour que l'on ne puisse pas voir la couleur du liquide à l'intérieur, pour que les hommes ne puissent pas se douter de quelque chose. Elle espérait secrètement que l'homme ne commanderai pas la même chose, même si elle savait parfaitement que le barman ne serait pas suffisamment stupide pour lui servir le flux vital sans avoir une preuve certaine de sa race.

Un coup d'oeil suspect sur le second des deux hommes. Charmante créature que celui-ci. Teint pâle et regard flamboyant, décidément... Néanmoins, les paroles qu'ils prononça tombèrent comme une pierre sur sa petite personne, les mots "belle jeune fille" raisonnèrent un moment dans sa tête. Jeune...Oui et non...s'il savait, pauvre fou. L'estomac sonna creux. La demoiselle porta le verre à ses lèvres, avalant le breuvage d'une traite, une fois que la dernière goutte du breuvage fut absorbée elle prit soin de passer sa langue sur ses lèvres, histoire de ne laisser aucune trace quelconque. Suite à cela, son regard se posa sur le jeune homme à sa droite, celui avec un manteau noir quasiment identique au sien et affiche un léger sourire.

-"Disons que la belle jeune fille est venue passer le temps en ces lieux, faire quelques rencontres et souper en fin de soirée..."

La voix s'éteignit. Le regard se vida. Le souffle se coupa.

Se calmer, et vite, elle ne devait pas perdre ses moyens, pas ici, et encore moins maintenant. Comment se faisait-il qu'elle perde aussi vite son calme ? Maudites pulsions qui revenaient de plus en plus fréquemment depuis quelques semaines! Elle devrait absolument trouver un moyen de faire passer cela, sans quoi, elle courait à sa perte.

Elle en avait oublié la gamine...ou presque, comme si quelque chose l'empêchait de regarder l'enfant. La peur ? Sans doute! Mais de quoi ? Allez savoir, vous...

Quand le mystérieux jeune homme leur proposa de leur offrir un autre verre, Warren imita la jeune femme et reprit la même chose. C'est à ce moment qu'une petite fille entra et se dirigea vers le contoir en et commanda un verre d'alcool. Warren ouvrit des yeux rond. Si jeune, que faisait elle ici ? Le barma n'allait pas la servi quand même ! Il reporta son attention sur les deuxadultes avec qui il avait commencé à converser.

-"Disons que la belle jeune fille est venue passer le temps en ces lieux, faire quelques rencontres et souper en fin de soirée..."

*souper en fin de soiré...* Drole de moeur de mangé que très tard la nuit. Drole de moeur pour une humaine ! Warren devait à tous pris de rapporter tout et nimporte quoi au vampire, mais là tout de même c'était suspect ! Mais ce qui le surpris plus c'est que la femme venait tout à coup de perdre son souffle. elle avait de grand eux rond ouvert comme si elle était bloqué.

-"Ca va aller ? peut être devriez vous prendre l'air ? venez je vais vous accompagner si vous voulez !"

Warren vida son verre et posa sa main droite ganté sur l'avant bras de la jeune femme. Si elle était un vampire, à peine sortit elle essayerait surment de planter ses crocs dans sa chair, elle sera alors très surprise. Si ce n'était pas le cas, il pourrait toujours la raccompagner à l'intérieur.

-"Merci pour le verre" dit il tout de même à l'homme qui lui ressemblait. Il commença à tier doucement la jeune femme pour l'aider à sortir mais pas trop fort desfois que celle-ci voudrait rester. Il atendit qu'elle ise quelque chose...

La jeune femme était en plein dilemme, coincée entre la Raison et l'Instinct. Que faire ? Voilà la question dont elle cherchait une réponse désormais. Elle aurait aimé choisir par elle même, mais déjà il avait posé sa main sur son avant bras, il l'avait déjà tiré légèrement, l'incitant à se lever. Résister ? Elle aurait aimé, mais l'instinct, trop présent à ce moment là, avait pris possession de toute raison, et déjà celui-ci la tirailler pour qu'elle sorte au plus vite, et qu'elle puisse ainsi faire la nature, sa nature. La sienne ? Non, la leurs, à eux, les Autres.

Elle s'était déjà levée, prête à sortir, lorsqu'elle se souvint d'une petite chose, aussi elle se tourna vers le comptoir, jeta un coup d'oeil au second jeune homme et lui adressa un léger mouvement de tête, elle en fit de même pour la gamine, sans trop savoir elle même pourquoi. Ceci étant fait, elle s'empressa de gagner la sortie de la salle principale, suivit par l'homme. Quelle folie que ce qu'elle s'apprêtait à faire! Mais elle n'y pouvait rien, ce soir elle ne pouvait plus se contrôler, ou bien pas autant qu'elle l'aurait voulu en venant ici. D'ordinaire calme et discrète elle était désormais nerveuse, presque apeurée par le moindre des bruits, et qui plus est, elle était quasiment en train de courir pour arriver au plus vite à l'air libre.

*Courir. Sortir d'ici. S'enfuir. Ne pas rester. Quitter l'endroit. Quitter les Autres. Se calmer. Vite. Plus vite. Tuer.*

Le portique de la crypte grinça, laissant sortir les deux jeunes gens des catacombes...
Le souffle de la jeune femme était si court que déjà elle s'effondra au sol, à genoux, les mains tremblantes sur les pavés froids, les yeux rivés sur le sol. Des yeux d'une teinte d'un bleu profond, étincelant, envoûtant, effrayant. Mais le rêve était trop beau et tout s'écroula, car déjà son regard prit une teinte violâtre. Son souffle était finalement devenu plus régulier, et il n'y avait plus le moindre tremblement dans ses membres, juste un souffle bruyant, et le bruit des ongles venant frapper tour à tour la pierre. Quelques secondes encore, et le silence tomba. La jeune femme est toujours au sol, comme paralysée.

Un rire sortant d'un autre monde. Il était froid, glacial, de marbre. Un rire goguenard. L'écho se fit entendre.

Désormais debout, la jeune femme se dressa devant l'homme, la tête baissée et le regard masqué par ses cheveux tombant en masse devant son visage livide. Un nouveau ricanement suivit d'une main tendue. Que voulait elle ? Sa main ? A croire que oui...enfin...son poignet plutôt. Le plus inquiétant n'était sans doute pas cette main aux doigts d'une finesses cadavérique et aux ongles pointus mais plutôt par le fait que le visage était masqué, et que seule une voix sombre se laissa entendre.

-"Donne moi ta main, je te conduirai en un lieu plus serein..." Un rire étouffé cette fois ci.

Étrange image que celle-là: Une femme au visage masqué, tendant une main à un homme, au beau milieu d'un cimetière.

[désolé pour le retard Y_Y]

Très étrange en effet. C'était ce qu'était en train de penser le commissaire, il observait la scène de loin, pensant avoir à faire des gothiques en mal de ténèbres. On aurait pu dire qu'il s'inquiétait pour eux, mais c'était davantage les événements qui perturbaient la ville. Le premier meurtre avait déjà sembler étrange. Une jeune fille vidée de son sang dans une petite ruelle, pour seules blessures, deux petits trous au niveau de la gorge, voilà qui donnait envie de parler de certaines créatures réputée pour leur soif inestinguible de fluide vital. Klimt se remémora le dernier assassinat en date par leur mystérieux buveur de sang, la scène déjà cercler parles badauds, il avait perdu trop de temps dans les embouteillages et avait dû terminer à pied. il était arriver sur la scène de crime, on pouvait au moins dire que leur homme avait le sens de la propreté, le corps gisait au sol. Donnant presque l'air de dormir, si ce n'était la pâleur de sa peau. Le commissaire avait attirer vers lui l'un de ses hommes.

-Comme les autres ?

-Oui, avait simplement répondu ce dernier. Pas de traces, pas d'indices, rien ! C'est à croire qu'il est en tenu de décontamination...

-Cela se verrait plus qu'autre chose... Au moins, il est sûr de lui et ne change pas de méthode. Sur ces mots, il mis des lunette et dit les mots magiques : Maintenant c'est du sérieux.

Opening Klimt

Bien qu'il est un avis assez négatif sur ces gens qui préférait la mort à la vie, laisser ces deux victimes potentielles en pleine nuit l'inquiétait. Il se détourna de son chemin, faisant crisser le sol, sa démarche resta cependant calme alors qu'il entrait dans le cimetière, il ne chercha ni à se cacher, laissa ses mains en vue, espérant ne pas tomber sur des satanistes comme ceux qu'il avait entendu parler une fois dans une émission... Il s'arrêta à trois mètres d'eux, trouvant la scène quelque peu étrange, mais les gothiques étaient réputés pour leur mode de pensé particulièrement décalé.

-Madame, monsieur. Vous ne devriez pas rester dans les rues - encore moins dans les cimetières -, il y a une homme dangereux qui rode...

Un sourire lui déchira le visage, étirant ses lèvres et dévoilant les canines au "grand jour". Un nouveau hoquet de rire s'empara de son corps tandis que, d'un geste d'une vivacité hors du commun, elle balaya le malheureux dont elle attendait la main, pour aussitôt bondir jusqu'à l'homme les ayant interpelé. Juste une seconde.

Vitany tenait déjà, entre ses mains, ferment, celles de leur interlocuteur. Son regard sonda l'homme. Lentement, la jeune femme fit le tour du propriétaire. Elle le jugea de haut. Souriant à nouveau. Un bruit rauque s'échappa de sa gorge tandis qu'elle soufflait au visage de sa dite-proie quelques injures incompréhensible. Elle savourait toujours cet instant, celui où la proie ne se débat plus, trop occupée à prier son Dieu pour qu'il lui vienne en aide. Amusée. Elle ne voulait plus jouer. La soif la tiraillait.Juste une seconde.

Soudainement, la jeune femme fut projetée à quelques mètres de l'homme, s'écrasant au sol dans un fracas étonnant. Nul os ne se brisa. Et dès lors que le bruit fut retombé, elle se releva, crachant au visage de l'immondice venant de lui décocher son poing. Puissant. Trop puissant. Et alors qu'elle cherchait de vue son assaillant, elle ne le trouva pas. Disparu. Envolé. Elle venait de prendre un coup, sans savoir par qui, ni même où celui-ci était passé. Cela avait pris une seconde. Juste une seconde.

-"Tu n'auras pas la même chance, vermine! " Un coup d'oeil à vous transpercer le coeur, puis elle tourna des talons, détalant sur les pavés de la capitale. Le bruit frénétique de ses pas raisonnait à une ronde aux alentours. Elle faisait plus de bruit que quiconque, bousculant le moindre individu sur son chemin. Ils étaient de trop. Elle même était de trop. Elle le savait. Elle bouscula encore et encore, inlassablement et sans remords les passants. Hélas! Il ne fallut qu'une seconde... Juste une seconde.

Le bruit des chairs se déchirants. Le bruit du sang s'écoulant dans la gorge de la victime, empêchant le précieux air de circuler jusqu'aux poumons. Le pauvre homme cracha son flux vital, encore et encore. Jusqu'à son dernier souffle, ou sa dernière goutte. Vitany, penchait sur sa victime, ne faisait attention à rien, ni même personne. Elle se savait suivit, c'était déjà beaucoup. Mais attaquer ainsi, un innocent qui plus est, et devant bon nombre de personnes, ça, elle en payerai tôt ou tard le prix. Elle était passé de chasseur à proie, et il n'avait fallut qu'une seconde. Juste une seconde.

Le manque d'air brutale, le souffle rauque et l'odeur d'oeuf qui aurait subit les ravages d'une canicule. Klimt perdit le sens de la réalité au moment où la jeune femme fut sur lui, le soulevant de terre comme si il ne pesait pas plus qu'un nouveau né. Le commissaire manquait d'air, sa vue se brouillait et sa main cherchait à tâtons une arme pour se défendre, il atteignit enfin le manche de sa dague et lorsqu'il voulu trancher dans le vif de son agresseur, il fut brutalement lâché, il heurta le sol avec violence, lâcha son arme tranchante et resta un long moment étendu sans pouvoir bouger. Il entendit quelqu'un - la femme comprit-il après coup - prononcer une menace : pour lui ? Ou celui qui l'avait si violemment repoussée ? Peu importait, Klimt allait se montrer plus prudent avec les Gothiques à l'avenir, il chercha sa dague du regard, la reprit en se relevant et chercha cette fois l'inconnue. Celle-ci mettait les voiles et le policier n'avait surement pas l'intention de la laisser s'enfuir :

-Arrêtez ! Police !

Il sortit son arme, celle de service, visa vaguement avant de tirer à trois reprises, deux balles frappèrent des tombes à quelques centimètres de sa cible, la troisième se perdit au loin dans les cieux. Suite à cela, il partit à sa poursuite, facile il faut dire, car la demoiselle ne faisait pas dans le détails, bousculant les passant pas si rare malgré l'heure et les meurtres récents. Le commissaire laisser passer des "pardon" et des "excusez-moi" entre ses lèvres alors qu'il expédiait parfois des personnes contre les murs des bâtiments qu'il longeait, laissant passer au dessus lui les insultes que lui jetait ses victimes. Il sortit son téléphone en pleine course, fit un rapide numéro à deux chiffres - songeant au passage que c'était bien pratique - et laissa deux sonneries passé avant d'entendre le répondeur :

-Joffrey, ici Klimt, je poursuit un suspect sur la Grande Rue, ramène tes fesses et vite !

Il bouscula une nouvelle fois quelqu'un, lâcha son portable qui vola dans les airs avant de heurter le sol et se briser, mais Klimt n'y faisait plus attention, un cri horrible venait de se faire entendre, il arriva à la hauteur d'une jeune dame, la respiration rendue rauque par la course, il saisit l'inconnue et voulue lui demandé si elle avait vue quelque chose, mais celle-ci ne faisait que répéter :

-Elle l'a emmené, elle l'a emmené, disait-elle en montrant une ruelle à quelques mètres de là.

Il laissa donc la dame choquée, entra dans la petite rue, et découvrit la scène, l'inconnue, celle qui l'avait prit pour un pantin et l'avait soulevé sans effort dans le cimetière, était là, s'abreuvant d'une nouvelle victime, un homme brun au trait défiguré par la peur et déjà mort - ou tout près de celle-ci -.

-Plus un geste, dit simplement Klimt en pointant son arme vers sa cible, je vous conseil de ne plus faire un geste. Vous êtes en état d'arrestation.